Le mot du Président (Page 1) L'identité En cette fin d'année, fin de siècle et de millénaire,tous les esprits vont se cristalliser autour de cet évènement symbolique et marquant. L'An 2000, la fin d'une époque et le début d'une autre. Beaucoup d'autres évènement paraîtront bien plus insignifiants que celui-là, bien moins symboliques. Réussir à bien finir cette année pour en commencer une autre est une bonne préoccupation. Vivre dans son cadre de vie quatidien, son quartier, n'est peut-être pas une fin en soi, mais vécu tous les jours et toute l'année, mérite bien que nous nous y intéressions un peu. Faire que son quartier, sa place, sa rue, reste ou devienne plus conviviale, lieu d'expression collective et individuelle, me semble être une préoccupation à encourager, nécessaire et sûrement légitime. Cette volonté ne doit pas être le fait unique des politiques, des décideurs, mais aussi de notre propre action et volonté à prendre les initiatives, à vouloir changer ce qui nous paraît établi, se prendre en amin pour passer à une attitude active plutôt que passive. Vivre à Celleneuve, c'est vivre dans "un village", dans un quartier qui ne ressemble à aucun autre. Habiter Celleneuve, c'est aussi "être" de Celleneuve et savoir le revendiquer. C'est aussi parler de ce que va ou peut devenir Celleneuve et savoir le revendiquer. C'est aussi parler de ce que va ou peut devenir Celleneuve, à la croisée de tous les projets à venir : Du passage du Tramway, du Parc 2000 (zone Franche), du projet de l'ancienne CRAM, du domaine de la Mosson et sa Folie (grand espace vert), des liaisons piétonnes et cyclables avec ce dernier, du dédoublement de la voie rapide vers la Paillade et de l'aménagement de son croisement avec la rue des Grèzes, du retraitement de la Place François Mansart. En bref, Celleneuve fort de son identité, tourné vers des projets intéressants et dynamisants, ne doit pas pour autrant oublier son vieux centre, origine de toute son activité actuelle. Se préoccuper du centre ancien, c'est se préoccuper de son cadre de vie en général, de son identité propre liée à ce quartier. Avoir une identité, c'est exister. - Pierre-Jean Rey -
Histoire d'eaux pluviales (Page 2) Est-il nécessaire de rappeler le rôle de "Montpellier au quotidien" ? Les Celleneuvois savent, en lisant notre journal, qu'il suffit de s'adresser au Comité de quartier en déposant leurs doléances à la Maison Pour Tour sur des imprimés spécifiques. tout ce qui présente un danger sur la chaussée, sur le trottoir, un manque d'éclairage, il faut nous le signaler. Toutes propositions tendant à améliorer la vie du quartier sont recevables même pur des travaux de plus grande envergure. Nous en avons la preuve actuellementd ans le centre de Celleneuve. Les travaux en cours sont de nature à améliorer la vie des Celleneuvois victimes des eaux de pluies, en particulier pendant la période automnale. Ces interventions sont d'importance, et si elles entraînent certaines contraintes, la population de cette partie du quartier, régulièremnt inondée, en comprend la nécessité. Plusieurs rencontres à Celleneuve avec la mairie ont réuni les riverains. Le 14 septembre 1999, un élu, des techniciens et responsables des travaux, après avoir adressé une invitation personnalisée aux Celleneuvois directement concernés ont tenu une réunion à la Maison Pour Tous. Il s'agissait d'informer la population sur le déroulement des travaux, leur complexité, et la gêne engendrée pour la circulation. Les plans ont été déposés à la Maison Pour Tous à disposition des Celleneuvois. Seules 5 personnes ont assisté à cette réunion !!!!! Le comité de quartier souhaite que cette première tranche des travaux apporte un mieux-être aux habitants et calme leur angoisse chaque fois que le ciel s'assombrit. - J. C. -
Café littéraire (Page 2) La semaine du 8 mars 2000, à l'occaion de la journée internationale des femmes, aura lieu à Celleneuv, un café littéraire sur le thème : "Les femmes et leur procès en sorcellerie" En présence de Mme Pétard, Conseillère Municipale déléguée aux droits des Femmes et Conseillère Générale. Avec la participation de l'Office Départemental de l'Action Culturelle.
Aux pinces citoyens (Page 2)
Celleneuve serait un endroit magnifique si mes chaussures n'étaient pas glissantes de M... C'est très désagréable, nauséabond et très sale. Il faut sans cesse regarder où vous mettez les pieds. Et si j'étais aveugle, comme mon chien ? Oui, moi aussi j'ai un chien. La solution est pourtant simple, mais je vous l'accorde, ce n'est pas drôle : il existe des pinces spéciales dites "pinces à crottes" et que vous pouvez trouver à la Maison Pour Tous (gratuitement). Ou bien tout simplement utiliser un sac plastique et on ramasse... C'est pas compliqué ! Même ma fille de 9 ans le fait : ça ne lui viendrait pas à l'idée de laisser les traces de son chien. Alors, pourquoi pas vous ? Au début, ça surprend, puis ça devient une habitude. Le square devant l'école maternelle est un véritable "chiotte" pour chiens, c'est scandaleux. Mesdames et Messieurs de Celleneuve, un peu de civisme et un petit effort. Y. N. M.
Association Taurine (Page 2) Prémices à la création de l'Association Taurine "Miraillette" pour le renouveau des traditions à Celleneuve. Le lundi de Pentecôte 99, les "Copains de Celleneuve" ont passé une bonne journée dans le splendide parc Bonnier de la Mosson. Au programme : apéritif, grillades, pétanque et jeu de ballon avec les enfants. Beaucoup de souvenirs évoqués ! Un grand merci à la municipalité, au service du protocole ainsi qu'à la gardienne des lieux pour leur aide et leur gentillesse. Une expérience à renouveler sans modération ! Contact : Jean-Marie Louirette
Vos idées nous intéressent (Page 3) Merci de bien vouloir répondre à ce questionnaire qui, nous le souhaitons, nous aidera à mieux nous connaître, et ainsi mieux répondre à vos attentes. A déposer au nom du Comité de Quartier à la Maison Pour Tous Marie Curie avant le 31/12/1999.
Vos motivations pour rester à Celleneuve : proximité du lieu de travail, liens familiaux, équipements du quartier, raisons financières, "ambiance village", le quartier de votre enfance, autres ?................................................................ Renseignements facultatifs : Age : ........................ Nom : ................................................................................. Adresse : .................................................................... Observations, remarques, suggestions, questions touchant le quartier ou le journal du comité de quartier : ............................................................................................................................. ...............................................................................................................................................
Autre animation souhaitée ................................................. Seriez-vous prêt(e) à la préparer avec nous : OUI/NON
Sport et voyages (Page 7)
Après avoir visité 4 fois l'Allemagne, 3 fois l'Espagne, le Canada, l'Italie et la Suisse les années précédentes, nous sommes partis au Québec du 30 juin au 7 juillet 99. Encadrés par J.F. Delmas et Mle M-A. Périé, nous avons participé à d'intéressantes activités :
Hébergés dans les familles de judokas de Beloeil et de Sainte Yacinthe (à l'est de Montréal), nous nous sommes entraînés avec nos nouveaux amis. Deux jours après notre retour, nous avons accueilli à Montpellier nos homologues québécois qui ont découvert notre région. Ils se sont entraînés au dojo (salle de judo) de Celleneuve et ont trouvé jolies l'esplanade et l'église de notre quartier. C'est plutôt rare pour eux de visiter un lieu de plus de 1200 ans ! Ce jumelage a été une réussite pour tous et tout le monde en a été très heureux. - Montpellier - judo -
Les commerçants de Celleneuve sont "bornés". A qui la faute ? (Page 7) Depuis deux décennies une nouvelle forme d'objet est apparue dans Celleneuve au point d'en être envahissante. Je veux parler des bornes qui déclinées sous toutes formes, ont paralysé les entreprises de distributions et de services e ce quartier au point de les étouffer et d'en faire disparaître une partie. S'il est incontestable que la plupart de ces bornes ont leur utilité, l'absence de volonté des pouvoirs publics à compenser les pertes de stationnement sur l'avenue de Lodève, n'en n'est pas moins évidente. De plus, la Mairie de Montpellier et le Conseil Général ont voté favorablement pour l'agrandissement de l'Intermarché de Juvignac. Qu'il s'agisse là d'un vote stratégique, qui permet à la Mairie d'obtenir un abis positif de la C.D.EC. pour la création d'Odysseum, soit. Mais, il eut été opportun à ce moment-là, que nos élus accomplissent un geste envers nos entreprises afin de rétablir l'équité. Nul n'a besoin d'avoir fait H.E.C. pour connaître la fameuse formule "No parking, No business". Il va s'en dire que différentes propositions de parking ont été adressées à la Mairie par notre association, mais en dehors des promesses pré-électorales nos élus n'ont jamais tenté une véritable approche du problème. A cela au moins deux raisons :
L'Association des Commerçants et Artisans de Celleneuve est une organisation apolitique qui se veut ni en opposition, ni servieur des pouvoirs publics. Elle n'a comme objectif que de réunir les antagonismes, elle est citoyenne, c'est à dire qu'elle souhaite participer à la vie de la cité dans la clarté et la bonne volonté. Notre Association désirerait pour commencer le 3ème millénaire sur de bonnes bases, que la Mairie entame un dialogue ouvert en balayant tous les archaïsmes et préjugés à notre égard. Pour ce faire un Conseiller Municipal, motivé, serait le bienvenu dans ce quartier, afin d'établir en collaboration avec les habitants de Celleneuve des projets solides, qui feront évoluer la vie dans cette partie importante de Montpellier. Cela nous permettrait de retrouver une dignité, en service minimum ces dernières années. L'absence de celle-ci, provoque des votes extrêmes, qui ne sont souvent que des cris de détresse. Du fond de nos ténèbres eje pense avoir entendu le Dieu Hadés dire que "les bornes sont faites pour être dépassées". Puisse le Grand Zeus aussi, l'entendre !!! Serge Sayn
Z.A.C. de la Fontaine (Page 8) Les derniers logements en construction sur la Z.A.C. de la Fontaine sont sur le point de s'achever (résidence le Louisiane 60 logements environ, résidence les Cascades près du Comptoir des Eaux, 25 à 30 logements). Ce nouveau quartier qui est rattaché à Celleneuve et dont l'exécution a démarré dans les années 1980 comptera entre 2000 et 2500 habitants. Il s'articule autour de la place Mansart dans un périmètre compris entre la route de Lodève et la rue André Le Nôtre. Il est accolé au vieux Celleneuve du côté de l'école maternelle Pape Carpentier près de l'église, de la rue de la Fontaine et de la Cave Coopérative. La place François Mansart - en zone piétonne - constitue à la fois le centre de la ZAC de la Fontaine et le point de départ d'un petit "ruisseau" artificiel qui s'écoule entre les colonnes reliées d'arceaux illuminés. De nuit le spectable est franchement réussi ! Ce petit "ruisseau" vient alimenter un vrai canal avec biefs et jets d'eau. Toutes ces infrastructures situées en zone piétonne sont très certainement donné naissance au nom de la voie : quai Louis Le Vau. Les plantations et arbustes donnent davantage de contexte au qualificatif de quai. Les constructions autour de la Place et aux abords du canal évoquent quelque peu l'habitat de cité d'antan. tout s'articule d'une existence de vie autour d'une très ancienne fontaine du vieux Celleneuve. Résidences : Fontaine aux Moines, le Clos de la Fontaine, le Bénédiction, le Capucin, la Fontaine aux roses, la résidence du canal, le Mas Cavalier... La municipalité, en juin 99, à la requête des habitants de la ZAC soutenus par le Comité de Quartier, a réalisé sur la place Mansart une aire de jeux pour enfants avec toboggans et bancs publics pour les parents, le tout clôturé. Un plateau multisports, également demandé, verra le jour fin 1999, début 2000, dans un parc public qui portera le nom de Parc Edouard André. Ce parc ouvert aux sportifs (cycles, footing) comme aux parents promenant leur bébé apportera une note de verdure et de repos dans l'ensemble de la ZAC où le béton prédomine. Il se situera derrière le Mas Cavalier et s'étirera jusqu'à l'ANPE sur une superficie de 5000 m² environ, surplombant le carrefour Willy Brandt. Le souhait immédiat des habitants de la ZAC et du voisinage est de faire vivre la place Mansart. Pourquoi pas, la tenue d'un marché hebdomadaire, une foire aux livres ou aux cartes postales une fois par an, peut-être même une foire exposition d'animaux domestiques et familiers avec concours, ou d'autres animations... ? Alors unissons-nous et oeuvrons tous ensemble dans ce sens. Le Comité de Quartier est ouvert à tous pour recueillir vos suggestions. Faisons en sorte que cette belle place s'améliore en culture et en animation, ce qui devrait encourager des commerçants à s'y installer pour de bon. - J. W.- |
Le mot du Président (Page 1) L'urbanisation à Celleneuve. Cette année 2000, toute notre attention est portée sur l'aménagement de certaines parties de notre quartier. Nos préoccupations, nous amènent à réfléchir sérieusement et à proposer un aménagement global du quartier. Celleneuve, sans projet global de l'Espace Public (rues, places, espaces libres...) a vu l'implantation de la ZAC La Fontaine, qui entretient peu de lien véritable et direct (par ses accès) avec le centre ancie. Celleneuve est traversé de toutes parts par l'automobile (la circulation) sans aménagement pour la canaliser, et la maitriser. De plus, certaines parties encore vierges ou vertes qui pourraient voir la création d'espaces verts et naturels, seront certainement voués à l'urbanisation, à la construction en rendant l'équilibre ; espaces naturels libres / espaces construtis, plus incertain. A ce sujet, nous nous préoccupons depuis le début, et à votre demande, de l'aménagement de l'ancien terrain de la CRAM (parallèle à l'Esplanade Celleneuve). A la dernière réunion d'information publique, du 23 juillet 99, le projet d'aménagement nous avait été présenté et il comportait l'implantation des éléments suivants :
A ce jur, nous n'avons aucun projet en main qui nous détaille :
Le Comité de Quartier a récemment demandé, la communication d'un projet d'aménagement cohérent d'ensemble. Pourquoi se préoccuper de ce projet (comme des autres) ? C'est pour des raisons liées à :
Beaucoup de questions sur l'évolution et la gestion de cette partie de quartier de Montpellier. En tant que relais avec les élus, le COMITE DE QUARTIER, renouvellera plus précisément sa demande concernant ce sujet et vous tiendra informé du résultat des réponses. - Pierre-Jean Rey -
Montpellier au quotidien (Page 2) En réponse au questionnaire proposé par notre journal dans sa dernière édition quelques Celleneuvois ont déclaré ne pas avoir connaissance des fiches de "Montpellier au quotidien". Des fiches avaient toutefois été remises à chaque participant à l'Assemblée Générale en début d'année. Notre journal réserve souvent une rubrique à cette activité de notre comité. Ces fiches nous permettent de connaître les travaux à exécuter dans le quartier par les services municipaux. Elles peuvent être retirées à la Maison Pour Tous. Ci-joint un exemplaire qui pourra être utilisé puis déposé à la MPT Marie Curie au nom du Comité de quartier de Celleneuve. Nous avons pris en considération les demandes qui nous ont été adressées au cours de la dernière période. Les services municipaux sont intervenus pour des travaux divers tendant à améliorer la vie quotidienne des habitants dans des domaines très différents : hygiène, sécurité, entretien, voirie, etc... Par exemple :
Cette liste non exhaustive démontre l'importance de ce secteur d'activité au sein du comité de quartier. La participation de la population nous est indispensable. vous nous avez livré des idées au travers du questionnaire nous en tenons compte et vous en rendrons compte.
Celleneuve Marche (Page 2) Créé en 1991 dans le cadre des activités du comité de quartier, le club de marche a pris son rythme de croisière depuis déjà quelques années. Fort de plus de 40 adhérents, ce groupe est très solidaire et l'ambiance des plus conviviale qui y règne plaît à l'ensemble des participants. Les sorties ont lieu les mardis et samedis avec départ à 14h de l'Esplanade. De plus 2 marches mensuelles d'une journée entière agrémentent également le programme. Les distances parcourues se situent entre 8 et 10 kms pour l'après-midi et entre 15 et 18 kms pour une journée. L'ambiance est des plus conviviale. Ces sorties permettent de mieux connaître notre campagne environnante et d'apprécier les beautés du paysage de notre département. Le contact humain ainsi que les conversations et échanges d'idées qui en découlent ne sont pas le moindre plaisir de ces sorties à caractère familial. Enfin, un merci particulier à ceux qui guident le groupe après avoir repéré à l'avance les jolis coins générateurs de merveilleuses ballades. - N. N. -
Bilan des réponses au questionnaire (Page 3) A ce jour, il y a eu 25 réponses émanant de toutes les parties du quartier et de toutes les classes d'âges, de 21 à 81 ans (30% de moins de 50 ans, 30% de la cinquantaine, 40% de plus de 60 ans). Parmi les réponses propres au Comité de Quartier Le journal convient à 80% mais 76% ignoraient l'esistence des fiches "Montpellier au quotidien". Pour les animations réalisés par le Comité de Quartier beaucoup d'entre vous les connaissent et, même s'ils n'y ont pas participé, souhaitent qu'elles continuent !!! Nous espérons que c'est pour y participer par la suite ! Parmis les observations, quelques uns nous encouragent à continuer, certains font des propositions nouvelles : théâtre, concert à l'église, grande kermesse sur la place Mansart, marché... Autant de contents que de mécontents. D'autres enfin ont propsé leur aide et lors de l'Assemblée Générale, "6 nouveaux" ont intégré le conseil. Qu'ils soient les bienvenus. En ce qui concerne le quartier lui-même Globalement il est jugé agréable par 76%. Si l'on y regarde de plus près, parmi ceux qui ont répondu aux questions précises, il y a une majorité de satisfaits pour les lieux d'accueil de la petite enfance (85%) pour les espaces jeux des enfants (65%) et les commerces (68%). Mais il y a une majorité d'insatisfaits pour les espaces réservés aux adolescents (77%), les espaces verts (59%) et les places de stationnement (55%). Autant de contents que de mécontents en ce qui concerne les poubelles et le nettoyage, pas de problème pour l'éclairage mais le gros problème semble être la circulation : 74% de mécontents signalant tel ou tel endroit qui présente un réel danger. Lors du dernier conseil, tenant compte de ce dépouillement, une "commission urbanisme" a été créée pour tenter de résoudre ces problèmes. On y étudiera : circulation, parking, espaces verts, trottoirs, poubelles... Au cours de la première réunion, le problème de la circulation a été étudié, deux points nirs apparaissent : La route de Lodève depuis l'Esplanade jusqu'à la rue Zammenhoff. Ne pourrait-on ps y créer une "zone 30" : limitation de vitesse à 30km/h avec des aménagements ? La partie de la rue Marcellin Albert, entre la place Henri IV et la rue de la Condamine : nombreux passages entre les deux écoles . N'y aurait-il pas intérêt à la mettre à sens unique ?
Les souterrains de Celleneuve (Page 6) L'origine carolingienne du village créé sous l'empereur Charlemagne a doté Celleneuve de quelques curiosités historiques, par exemple les souterrains bâtis au tout début du Moyen Age. Des travaux de voirie récemment effectués route de Lodève, sur le trottoir à hauteur du n° 33 ont permis la mise à jour de l'un de ces passages secrets. Ils sont bâtis en forme de voûte à demi cintrée en pierres calcaires. Un homme peut y circuler debout. Une autre découverte avait été réalisée au cours de travaux au n° 41 de la même voie qui ont entraîné la chute d'une clé de voûte de ce même passage qui paraît suivre la même orientation le long de la route nationale et qui sert d'égout. Les gens du voisinage se souviennent qu'une charrette entrant dans la cour du n° 43 avait vu ses roues disparaître dans une profonde excavation due à la rupture de la voûte d'une galerie. Avant la réparation, des gens ont parcouru le souterrain jusqu'à la hauteur du bureau de tabac. Là, il obliquait en travers de la route sur la gauche. De l'autre côté de la route de Lodève à une vingtaine de mètres à droite à la sortie du village, il existe une autre galerie à voûte arrondie. Il y circule un courant d'eau de 60 cm de hauteur en direction de Juvignac. Au château de la Mosson, un autre réseau prend naissance pour aboutir au Château de Bionne. Il a été parcouru par des jeunes de Celleneuve qui sont encore parmi nous, dont Monsieur Raoul Arnaud et Monsieur Maurice Thomas qui en ont fait l'exploration à la lueur d'une bougie. C'est en 1702 que Bonnier de la Mosson devint propriétaire du domaine situé en bordure de la rivière. Il y avait en place un très beau château féodal avec remparts et quelques tours branlantes construites au début du 7 ème siècle, lors des guerres entre les Wisigoths occupant le sud jusqu'aux Pyrénées et les rois Francs qui tentaient de les refouler vers l'Espagne. La reine Brunehaut, épouse du roi Sigisbert était propriétaire du château. C'est certainement à cette époque qu'ont été construits ces passages dont les entrées sont tenues secrètes. - Jean Poulier -
Exploration des souterrains (Page 6) J'avais environ 14 ans lorsque j'ai exploré et parcouru dans toute sa longueur le souterrain qui va du château de la Mosson au château de Bionne. Lors de cette aventure, car il s'agit d'une aventure, nous étions quatre garçons : Ortis, Malaviale, Arnaud et moi. Nous avions entendu parler de ce passage datant du Moyen Age et nous étions curieux. Cette expédition était inconsciente car notre équipement se composait d'une simple bougie et d'une boite d'allumettes. Ce tunnel bâti au Moyen Age est totalement dans le noir. Il est construit avec de belles pierres, avec une voûte romane mais à plusieurs endroits il y avait des éboulis, des affaissements. Il fallait passer à quatre pattes. Nous avons trouvé aussi de fortes infiltrations d'eau et de grosses racines. De nombreux lapins et des rats sont partis devant nous, mais nous avons eu quelques frayeurs en apercevant de gros serpents près de nos pieds ! Certainement de grosses couleuvres. Une telle rencontre donne toujours un certain frisson surtout quand on marche courbé. Alors que la bougie était devenue toute petite, nous avons trouvé une sortie. Une fois à l'air libre, nous avons promis de ne plus recommencer. Il fallait être fou pour faire cela. Mais plus de doutes, les souterrains du château de la Mosson existent bien. - Récit recueilli par Jean Poulier auprès de Monsieur Maurice Thomas, Celleneuvois -
Flash Infos (Page 7) Quartier de la ZAC de la "Fontaine" Les dernières constructions de la ZAC seront terminées d'ici le début de l'année 2001. La dernière tranche en cours, de 24 logements en PLA, constitue l'ensemble "La Cascade". Elle se situe derrière le Comptoir de l'Eau entre la cave coopérative et l'allée simon Vouet, près du parking qui donne sur la rue André Le Notre. Les travaux seront terminés fin février 2010. Les travaux du plateau multisports que les habitants avaient souhaité voir réaliser pour les adolecents, et pour lequel le Comité de Quartier avait apporté son soutien auprès de la municipalité, sont bien avancés. Cette structure est construite à proximité de l'ANPE, un peu à l'écart des habitations (résidence du Mas de Cavalier). Le parc Edouart André qui intègre ce plateau multisports voit le jour au même rythme que l'avancement des travaux. On peut déjà dire que certaines parties de ce parc seront une réussite sur le plan de l'esthétique et du parcours pédestre et cyclable dessiné au gré des courbes du terrain. Le point culminant de la butte, bien aménagée, permettra d'admirer un panorama en direction des hauteurs de Gignac. Ce sera un lieu où il fera bon courir, promener les petits enfants ou nos compagnons à quatre pattes, voire faire une "petite causette" entre personnes âgées en quête de calme et de sécurité. Le parc sera mis à disposition du public, fin avril-début mai 2000.
Avenue des moulins, quartier du séminaie, près du cimetière Enfin une affectation au bâtiment où se situait il y a moins de huit ans l'annexe de la préfecture. L'état d'abandon avancé du bâtiment attirait SDF et autres. Après réhabilitation, le Conseil Général en a fait la Maison des Organismes ce qui redonne à ce lieu un aspect positif et volorisant.
Avenue de Lodève, allée de Paris. (ancien terrain de la CRAM) Le programme d'aménagement d'ensemble "allée de Paris" a été retenu en séance de conseil municipal du 20 février 2000. Il accueillera, enplus du bâtiment de la CAF les équipements publics annoncés, à savoir : logements, parkings, espace vert, voirie, réseaux divers.
Domaine Bonnier de la Mosson En séance du Conseil Municipal du 20 février 2000 a été retenu, aussi, l'aménagement de la place d'entrée de la Conciergerie du domaine Bonnier de la Mosson, située avenue de Lodève fce au marché aux puces.
Souvenirs, souvenirs (Page 7) Jean POULIER nous a brusquement quitté. Parmi nous, il était la mémoire vivante de Celleneuve. C'est lui qui, le premier, nous a signalé que 1999 correspondait aux 1200 ans de Celleneuve et nous a encouragé à fêter cet anniversaire. Très souvent, pour le journal, il rédigeait un article relatif à l'histoire du village ou aux variétés d'arbres qui nous entourent. Dans ce numéro, nous pouvons lire l'un de ces écrits et nous disposons d'un autre à paraître dans le prochain. Lors du dernier conseil, il était là, toujours actif, prêt à parler avec enthousiasme de tous les sujets. Son absence est tristement ressentie par tous, mais son souvenir restera parmi nous. Que cet article soit pou nous l'occasion de renouveler à sa femme et à sa famille nos condoléances attristées.
Roger SERRE fut longtemps un membre actif du Comité de Quartier, participant à beaucoup de ses activités. C'est lui qui a «lancé les puces de Celleneuve ». Il en parlait depuis pas mal de temps et grâce à son ardeur, dès le début, ce fut un succès. Le jour J, il régnait sur l'Esplanade, son grand chapeau était un repère, c'est vers lui qu'on allait s'il y avait un problème. Suivant ses disponibilités, il participait au club de marche ou flânait sur l'Esplanade auprès des joueurs de pétanque. Mais depuis quelques temps, trahi par ses forces, il du limiter ses interventions et même sa présence aux « boules » se fit rare. Entouré des siens, il supporta de sérieux ennuis de santé qui l‘emportèrent trop vite sans lui laisser le temps de profiter de sa retraite. Que sa femme et tous les siens soient assurés de notre tristesse et du souvenir qu'il nous laisse.
Assemblée générale du 7 janvier 2000 (Page 8) Après le bilan financier qui s'avère positif, les diverses animations sont évoquées :
Pour les "petits travaux", le fonctionnement de Montpellier au Quotidien est précisé. Les travaux importants sont signalés, qu'ils soient déjà réalisés, en cours ou à venir... A la suite du questionnaire paru dans le dernier journal, un rapide bilan des réponses est présenté (voir article détaillé à ce sujet) On procédera alors à l'élection du nouveau conseil : 2 anciens nous quittent (mais continuent à nous aider ponctuellement) 2 sympathisants confirment leur adhésion.
Puces d'automne (Page 8) Le 11 novmebre ernier se sont déroulées les "puces" de Celleneuve. Cette animation est maintenant bien connue des Cellenevuois et même des gens de l'extérieur. En effet, dans une ambiance active et bon enfant, plus d'une centaine de participants ont déballé leur marchandise ce jour-là. Nous espérons que vous serez aussi nombreux au cours des prochaines "puces de printemps" le lundi 8 mai 2000. Cette animation entièrement gratuite ne peut se réaliser que grâce aux bénévoles du comité et à la compréhension de vous tous qui acceptez de partager l'espace et de laisser l'esplanade aussi propre qu'en arrivant. Merci et à bientôt. - R. N. -
Loto (Page 8) C'est le 12 décembre que le loto traditionnel nous a réuni cette année. Comme d'habitude : assistance nombreuse, ambiance conviviale et détendue, lots bien garnis. Mais il y eut quelques nouveautés ; les consolantes ne contenaient pas de la nourriture pour le corps. . . mais pour l'esprit et il y eut 2 surprises, grâce aux nomreux dons des commerçants. Quant à la deuxième surprise, elle en fut vraiment une, appréciée par les Aficionados. . .
Galette des Rois (Page 8) Le 14 janvier, à la MPT, une centaine de Celleneuvois : membres du Comité de quartier, de la MPT Marie Curie et de l'Amicale des boulistes se sont retrouvés pour fêter dans la bonne humeur et la gaieté l'année du nouveau millénaire et partager la savoureuse galette des rois accompagnée du verre de l'amitié. L'ambiance était réchauffée par la présence de deux chanteuses qui ont su animer ce moment privilégié en ce début d'année. |
Le mot du Président (Page 1) Un quartier sans commerces Pourquoi pas ? Ne plus se croiser dans la rue en allant chez le boulanger, chez le boucher... Ne plus s'arrêter et discuter des dernières nouvelles du quartier. Ne plus passer de temps à sourire à palabrer, à échanger. Vivre dans un quartier sans avoir jamais besoin de croiser, de se rencotnrer dans l'anonymat... voilà ce qui pourrait nous arriver !!! Cette fiction peut nous montrer à quel point le commerce est indispensable pour l'activité, la vie d'un quartier. Quelle richesse de se dépanner sur place, à quelques pas de chez soi, de se rencontrer, de reconnaître ceux qui comme nous apprécient ce commerce de proximité générateur d'un tissu relationnel et convivial. Bien sûr, pour ça, le commerce doit jouer le jeu de la convivialité, proposer la qualité et des prix attractifs pour permettre aux clients potentiels de consommer sur le quartier. Cette démarche d'ouverture du commerce de proximité ne peut qu'aboutir à créer une dynamique commerciale. A cela doit se développer parallèlement tout un accompagnement : de l'accessibilité, du stationnement, de la circulation piétonne et de sa protection. Pour renforcer ce commerce, le marché est aussi un élément imporant de développement, d'attraction et de dynamisme économique à ne pas ignorer. D'autres exemples de marchés dans d'autres communes ont permis de créer une réelle attraction économique dont peu de commerçants se plaignent ailleurs. La vie d'un quartier passe par l'existence des commerces, ce sont eux qui favorisent l'animation. Nous les remercions de participer par quelques dons, directement ou indirectement aux animations du Comité de Quartier. Essayons ensemble de construire et favoriser ce dynamisme d'identité de quartier. - P.J. Rey -
Montpellier au quotidien (Page 2) Ce secteur d'activités est le lien naturel avec la population des quartiers. Notre comité avec la municipalité s'y implique régulièrement. Le meilleur moyen de répondre aux demandes présentées par le comité de quartier, c'est d'aller sur le terrain. C'est ce que font élus, responsables techniques et bénévoles du comité. En ce qui concerne Celleneuve, s'il y a des imperfections, beaucoup de réalisations importantes, même si elle paraissent anodines, favorisent un mieux vivre dans le quartier. Mais toutes les demandes ne peuvent être prises en compte. Installation d'un abri bus, 29 route de Lodève La présence de commerces, de parkings ou de garages ne le permettent pas à cet endroit. Les arrêts voisins situés à 250 et 300 mètres en sont équipés. Sens de circulation Concernant la mise en sens unique de certaines rues, elle nécessite l'expression d'au moins 70 % des riverains.*La pose de panneaux de signalisation est possible ainsi que la matérialisation au sol. Mais reconnaissona que l'incivisme de certains conducteurs est le plus souvent la cause des riques d'accidents plutôt qu'une signalisation pas toujours bien visualisée ou respectée. Police Tous les problèmes de stationnements illicites, de nuisances, de bruits sont du ressort de la police à qui il faut d'adresser, à plusieurs reprises si nécessaire, ce qui n'exclut pas notre collaboration. Rue du Dr Lachapelle Il y a le cas de l'implantation d'une bordure posée pour la protection des piétons. Cette intervention ne satisfait pas les riverains. D'autres travaux sont donc prévus au budget 2001. ZAC de La Fontaine Beaucoup de problèmes sont posés concernant les containers d'ordures ménagères : emplacements, nombre, non-respect du tri sélectif, etc. . . Différentes dispositions vont être prises, toutefois le civisme des habitants est indispensable. Rue du bassin Des informations qui nous sont parvenues doivent être vérifiées. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut rendre possible la circulation des camions de la SMN pour le vidage des containers, ce qui n'est actuellement pas le cas. C'est pourquoi la pose d'un dispositif anti-stationnement gênant s'impose et sera réalisé.
Aimer vivre à Cellenevue (Page 2) Après une absence presque totale d'une génération pourquoi revenir vivre à Celleneuve ? Il y a évidemment et avant tout une histoire familiale et les liens affectifs mais pas seulement. Le vieu Celleneuve est un lieu privilégié au milieu d'un urbanisme bondissant. Un lieu d'exception dans lequel des bienheureux s'y retrouvent, se parlent, s'apprécient. C'est un quartier populaire, fier de l'être, il est généreux. Des gens différents, venus d'ailleurs et dignes d'attention y vivent avec d'autres implantés ici depuis toujours. Pour celui qui veut s'en donner la peine, c'est ce que l'on ressent en se promenant le nez au vent : Une maman au verbe haut et à l'accent d'ici, réprimande ses enfants joueurs mais imprudents. Derrière eux d'autres enfants sortent de l'école en faisant un bruit bien agréable. . . Des commerçants, qui malgré les difficultés, nous procurent des produits introuvables ailleurs et blaguent avec leurs clients. C'est ça le "village". Quel plaisir de voir renaître des maisons après un long abandon ou un désintéressement sinistre ! Sous le soleil, voir l'église de mes fenêtres que c'est beau !*Hélas cet équilibre est fragile. Il nécessite des efforts et la vigilance de tous. Que longtemps encore des gens qui s'interpellent dans la rue m'informent du temps qu'il fait, avant même que j'ouvre mes fenêtres. - Mr Fabre -
0,15 % (Page 2) Dans le dernier journal, la "commission urbanisme" s'étant penchée sur le problème de la circulation, vous demandait votre avis sur deux points précis :
Seulement 6 réponses sur 4.000 journaux distribués ! ! ! ! ! D'où le titre de 0,15 %. Faut-il en déduire qu'il n'y a pas de problèmes de circulation à Celleneuve ? Par contre ces réponses ont unanimes pour dire OUI à la "zone 30" et largement majoritaire (5 sur 6) pour le sens unique. . .
Z.A.C. de la Fontaine (Page 3) Réalisation en deux tarnches d'une trentaine de logements au 74 route de Lodève, face à la laverie et au parking de l'hôtel studio club. Il s'agit de la résidence "Les terrasses des pins". Les travaux de terrassement ont commencé début septembre. Enfin la fpose d'une petite fontaine d'eau a été réalisée sur la place Mansart à proximité de l'aire de jeux. La déception est grande pour les plus anciens du quartier qui suivant les plans d'origine d'aménagement de la ZAC de la Fontaine et des discours du maire en 1990, pouvaient espérer voir ériger une fontaine digne du nom du quartier, de cette place et des aménagements exécutés à cet effet. Faut-il encore espérer ? Incivisme Nuisances et insécurité : les habitants de la Zac de la Fontaine se mobilisent et s'insurgent devant tant d'incivisme de la part de certains groupes d'adolescents de marginaux et d'adultes quelque peu éméchés par l'alcool à la sortie des bars. Après les propriétaires et locataires de la résidence La Bastide de Celleneuve qui, début avril ont adressé au Maire, à la Police Nationale et Municipale ainsi qu'aux pompiers une pétition, ce sont les autres habitants de la ZAC (résidence du Moine, des Jardins de Mansart, du Rialto...) qui se sont réunis au Clos de la Fontaine en la présence des membres du comité de quartier. Il a été décidé d'une grande pétition à faie parvenir à la Mairie pour demander de faire cesser les nuisances de toutes sortes dont sont victimes les habitants. Les problèmes soulevés et signalés à la Mairie sont pour l'essentiel : Insécurité Circulation et stationnement de véhicules sur la place Mansart, en zone piétonne signalée, par l'accès non cadenassé à hauteur du 80 quai Louis Le Vau. Les piétons, en particulier personnes âgées et enfants en bas âge -pour qui ont été aménagés des jeux-, sont effectivement mis en danger et certains sont amenés à éviter cet endroit à certaines heures de la soirée. Bruits Bruits assourdissants, pétarades dégagées par les pots d'échappements trafiqués de scooters, mobylettes à tout heure du jour et de la nuit qui traversent e t circulent à vive allure sur la place "piétonne" perturbent les habitants, les personnes malades ou fatiguées dans leur repos et sont un réel danger pour les usagers piétons de la place. Dangers Rassemeblements nocturenes d'adolescents, de marginaux autour de packs de bière ou autres alcools sur la place, à l'intérieur de l'aire de jeux pour enfants ou sous la terrasse du réfectoire du Clos de la Fontaine débordent et provoquent tapage nocturne et bagarres conduisant à une situation d'insécurité. Les cannettes vides, des seringues usagées qu'on aperçoit au petit matin dans ces endroits témoignent de cet état de fait. Ce constat est aussi perceptible devant l'école maternelle et dans le nouveau parc Edouard André. Hygiène L'amoncellement d'ordures, de divers "monstres" qui jonchjent la rue F. d'Abray au début de la résidence Les Flamboyants attirent rats et cafards. C'est une situation d'insalubrité que les habitants ne supportent plus. Cette nouvelle pétition signée par une centaine de résidents a été envoyée à la mairie début septembre 2000. A la suite de la première pétition, la mairie et la police ont reçu le 29 mai 2000 le syndic de la Bastide de Celleneuve et un représentant du comité de quartier. Le portail quai Louis Le Vau a été réparé. La police municipale se montre plus souvent en journée. Le comité de quartier continue à suivre ces problèmes de près et attend comme tous les habitants la réaction de la mairie face à la deuxième pétition.
Feu de la Saint Jean (Page 3) Respectant la tradition, le feut eut bien lieu à la date habituelle, même si l'horaire dut subir quelques changements. Maison Pour Tous Marie Curie et Comité de quartier de Celleneuve ont préparé de concert cette animation. A l'issue de la réunion prévue pour le 10ème canton, un apéritif rassembla municipalité et habitants du quartier. Puis ce fut la retraite aux flambeaux, animée par le groupe musical "Bollera Comparsa" qui parcourut les rues du village pour aboutir à l'Esplanade. A la nuit tombante, un grand feu fut allumé, bientôt suivi par le "feu des enfants". Petits et grands sautèrent avec entrain au son du folklore cubain. Oui l'été était bien là et les vacances avec. . . - M. A. R. -
Petite histoire du village (Page 6) Lorsque j'étais tout jeune mes parents habitaient rue du bassin dans le vieux Celleneuve. Au premier étage du bâtiment vivaient « Mourguette » et sa famille. La pièce principale de son logement était une grande cuisine dotée d'une cheminée basse avec feu de bois souvent entretenu. Une grande partie de la semaine cette pièce était un atelier de modiste car la fille aînée fabriquait des chapeaux pour dames : en paille, en feutre, avec rubans ou fleurs et même des plumes. Mais le samedi après midi le décor changeait. La grande table ronde tirée vers la cheminée portait un tapis vert et un jeu de cartes. Quatre vieilles femmes très sérieuses prenaient place sur les chaises. Il y avait dame « Mourguette », Justine, Elise et Marie. La langue occitane était de rigueur plus que le français mais uniquement le patois du pays ! Ces dames organisaient tous les samedis un tournoi de « manille », un peu à la manière de Pagnol. Bien installée devant le tapis, dame « Mourguette » sortait alors de son tablier une petite tabatière en argent, contenant du tabac à priser, les autres dames en faisaient autant. Avant le premier tour de cartes, une pincée de tabac disparaissait dans les narines, on respirait fort et la partie pouvait commencer. De temps en temps, de grands mouchoirs étaient sortis ostensiblement pour évacuer le tabac et renouveler la prise. Les pauvres mouchoirs devenaient assez rapidement marron foncé. Mais personne ne se sentait gêné, tout cela était normal dans ce petit comité. Vers la fin de la partie, il était difficile de trouver une petite surface propre et les tabatières se vidaient. Je n'ai pas très bien compris le jeu de la Manille mais je sais que ces dames n'hésitaient pas à « s'enguirlander » pour la moindre faute ; toujours en patois, cette langue qui permet excès mais avec le sourire. Puis venait une pause café, la cafetière étant en permanence dans la cheminée. Ces tournois de Manille font partie du « bon vieux temps » à Celleneuve. Au fait « Mourguette » en patois c'est un tout petit escargot bien rond à l'image de cette charmante dame. - Jean Poulier -
Le golfe du lion (Page 6) Les Phéniciens, grand peuple de navigateurs qui a exploré tout le bassin méditerranéen avant l'ère chrétienne, seraient à l'origine de l'appellation du « Golfe du lion ». Avec leurs embarcations légères, ils naviguaient près du rivage et c'est ainsi qu'ils ont remarqué au centre de la plaine du Languedoc une belle montagne isolée ayant la forme d'un gros animal couché, comme un lion… C'est ainsi que le magnifique golfe clair chanté par Trenet a été baptisé le golfe du Lion au Vième siècle avant Jésus Christ grâce à notre « Pic Saint Loup » ! - Jean Poulier - Les articles "Petite histoire" et "Golfe du lion" ont été écrit pour le journal par monsieur Jean Poulier, membre du Comité de Quartier récemment disparu. Nul doute qu'ils seront appréciés par les lecteurs.
Projets municipaux (Page 6) Réunion du 10ème canton tenu le 23 juin à la MPT Marie Curie avec monsieur le Député-Maire G. Frêche. Précisons d'abord que parmi tous les sujets évoqués ce jour-là, seul ceux ayant trait au quartier sont évoqués dans ce compte rendu. Dans son discours initial G. Frêche annonce : La MPT Marie Curie sera agrandie de 300 m² et 80 places de parkings seront créées le long de l'allée Pierre Carabasse, entre septembre et décembre 2000. Sur l'ancien terrain de la CRAM, une bande sera aménagée en espace vert, le long de l'école Léo Malet. Une réunion est proposée en septembre au comité pour faire le point sur ce terrain. Le château Bonnier de la Mosson et son parc seront remis en état. Les travaux débuteront en 2000 et dureront 10 ans. Le "Parc 2000" sera créé entre La Paillade et Cellenevue, rue Petipas sur une surface de 14 ha. Il procurera 1000emplois. La ligne 3 du tramway, prévue en 2007, reliera St Georges d'Orques à Palavas en passant par Celleneuve. A partir de questions posées dans l'assemblée, les précisions suivantes sont apportées : Un agrandissement sera réalisé à l'école Pape Carpantier en 2001. Le terrain de foot du collège St Roch devrait bientôt pouvoir être utilisé par les jeunes du quartier à certaines heures. Pour éviter des regroupements bruyants sur la place Mansart, les emplacements inoccupés, prévus initialement pour de socmmerces, sernt fermés et proposés à des associations. Le déivelé du carrefour, avenue de la Liberté et rue des grèzes, est toujours prévu mais son inauguration est repoussée en 2003 ou 2004 ! ! ! - M. A. R. -
Anecdotes historiques (Page 7) La chapelle « Bonne Nouvelle » était située à l'emplacement de l'actuel collège St Roch. Elle fut léguée aux dominicains en 1632 par l'archidiacre Pierre Darles qui l'avait fait construire en 1612. Elle devint un lieu de piété fréquenté par les fidèles de la ville, dont des personnages importants. Certains voulurent y être enterrés. On voit les Pénitents Blancs y faire des pèlerinages en partant de la chapelle Sainte Roy à pied, vers une heure et demie de l'après midi et rentrer fort tard le soir, après avoir fait l'aller et retour en s'arrêtant à la croix de la piscine. Le manuscrit de Pierre Serres parle de la procession du 15 août 1632 faite à la suite de l'épidémie de peste de 1629, et surtout de celle du 8 septembre 1654 qu'il décrit longuement ans son « histoire de la compagnie des pénitents de Montpellier », il y avait, au cours de ces cérémonies, un concours de peuple extraordinaire sur tout le parcours et à la chapelle. L'affluence vers Bonne Nouvelle fut telle que l'on dut agrandir l'édifice en 1675. Les Dominicains, objets de tant de prévenances et de succès, furent en conflit avec tel ou tel curé de Celleneuve, comme Jean Durieux, qui n'acceptait pas de les voir attirer par les gens tandis que son église se vidait. Et surtout, les religieux enterraient des gens dans leur chapelle ce qui enlevait une partie du casuel au curé… D'où plusieurs recours à l'évêque (1640, 1647, 1659, 1671). Le prieur voulait aussi y aller en procession affirmant que cette chapelle était sous la dépendance de l'église paroissiale. L'on arriva à un compromis approuvé par l'évêque en 1674. Les hostilités reprirent avec les curés Louis et Jean-Antoine Jourdier, deux frères, de 1710 à 1727. Un curé « en prison » au Séminaire En 1704, on accusait Antoine Mandevile, natif d‘Aigues-Mortes, curé depuis 27 ans, de faire bien mal son devoir. Celleneuve comptait alors de 70 à 75 familles. « Nous avons enjoint au curé sous peine de suspense pour bonnes et valables raisons à nous connues d'aller passer trois mois en retraite en notre séminaire pour y prendre l'esprit de son état »… Poète occitan et curé de Celleneuve A la veille de la révolution, Celleneuve est une paroisse qui compte 350 habitants ; son curé est à la portion congrue. Parmi les curés de Celleneuve, il en est un très célèbre : l'abbé J.B. Favre de Saint Castor, fameux auteur occitan, étudié par Marcel Barral et le Roy Ladurie. Il fut nommé au prieuré de sainte Croix de Celleneuve qui dépendait de l'abbaye d'Aniane, par l'évêque de Montpellier au nom de l'évêque d'Aniane pour lors évêque de Macon le 11 octobre 1780. L'abbé y écrivit sa dernière œuvre sous le titre de « l'Enéide de Celleneuve ». Il y mourut le 6 mars 1783 à l'âge de 55 ans, ayant pris froid lors d'une visite faite à un mourant. Il fut inhumé dans le chœur de l'église sous le banc des chantres précise son acte de décès. Dans ses lettres d'avril 1781, il qualifie « son troupeau » qu'il prépare à Pâques de « très difficile ». Il se plaint « de déboursez qu'il a fallu faire dans ce bénéfice sans en tirer rien ». Il déclare en octobre 1781 « j'aurai probablement abondante récolte de vin… Nous avons pour recueillir les fruits le plus beau temps de la nature… Rien de plus riant que nos vendanges.». « Les gens d'ici sont des espèces de Macassars (indiens) dont je ne sais comment je suis devenu l'idole.». La fête des lavandières Pour la fête de la Sainte Croix de Celleneuve, on célébrait autrefois la corporation des lavandières et des bugadières qui offraient ce jour là à domicile le pain béni et fougassets et dont le produit collecté permettait d'organiser le dimanche suivant un banquet présidé par les autorités légales. - Louis Segondy -
Judo Club (Page 8) En cette année 2000, quatre jeunes du Montpellier-judo ont porté haut les couleurs de Celleneuve. En effet Nathalie Quinquis et Kévin Le Goff ont remporté les titres de champions du département et de région dans la catégorie benjamin (12-13 ans). Il en est de même pour Ophélie Lopez et Fabrice Lamouroux dans la catégorie minime (14-15 ans). Ces titres sont le résultat d'un entrainement "compétition" dirigé par mesdemoiselles Amans et Bacha. Il faut aussi signaler que Jean-Philippe Gentil a remporté le titre de champion de France senior en 2ième division, il va maintenant combattre dans la même catégorie que David Douillet, champion olympique. |
Le mot du Président (Page 1) Qui sommes-nous, d'où venons-nous, que faisons-nous ? petit essai d'analyse sociologique à partir des résultats du recensement de 1999. Cette petite étude porte sur les Iris (découpage INSEE) "Celleneuve", "Les Tonnelles". Combien sommes-nous ? 5.332 habitants, soit 2,3 % de la population montpelliéraine. Une population plus âgée que la moyenne montpelliéraine, les moins de 25 ans représentent 12 % des celleneuvois pour 21 % en ville, les plus de 60 ans 22 % pour 19 %. Pas de centenaire en 99 (il y en avait 39 à Montpellier) mais 9 personnes avaient 95 ans ou plus. Plus de femmes que d'hommes (55 %) : ce n'est pas très original, surtout chez les plus de 60 ans (61 %). . . Faible proportion d'étrangers (7 %) : 11 % à Montpellier. Les enfants de 0 à 15 ans et la formation 165 enfants ont moins de 2 ans, 189 enfants sont à l'âge de la maternelle, les petits bouts sont proportionnellement plus nombreux qu'en ville. Par contre les enfants d'âge du primaire (236) et du collège (223) sont proportionnellement moins nombreux qu'en ville. La proportion d'étudiants habitant sur le quartier est faible. Pour ceux qui ont terminé leurs études, le niveau de formation est le suivant :
Pas d'écart significatif pour notre quartier et comme Montpellier a été qualifiée de surdouée, nous voilà rassurés. . . Quelles sont nos activités, quel est notre statut professionnel ? Sur 2030 actifs ayant un emploi : 92 % sont salariés (89 % sur la ville) 8 % non salariés (11 % sur la ville). Sous quel statut ou catégorie travaillent les salariés ?
Les autres catégories ne sont pas significaives (moins de 100 personnes) ; Celleneuve a les mêmes caractéristiques que la population Montpelliéraine. Les non salariés Un peu plus de travailleurs indépendants (57 %) et moins d'employeurs (39 %). Comment sont répartis les demandeurs d'emploi ? ils étaient 547 dont 309 depuis plus d'un an, 62 de moins de 25 ans, 435 de 25 à 49 ans et 50 de 50 ans et plus. Autant de femmes que d'hommes. D'où venons-nous ? Où étions-nous en 1990 (dernier recensement) ? 31 % seulement occupent le même logement qu'en 90 : le renouvellement est plus important que sur la ville (69 % Celleneuve, 66 % sur la ville). Où habitions-nous en 90 ?
Que faisons-nous ? Sur 4.577 personnes de + de 15 ans : 2.580 actifs, soit 56 % (48 % à Montpellier) 1.997 inactifs, soit 44 % (52 % à Montpellier) Parmi les actifs : les chômeurs représentent 15 % (22 % en ville) : un niveau de chômage nettement moins élevé qu'ailleurs. Chez les inactifs :
Ces chiffes parlent d'eux-mêmes : nous sommes beaucoup plus nombreux à bénéficier de la retraite qu'à faire des études. . . - J. T. R. -
Montpellier au quotidien (Page 2) Les quartiers contribuent à faire une belle ville et inversement. Mais à certaines conditions, par exemple :
Celleneuve Notre quartier poursuit son extension. Cet état de fait se justifie par la construction de plusieurs tranches de logements à la Zac de la Fontaine. Les logements publics et privés en construction sur le terrain du centre de réinserion professionnelle (CRAM) avenue de Lodève, auxquels il convient d'ajouter le transfert de la Caisse d'Allocation Familiales vont modifier l'aspect de ce secteur. Il s'agit de réfléchir à la création de nouvelles structures d'équipements adaptés et d'accueils pour toutes les couches de la population : adultes, adolescents, enfants en bas âge. Le stationnement est à résoudre. Sur ce plan nous sommes déjà en difficulté. Pour une vie normale dans le quartier, faut-il mettre à exécution le parking souterrain à l'esplanade dont Monsieur le Député-Maire aime à rappeler le projet qui permettrait le stationnement de 400 voitures ? Avec le secteur d'activité de notre comité de quartier "Montpellier au quotidien", nous sommes à l'origine de la réfection du réseau des eaux pluviales dans la partie basse du quartier. Donc plus d'inondations dont étaient victimes les riverains. Avec la participation active de la population des problèmes d'hygiène dont été résolus à la Zac de la Fontaine. Année 2001 Au cours d'une réunion avec le secteur municipal concerné, information nous a été donnée sur l'inscription au budget de cette année de travaux imporants pour notre quartier :
Toutes vos demandes peuvent nous être transmises. Déposez-les à la MPT Marie Curie en précisant "Montpellier au quotidien".
Projets et réalisations (Page 3) Annonces faites par Monsieur le Maire lors de la réunion du 28 février 2001 Tranmway Alors que le passage de la 3ème ligne par Celleneuve avait été plusieurs fois annoncé, il serait maintenant question que cette ligne passe par La Mosson - Alco -Le Petit Bard et non par Celleneuve. Par contre la ligne 1 serait prolongée de La Paillade à Celleneuve. Devant un tel changement, le Comité de Quartier demande une réunion des habitants de Celleneuve comme cela a été fait dans d'autres quartiers. G. Frêche propose d'en faire une en avril (2001 ?). Domaine Bonnier de la Mosson Le domaine appartient maintenant entièrement à la mairie. Son aménagement complet sera effectué sur une période de 6 à 12 ans pour une somme de 150 à 200 millions d francs afin d'en faire le poumon vert à l'ouest de Montpellier. Sont prévus à la fois la reconstitution de certains aménagements du 18 ème siècle (bassin, intérieur du château…) et l'installation d'autres lieux d'activités propres à notre siècle (parcours sportif, centre équestre…). Pour les habitants du quartier une passerelle sera construire au dessus de l'avenue de la Liberté, permettant de relier le square E. André au parc Bonnier de la Mosson. Voirie Le dénivelé du carrefour de l'avenue de la liberté et de la rue des Grèzes sera prévu au budget 2002. Le cas de l'avenue des moulins sera étudié. L'éclairage du quai Louis Le Vau sera revu. Une fontaine sera construite sur la place Mansart. Autres travaux Pour les écoles, l'aménagement de l'école marternelle Pape-Carpentier sera poursuivi et la clôture de l'école élémentaire Léo Malet sera rénovée. L'utilisation du terrain de foot du collège Saint Roch par les jeunes du quartier est à l'étude. Un "club house" sera construit sur l'esplanade pour les boulistes. Des aménagements seront faits pour les logements sociaux du quartier (520 pour le 10e canton). L'aménagement du parc 2000, entre Celleneuve et La Paillade sera terminé en 2003. Enfin, ultérieurement, pourquoi pas une OPAH sur Celleneuve, un parking souterrain sous l'esplanade et l'achat du château de la Piscine. - M. A. R.- Police de proximité Jusqu'à présent l'organisation de la police était très centralisée. Devant l'augmentation rapide du nombre de délits (multiplié par 7 en 40 ans), les services de police ont du s'adapter en donnant plus de responsabilités aux commissariats de quartier. Montpellier a été divisé en 6 secteurs, chacun doté d'un commissariat. Celleneuve dépend du secteur Ouest dnt le siège est situé n° 567 le Grand Mail à La Paillade. Ce secteur est lui-même divisé en 3 sous-secteurs et 12 "quartiers". Celleneuve est formé de 2 de ces "quartiers" : Celleneuve Nord et Celleneuve Sud. Chaque quartie comprend une équipe avec un responsable. Ces équipes ont missions à la fois de préventions et de sanctions ; elles circulent sur le terrain, cherchent à être à l'écoute de la population et pour cela sont en lien avec tous les acteurs de terrain. Ce dispositif est fait pour raccourcir le circuit de communication et en améliorer l'efficacité, mais ne pourra fonctionner vraiment qu'avec la participation de tous. Il ne faut pas hésiter à signaler tout ce qui vous paraît anormal. - M. A. R. -
Informations Flash (page 3) La Cascade Construction de 24 logements par ACM. Les travaux de construction de cet ensemble immobilier, est situé derrière le Comptoir des Eaux et au bout de l'allée simon Vouët. Le gros oeuvre est terminé, couverture comprise. Pour la rentrée de septembre 2001 la livraison des logements aux locataires semble tout à fait réaliste. Les Terrases des Pins I et II Contruction de 32 logements collectifs et 4 individuels par la Société héraultaise d'Economie Miste de Construction. Le chantier avance à grands pas. Lotissement "Le Prado" sur l'ancien terrain de la CRAM Construction en cours par l'ACM (ex OPAC) de la résidence "le Gréco). 14 logements en PLA donnant sur l'éllée de Paris. Les travaux d'aménagement du lotissement par ACM, voiries, éclairage public etc, devraient démarrer vers la fin du 3ème trimestre voire au 4ème trimestre 2001. Les bureaux de la Poste rue Zamenhoff, entre Norma et Malin Plaisir Fini les longues files d'attente devant le guichet depuis qu'un nouveau bureau de poste a été ouvert dans le quartier du Petit-Bard - Pergola. Le parking se trouve également plus accessible.
Marcellin ALBERT, promoteur du mouvement viticole de 1907 (Pages 4 et 5) Rue Marcellin Albert Celleneuve, ex hameau viticole, rappelle le nom de celui qui a été « promoteur du mouvement viticole de 1907 » : Marcellin Albert, né à Argeliers, à une vingtaine de kilomètres au ord de Narbonne. Orphelin de père à 5 ans, dès 16 ans il doit travailler la petite vigne familiale pour aider sa mère. En 1870, bien que dispensé, il s'engage dans l'armée et est envoyé en Algérie. A son retour, il se marie et ouvre un petit café à Argeliers. Sa passion, c'est le théâtre ; il aime les belles tirades et, avec des amis, monte des spectacles au théâtre municipal d'Argeliers. On l'appelle « lou cigal ». Avec sa voix bien timbrée, ses gestes, sa force de conviction, il s'engage, en 1900, dans la défense de la vigne et du vin. A 56 ans, il est devenu le héros, très populaire, de cette révolte des vignerons qui trouve son origine dans l'effondrement, sans précédent, des cours du vin sur plusieurs années : 20 F l'hectolitre de vin en 1900 mais 6 F en 1903, en 1905, en 1906, 7 F en 1907. La crise de mévente a entraîné la misère et la révolte tandis que le vin se jetait dans le ruisseau, servait à éteindre les incendies et que les bars faisaient payer les consommations à la durée. Question 1 : Comment cette crise est-elle arrivée ? A l'aube du 20 e siècle, on a, selon les années, environ 55 M d'hl produits par la métropole, auxquels s'ajoutent 16 M d'hl produits en Afrique du Nord, quand la demande est autour de 60 M. Or au 19 e siècle le Languedoc est devenu une région de monoculture viticole, l'enrichissement a été très rapide, « c'était l'âge d'or ». A ce moment-là on craignait le gel, la grêle, la pourriture, les parasites (mildiou en 1851 et surtout le phylloxera vers 1870). La lutte contre le phylloxera et la replantation ont favorisé la grande propriété, qui se lance dans la course aux rendements. La monoculture s'est renforcée après 1890. En parallèle, le négoce du vin a évolué : développement des importations en provenance de Grèce ou d'Espagne et surtout d'Algérie où a commencé, à partir de 1880, la colonisation viticole, dans de grands domaines produisant du vin bon marché à fort degré d'alcool (14°). La pratique du « coupage » des vins s'est développée. Il suffisait que le midi produise un vin de peu de valeur, à 8°, d'où le développement d'un vignoble de masse. Question 2 : la surproduction, l'effondrement des cours , la mévente du vin : qui cela touche-t-il ? Une large partie de la population du Languedoc, dépend du marché du vin. Les grands propriétaires, même avec des capitaux et des équipements de vinification et de stockage, ont une baisse de la rentabilité des domaines (souvent confiés à des régisseurs). Cela conduit à des baisses de salaires pour les ouvriers agricoles encore très nombreux (une cinquantaine de permanents sur un grand mas) et aussi pour les journaliers. Il y a des grèves en 1905. La situation est dramatique aussi pour les petits propriétaires exploitants qui travaillent eux-mêmes avec leur famille et un ou deux ouvriers. Ils ne peuvent pas stocker, résister aux négociants. En 1901, à Maraussan, ils fondent la première cave coopérative. C'est toute l'économie régionale des villages comme des villes qui est touchée. La crise se répercute sur les fabricants de barriques, de matériel agricole, sur les ouvriers des chais, sur les transporteurs, etc… Question 3 : Comment Marcellin Albert perçoit-il la situation des viticulteurs, quelles sont ses idées ? Dès 1900, il s'engage pour défendre la liberté de distiller les vins difficiles à vendre. En effet, la modification du régime des « bouilleurs de cru » interdit la distillation du vin qu'on ne peut ni vendre ni conserver ! En 1903, lors d'une réunion publique à Argeliers, il entraîne l'unanimité des vignerons sur la demande de la liberté de distiller et aussi sur la défense du vin naturel, contre toutes les formes de falsifications du vin. Depuis des années, une série de mesures législatives ont joué contre les producteurs de vin naturel et raisin frais : • La détaxe du sucre de betterave et l'autorisation du sucrage permettent la « chaptalisation » et la fabrication de « vins de sucre » ; • L'autorisation de vente de vins artificiels (en 1889) fabriqués avec des moûts ou des raisins secs importés, des colorants, de l'acide sulfurique ou de l'acide citrique. C'est à partir de 1900-1903 qu'il a mis son talent d'agitateur au service de ces revendications. Il devient le « prêcheur des platanes ». Abandonnant son café, il se rend, les jours de marché, dans les localités voisines, monte sur une table ou sur un arbre pour s'adresser à ses « frères », de Ginestas, de Bize, etc… à ceux qui sont, de plus en plus, dans la misère. Il a encore le loisir de composer une revue théâtrale « Le songe d'une nuit d'ivresse » où une chanson « La vigneronne » traduit ses inquiétudes : « sans nulle merci, guerre aux fraudeurs et guerre à mort aux exploiteurs ». Question 4 : Quels ont été ses moyens d'actions pendant cette crise et en particulier en 1907 ? Dès 1903, se forme à Argeliers un « comité de surveillance » pour repérer les fraudeurs, les achats de sucre. D'autres comités se forment à Sallèles d'Aude, Coursan… Voyant les grèves des ouvriers agricoles en 1903 et 1905, il reprend l'idée de grève. Il en propose deux, pour faire pression sur le Gouvernement : grève de l'impôt et démission des élus locaux, dans une pétition qui recueille 400 signatures. On peut y lire « vive le vin naturel ! A bas les empoisonneurs ». Tout s'emballe en 1907, quand le gouvernement envoie dans le Midi une commission d'enquête parlementaire. Le 11 mars 1907, partis d'Argeliers, clairon en tête, ils sont 87 à entrer à Narbonne avec une pancarte « mort aux fraudeurs », porter cette pétition à la commission. Le maire socialiste de Narbonne, Ernest Ferroul, dit « Voilà les fous d'Argeliers conduits par l'imbécile d'Albert ». Erreur ! Entre mars et juin 1907, il devient « l'apôtre de la viticulture », « le rédempteur », organisant de ville en ville des meetings de plus en plus suivis. Le 24 mars : 1 er meeting à Sallèles d'Aude. 300 vignerons viennent écouter Marcellin Albert. Le 21 avril : 10 à 15000 personnes à Capestang. Ce jour-là, on y vend le 1 er numéro d'un journal fondé par le Comité d'Argeliers : le TOCSIN, « organe de la lutte viticole ». On peut lire, dans l'éditorial : « Nous sommes ceux qui crèvent de faim !... Nous sommes ceux qui ne veulent pas crever de faim ». Le 5 mai, il y à 80 à 100000 manifestants à Narbonne, accueillis par Ferroul. Le 12 mai, ils sont 160.000 à Béziers, 172.000 à Perpignan le 19 mai, 250.000 à Carcassonne le 26 mai et 300.000 à Nimes le 2 juin. Le 9 juin : 600 à 800.000 à Montpellier, alors ville de 77.000 habitants. Les manifestants sont venus de partout, avec leurs pancartes. Celle de Celleneuve dit « Les malheureux pardonnent au sort, pas à l'injustice ». Pendant ces journées de meeting, Marcellin Albert est au sommet de sa popularité. Il signe les autographes, pose pour les photographes, répond aux journalistes : « Quel mal verriez-vous à ce que nous possédions une sorte de parlement régional, capable de nous représenter et de nous défendre auprès du pouvoir central ? » On l'accuse de séparatisme. Question 5 : comment se sont terminés « les 100 jours de gloire de l'empereur des gueux » ? En fait, il est dépassé par le mouvement. Il y a eu des violences, en mai à Béziers (où les soldats du 17 e régiment ont refusé de réprimer les manifestants), et en juin à Montpellier. Il y a eu des violences, des victimes et des arrestations. Le gouvernement s'inquiète, la grève de l'impôt progresse. Le 14 juin, 445 Municipalités ont démissionné. Le 15 juin, le mouvement viticole se structure en fédérations départementales et en une confédération générale. Pour rétablir la paix dans le Midi et chercher avec le gouvernement les bases d'une entente possible, sur les conseils de ses amis, Marcellin Albert est allé à Paris le 21 juin. Le 23 il a rencontré au Ministère de l'intérieur Clémenceau avec lequel il s'est entretenu. Le 24 il est de retours à Argeliers et le 26 il se constitue prisonnier à Montpellier.
Léo Malet (Page 6) Né en 1909, à Montpellier, une plaque est posée sur sa maison natale dans la rue du bassin à Celleneuve. Autodidacte, il débuta en tant que chansonnier à Montmartre, au cabaret de la Vache Enragée. Il fut ensuite, et tour à tour, employé de bureau, manœuvre, vagabond, journaliste occasionnel (collaboration à l'Insurgé, au journal de l'Homme aux Sandales, à la Revue Anarchiste, etc…), gérant de magasin de modes, figurant de cinéma, crieur de journaux, emballeur (chez Hachette), etc… Poète, il a appartenu au Groupe Surréaliste de 1930 à 1949. En 1942, il fit, dans le roman policier, en publiant 120, rue de la Gare, une « irruption fracassante, apportant un ton nouveau dans ce genre littéraire ». Il fut, en 1948, le premier lauréat du Grand Prix de Littérature policière. En 1958, le Grand Prix de l'Humour noir courrona sa série des Nouveaux mystères de Paris, série dans laquelle il met en scène les secrets de la ville en même temps que les secrets des personnages. Il est entre autre le père du célèbre détective Nestor Burma, interprêté par Guy Marchand dans la série télévisée et mis en image par Jacques Tard dans plusieurs BD ! L'école élémentaire de Celleneuve porte son nom depuis 1996, année de la mort de l'écrivain.
La sécurité (Page 6) Une réunion concernant les problèmes de sécurité à Celleneuve, a eu lieu à la Maison Pour Tous Marie Curie le vendredi 4 mai 2001. Assistaient à cette réunion Mme Pétard, conseillère générale de notre canton, M. Bouille, conseiller général, maire adjoint, délégué à la sécurité, M. Vignal, conseiller municipal, Mme Lombardini, chargée de mission auprès de monsieur Frêche, député-maire, le commandant Escarguel, responsable du commissariat de police de notre secteur à la Paillade. Tous les problèmes de sécurité ont été évoqués et les autorités se sont engagées à prendre les mesures nécessaires. Une réunion doit avoir lieu dans un mois pour faire le point (la date sera communiquée). Le commandant Escarguel nous a indiqué, qu'en cas d'incident sur les biens et les personnes, il fallait IMPERATIVEMENT et JUSQU'A 23 heures, appeler le commissariat de la Paillade aux numéros suivants :
A partir de 23 heures, il faut appeler le commissariat central de Montpellier en composant le 17. En cas de non intervention, surtout notez la date et l'heure de la demande.
Infos sociales (Page 6) SMIC mensuel (Salaire MInimum de Croissance) pour 169 heures de travail (au 01/07/2000).
RMI (Renveu Minimun d'Insertion) au 01/01/2001 :
CSG (Contribution Sociale Généralisée) :
Minimum vieillesse :
Allocation adulte handicapé : 3654,50 Francs Hospitalisation Forfait journalier : 70 Francs depuis le 01/01/1996 ASS (Allocation Spécifique de Solidarité) : 2613 Francs
Bibliothèque "Simone de Beauvoir" (Page 7) La bibliothèque simone de Beauvoir a été créée à Celleneuve en avril 1988, à l'initiative de la municipalité de Montpellier. Elle s'adresse aux enfants et aux adolescents qui peuvent consulter dictionnaires ou encyclopédies, y emprunter des romans, des BD, des documentaires, des ouvrages sur Montpellier et la région ainsi que des revues. Le même genre de livres est proposé aux adultes. Le prêt est de 4 livres et 2 revues pour une durée de 3 semaines. Les enfants sont inscrits gratuitement jusqu'à l'âge de 16 ans. Le tarif « jeune » (16 à 25 ans) est de 40 F (même tarif pour les personnes bénéficiant des minimums sociaux). Pour les adultes, l'abonnement annuel est fixé à 80 F. Se munir d'une pièce d'identité, d'un justificatif de domicile et d'une photo d'identité. Les classes des écoles du quartier sont accueillies à tour de rôle. Suivant l'âge des élèves, il est proposé soit des lectures (heures du conte) soit des animations autour d'un thème ou d'un évènement donné. La bibliothèque est informatisée et fonctionne en réseau avec les autres bibliothèques de Montpellier, notamment la médiathèque Jean-Jacques Rousseau de La Paillade. Un micro-ordinateur permet de consulter les catalogues en ligne dans toutes les structures. Une aide à la recherche documentaire est prévue à la demancee. Rappelons l'adresse de la bibliothèque : Bibliothèque Simone de Beauvoir 39 rue François d'Orsay 34080 Montpellier Tél : 04 67 45 59 12
Heures d'ouverture : Matins : Mercredi (10 h à 12 h 30) – Samedi (9h à 12h) Après-midi : Mardi (14h à 18h30) – Mercredi et Vendredi (14h à 18h) Ecoles sur rendez-vous.
Bienvenue à tous !
Mais qui était PAPE-CARPENTIER ? (Page 7) Madame marie Pape-Carpentier, pédagogue française (La Flèche, 1815 – Villiers-le-Bel, 1878), organisa et dirigea les premières écoles maternelles de France. Dès le début du XIXième siècle, des « écoles à tricoter », puis des « salles d'asile » accueillaient les enfants des familles pauvres des deux sexes âgés de 2 à 6 ans ou 7 ans pendant que leurs parents travaillaient. A partir de 1860, les écoles maternelles sont reconnues en tant de maisons d'accueil à caractère social et charitable ; elles prennent très vite, sous l'inspiration d'une de leurs premières inspectrices générales, Mme Pape-Carpentier, une orientation résolument éducative. Elle créa également l'Ecole normale maternelle de Paris (1848) et publia d'importants ouvrages sur la pédagogie par le jeu et l'expérimentation concrète de l'espace et des objets. Une des premières sensibles aux perspectives ouvertes par « la leçon de choses » elle déplace l'accent mis jusque là sur l'explicitation des usages des choses, vers une approche plus sensorielle (toucher, goûter, sentir, voir, écouter l'objet ou le phénomène que l'on veut connaître) qui convient mieux à de jeunes enfants encore bien éloignés de l'âge de raison. Enfin, la leçon de choses est toujours, en même temps, une leçon de mots. Elle permet de corriger le langage jusqu'à ce qu'il désigne, sans risque d'erreur, la chose même, son exacte réalité, et ses principales qualités. On en voit l'intérêt à l'école maternelle. C'est donc en son honneur que de nombreuses écoles maternelles portent son nom, comme ici à Celleneuve. - R. Naud -
Naissance de La Nacelle Théâtre (Page 7) Cet article pour vous informer que l'association "La Nacelle Théâtre" vient de voir le jour à Celleneuve, dans le quartier de la Fontaine. L'objet de cette association est de développer et de promouvoir la culture théâtrale et de créer des spectacles, soit avec des amateurs, au sein d'ateliers théâtre, soit avec des professionnels dans le cadre de créations théâtrales plus largement diffusées. J'ai derrière moi une assez longue expérience de comédienne, animatrice, metteur en scène, travail que je pratique ici à Montpellier depuis plus de 10 ans. J'ai pu constater à quel point la participation aux ateliers théâtre est épanouissante pour les jeunes et les moins jeunes. Elle développe le sens du contact, de l'écoute et de l'échange ainsi que la responsabilité individuelle au sein d'une équipe. Et voilà aujourd'hui un nouveau départ avec un équipe prête à s'investir. La jeune Nacelle Théâtre n'a ni moyens, ni locaux, uniquement des fortes volontés et une expérience tirée du travail récent avec d'autres compagnies, des maisons pour tous, des écoles, des groupes amateurs. si le projet de "faire du théâtre" comme on dit vous attire, n'hésitez pas, venez nous rejoindre. Nous cherchons actuellement un local dans le quartier. Les arcades de la place Mansart, une fois closes, pourraient nous offir un petit lieu pour accueillir des ateliers par exemple ; ce serait une façon utile de les vitaliser et d'occuper les loisirs des jeunes du quartier peut-être. Ou bien en attendant ces hypothétiqes travaux, une grande remise ou un grand garage ferait l'affaire ; mais y en a-t-il à Celleneuve ? Bref La Nacelle se cherche à l'heure actuelle un berceau, mais néanmoins a déjà fait ses premiers pas en animant des ateliers dans les environs à Saint Gély du Fesc. Et elle attend la possibilité d'agir dans le quartier bien sûr. . . Nous vous donnerons les prochaines informations dès que possible. A bientôt. Nicole Fournière
|
Le mot du Président (Page 1) Lors de l'assemblée générale du 1er octobre 2001 et du conseil d'administration du 5 octobre, Pierre-Jean Rey, très pris par ses occupations professionnnelles, a annoncé q'ui ne souhaitait plus assumer la présidence. Au nom du Conseil et du Comité, la nouvelle équique le remercie pour le temps et l'énergie passés. Il n'y avait pas beaucoup de candidats, il faut dire que ce n'est pas la Présidence de la République, j'ai donc été élu sans opposition. Retraité depuis peu de l'Education Nationale, secteur Formation des adultes, Celleneuvois depuis 1972, j'ai accepté, avec la même équipe que précédemment, de m'impliquer davantage. Quelques projets et intentions discutés lors du conseil et des réunions qui ont suivi :
- Jean Therain -
Maison Pour Tous Marie Curie (Page 2) Une nouvelle directrice, des nouveaux projets. Un lieu convivial pour tous les Celleneuvois. Une nouvelle directrice Véronique Meneux, 37 ans, a commencé sa carrière à Marie Curie en 1988 comme professeur de gymnastique et directrice du centre de loisirs. Elle a animé et dirigé plusieurs Maisons pour Tous dans différents quartiers de Montpellier. Avant d'arriver à Celleneuve, elle était directrice de la MPT des Cévennes. Des Maisons Pour Tous dans chaque quartier, une volonté politique de la mairie 23 Maisons Pour Tous à Montpellier ; elles sont placées sous la responsabilité d'une régie municipale. Le personnel est soit contractuel et salarié de la régie, soit mis à la disposition par la mairie. La présidente du conseil d'administration de la régie est Christiane Fourteau, adjointe déléguée aux Maisons Pour Tous. Pour permettre aux Celleneuvois de traiter les problèmes administratifs, une annexe de la mairie a été mise en place à Marie Curie : 2 personnes assurent les permanences du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 30. Des travaux en cours ou réalisés depuis peu Le transfert du Foyer du 3ème âge Vincent Scotto a permis l'ouverture dans de meilleures conditions du centre de loisires pour enfants de 6 à 12 ans. Entre les deux bâtiments, une salle prévue à ce jour pour le club de pétanque est en cours de construction. Des activités qui se poursuivent : musique, arts plastiques, gymnastique, apprentissage des langues. . . Elles concernent 860 adhérents sur l'année dont 350 enfants. Des panneaux sont en cours d'installation, précisant les projets du mois, les animations prévues pour les enants ou les adultes. Nouvelles orientations
Un grand nombre de projets seront construits avec les différents partenaires associatifs, culturels, économiques du quartier. Le volonté fortement exprimée par la directrice de faire de Marie Curie un lieu ouvert et accueillant, nous incite à être plus présents encore dans l'animation de notre quartier.
Une halte garderie municipale sur le quartier "Les chats bottés" (Page 2) Derrière les jardins du séminaire, des bambins de 3 mois à 5 ans peuvent être accueillis du lundi au vendredi, soit en accueil temporaire (maximun 3 demi-journées par semaine) soit en accueil permanent (mi-temps ou 3 jours par semaine). Ils sont accueillis par une équipe qualifiée : une directrice, une éducatrice et 3 auxiliaires de puériculture. La capacité d'accueil est de 13 places à la demi journée et de 12 places à la journée. La projet pédagogique de cette halte-garderie :
Le foyer d'action éducative (Page 2) Depuis déjà un an, le "Foyer d'Action Educative" relevant du Ministère de la Justice est ouvert au 238 de l'avenue de Lodève. Cette structure qui vise la protection judiciaire de la jeunesse, prend en charge des mineurs, garçons ou filles, placés par le Juge des enfants :
Ces jeunes, en nombre de 8 pensionnaires en moyenne et jusqu'à 14 au maximum, y sont placés :
Ils sont pris en charge à 100 %, hébergés en chambre individuelle, blanchis et nourris. Le Foyer est entièrement ouvert, mais soumis à des horaires de fonctionnement et de fermeture. Il emploie environ 10 personnes : secrétaires, gardien, éducteurs, cuisiniers. . .
Des associations regroupées dans la Résidence Saint-James (Page 3) Quatre associations invitaient les Celleneuvois à pendre la crémaillère au début du mois d'octobre : un lieu commun pour des activités sans liens entre elles. L'association locale des familles de France Réunie autour de trois principes : Entraide, Education, Responsabilisation. Elle se veut être une force de proposition, de défense des intérêts familiaux. Elle assure dans ce local des permanences, des conférences, des soirées débats, de la formation. Pour plus d'informations se renseigner au local. L'association culturelle des Berbères de Kabylie Cette association qui a pour but de promouvoir, faire connaître et développer la langue et la culture "AMAZIGHE", exerce son activité par l'enseignement du Kabyle, l'initiation musicale, mais aussi du soutien scolaire. Pour plus d'informations se renseigner au local. La fédération Française des motards en colère Assurera une permanence dans ce local. La ligue contre la violence routière A elle aussi fait de ce lieu son siège Montpelliérain.
Bienvenue à ces associations et encore merci pour ce pot amical.
C. C. C. Q. qu'es aco ? (Page 3) C'est tout simplement le Collectif de Coordination des Comités de Quartier qui regroupe une vingtaine de comités de quartiers de Montpellier. Une réunion rassemble chaque mois des représentants de ces comités pour traiter de questions diverses : préparation de la foire aux associations, propositions de réductions de tarifs pour diverses animations culturelles, présentations de projets municipaux apr les élus ou les techniciens, échanges d'informations. . . Dernièrement une plaquette a été réalisée pour présenter les comités de quartier ; elle est disponible à Celleneuve à la Maison Pour Tous Marie Curie. Ces rencontres permettent de se connaître, d'établir des contacts et, éventuellement, de se regrouper pour des projets communs. Modestement ce collectif participe à la vie de la ville.
"Montpellier au quotidien" avec Celleneuve (Page 3) Les Celleneuvois ont remis au Comité de Quartier de nombreuses demandes tendant à améliorer la qualité de vie de leur environnment, de leur quartier. Elles ont été transmises, discutées avec les secteurs minicipaux correspondants pour accord budgétgaire indispensable pour effectuer les travaux. Au début de chaque année, nous avons connaissance des travaux budgétisés. AN 2001 Pour cette année les demandes concernaient les secteurs suivants :
Elles doivent être satisfaites. Or pendant les trois prmeiers trimestres 2001, les interventions municipales ont été pratiquement nulles, ce que nous pouvons déplorer. En effet ce lieu d'échanges entre les services municipaux et le quartier est très important. On peut comprendre le ralentissement pendant la période électorale, mais depuis quelques mois la municipalité est bien en place et les rencontres avec "Montpellier au quoditien" se dont attendre. La mise en place des "Conseils de Quartiers" explique-t-elle ces retards ? PARLONS JUSTEMENT DES CONSEILS DE QUARTIERS Dans le cadre d'une loi non sortie, le maire a découpé la ville en 7 quartiers. La logique n'en est pas évidente et Celleneuve est coincée entre La Paillade et les Cévennes. Pour notre Comité de Quartier de Celleneuve, malgré la précipitation de la mairie dans la mise en place des Conseils, a été acceptée notre candidature au bureau mais de nombreuses incertitudes demeurent sur le rôle dévolu à ces Conseils ainsi qu'à la place des comités de quartier dans cette nouvelle organisation. Peut-être en saurons-nous davantage lors de la première assemblée générale à la Maison Pour Tous Léo Lagrange le 15 novembre 2001. Nous restons vigilants. Quelles que soient les formes d'organisation, il est démontré que c'est toujours la volonté de la population qui impose la réalisation de ses besoins, de son bien-être. Son intervention est déterminante.
A votre santé ! (Page 5) La fête du Primeur Cette soirée, dans un monde de violence qui nous est distillé jusqu'à la psychose, témoigne qu'il y a bien une place pour la convivialité, l'amitié, les plaisirs simples. Première partie Chaud les châtaignes ! Les vraies, les pacifiques, les grillées. . . offertes par la MPT Marie Curie et pour les "faire descendre" une rasade de cidre. . . Le brio de l'accordéoniste a rythmé la joie de la grillade. Deuxième partie Le comité de quartier, sur la place Renaudel, offrait aux Celleneuvois un buffet imposant : charcuteries, olives, chips, pizzas, quiches, feuilletés, fromages de chèvre. . . Le tout arrosé du vin nouveau du terroir offert par la Cave Coopérative de Saint-Georges d'Orques. Ah, il a été apprécié ce breuvage ! Ne vous méprenez pas, il y a eu modération, mais l'assistance très nombreuse a tari la source. L'accordéoniste a clôturé cette soirée et un couple a évolué sur un air de valse. Une réussite. Et comme tout succès en appelle un autre, nous réfléchissons déjà à celui de l'année prochaine. Même la pluie a attendu la fin de la fête pour ne pas mettre de l'eau dans le vin. . . A bientôt et dans cette attente, rendez-vous pour toutes les animations programmées par le Comité de quartier pour vous, avec nous. Nos remerciements aux commerçants du quartier qui ont appliqué "des ristournes", sous formes diverses, sur les achats du buffet offert aux Celleneuvois qui sont venus nombreux à cette soirée.
Flash infos Celleneuve (Page 5) Immobilier
Divers
Quand tombe la pluie (Page 6) Dans un récent article du "Midi Libre" Monsieur le Marie a donné son avis sur les orages du 9 octobre : "On s'en tire bien". Comme lui, nous nous réjouissons que la violence du phénomène n'ait eu que des conséquences matérielles. Cette fois Montpellier a été inondé par des "pluies torrentielles qui se produisent tous les trois ou quatre ans". Nenni ! Pour beaucoup de riverains de part et d'autre de l'avenue de Lodève, à proximité de son croisement avec la rue Rimbaud, cette situation se renouvelle au moins deux fois par an. A chaque forte pluie c'est l'angoisse : les avaloirs et les plaques d'égouts se garnissent de geysers, les garages et les sous sols sont envahis par 1 m à 1 m 50 d'eau, et les chaussées sont submergées. A chaque réunion publique avec notre édile, nous lui rappeleons ce problème. Son adjoint concerné par la voirie nous répond qu'il est bien au courant, que la conduite sous l'avenue de Lodève est sous-dimensionnée mais, mais. . . ? Il semblerait qu'à ce jour les deux tiers du réseau d'assainissement de la fille ont été refaits. Faisons-nous partie du tiers restant ? Les travaux dans notre quartier sont-ils prioritaires ? Sont-ils programmés pour les mois qui viennent ? Ou à la fin des 15 ans qui semblent nécessaires pour la révision de tout le réseau ? (J'y perds mes mathématiques ! 15 ans pour 1/3 restant, les 2/3 antérieurs ont donc nécessité 30 ans ?) Nous allons continuer à interpeller les services municipaux pour qu'une solution soit rapidement trouvée. Que toutes les personnes qui subissent régulièrement ces désagréments en informe le Comité de Quartier. Il faut que nous soyons nombreux à nous manifester pour que les quartiers "prestigieux" ne soient pas pris en compte avant le nôtre.
Quel avenir pour la place Mansart ? (Page 6) Ce secteur neuf et en extension dans notre quartier connaît une dégradation dangereuse : jour et nuit, bruits étourdissants de mobylettes et scooters qui, de plus, mettent en danger les enfants et leurs parents qui fréquentent bancs et jeux publics installés par la municipalité en 1999. Zone piétonne non respectée, souvent ouverte. En plein jour, femmes et jeunes filles, font l'objet de remarques désobligeantes, voire même de gestes obscénes. Ce qui les amènent à faire un détour pour rejoindre soit l'école, soit leur domicile. La nuit, marginaux et jeunes du quartier s'installent sur l'aire de jeux et sous les porches d'immeubles, regroupements qui se terminent parfois en bagarres. Des véhicules sont incendiés. Les débits de boissons et l'épicerie de nuit participent aux désordres qui troublent le sommeil du voisinage : certes la fermeture des bars est prévue à 1h du matin, mais une partie de la clientèle reste à l'intérieur jusqu'à 3h, la sortie est bruyante voire même assortie de bagarres. Il est grand temps que les pouvoirs publics se préoccupent des troubles qui se développent, et bien que les résidents en dénoncent les dangers, leurs conséquences s'aggravent faute d'inteventions appropriées. Le matin, au sol, sous les porches des immeubles voisins, canettes, préservatifs, seringues témoignent des activités nocturnes. Il est urgent que cette situation soit prise en considération et que des mesures soient appliquées avant que ce secteur soit qualifié de "zone de non-droit". Aux autorités de se manifester et de rétablir, en lien avec la population, un lieu de vie agréable avant qu'il ne soit trop tard. |
Le mot du Président (Page 1) Celleneuve est en pleine évolution : des travaux importants sont en cours, sur l'ex-terrain de la CRAM (200 logements, construction de la Caisse d'Allocations Familiales). L'extension constatée lors du dernier recensement se poursuit mais nous tenons à ce qui fait la spécificité de Celleneuve : son côté "village", ses commerces de proximité, son esplanade... Le Comité de Quartier, les commerçants ont fait des propositions à la mairie pour aménager l'esplanade et ont émis des idées pour régler les problèmes de stationnement. Le point est fait dans ce numéro sur la réponse de la mairie à nos propositions. On aurait souhaité avoir votre avis sur ce sujet ou sur d'autres : aménagement des espaces verts, circulations, espaces piétions, aménagement de la place Mansard. N'hésitez pas à nous contacter et à nous faire part de vos idées, de vos remarques. C'est ensemble que nous ferons avancer les problèmes. Comment ? Soit par courrier envoyé au "Comité de Quartier de Celleneuve" (MPT Marie Curie, 13 allée A.Chauliac, 34080 Montpellier) ou par émail : celleneuve@free.fr. Et oui, le plus ancien quartier de Montpellier s'ouvre à Internet, que les internautes se réjouissent ! On aimerait être plus nombreux à travailler à l'aménagement du quartier, à son animation. Venez nous rejoindre en adhérant au comité (2 euros de cotisation pour l'année). Pour ce faire, la même adresse : Comité de Quartier de Celleneuve, MPT Marie Curie, 13 allée A.Chauliac, 34080 Montpellier. Jean Thérain
Aujourd'hui et demain (Page 2) Répondant à l'invitation de la commission extra municipale d'urbanisme notre comité a pris connaissance des projets pour notre ville présentés par M. Guibal, adjoint au Maire, responsable de l'urbanisme. Pour une bonne gestion quatre principes sont appliqués à Montpellier . La maitrise du foncier C'est la stratégie qui consiste à se donner les moyens des réalisations :
La maitrise du développement démographique Limiter à 250.000 habitants la population de Montpellier dans les 10 ans à venir. La mixité sociale
ACM construit 500 à 600 logements par an. 7.000 demandes sont en instance. Le développement Nord-Ouest et Sud-Est Le TRAM utilise des terrains désaffectés de l'armée. Faire une ville solidaire, conviviale, durable. Développer l' O.P.A.H. (Remise en conformité). Les Z.A.C. La Z.A.C. c'est l'espace découpé, le périmètre sur lequel la collectivité publique intervient sur les terrains acquis. 24 Z.A.C. sont prévues, soit 2.000 logements chaque année parmi lesquelles : Z.A.C. des Moulins, Saint Charles, Antigone, Les Consuls de la Mer, la Lironde, l'Odysséum (lieu prévu pour l'implantation de la clinique Saint-Roch). Les projets Ils sont au nombre de 17 jusqu'en 2007. Dans quels domaines ? Culture, Sport et Logement. Plusieurs quartiers sont impliqués : Malbosc, Richter, Jacques-Coeur, le Lez, la Lironde. Suite à la vente de Saint-Charles, la SERM rétrocède des locaux à l'université, la ville achète la Chapelle. Au Petit Bard, implantation d'une médiathèque (transfer de celle de la ZAC de la Fontaine. Lunaret Les Halles Laissac : aucune décision à ce jour. Route de la mer : centre d'art contemporain La nouvelle mairie, qui ne sera pas terminée à la fin du mandat, près du pont Zuccarelli. Mas Nouguier Marché gare (à l'étude) Les Arceaux : parking sous terrain qui entraînera la suppression de celui existant en surface. Pôle gare : étirement de la surface SERNAM appelée "Nouveau Saint-Roch", à l'étude jusqu'en avril 2002 ; création d'une grande avenue reliant les deux quartiers jusqu'à l'avenue Maurin dans 10 à 20 ans ; parking sous terrain pour le passage des trois lignes de tram ; O.P.A.H. au bénéfice des faubourgs environnants. Musée Fabre : transformation sur une superficie de 9.000 m² dont 5.000 réservés aux expositions. L'Etat subventionne à hauteur de 80 millions, d'autres sollicitations sont ouvertes. Inauguration en 2006.
Artistes en Celleneuve (Page 2) Celleneuve accueille en ses murs de nombreux artistes, amateurs ou professionnels. Ainsi trois groupes de chant répètent régulièrement dans le vieux Celleneuve : la chorale laïque "A bisel glik" (un petit brin de chance) interprète des chants yiddish et se compose de 3 basses, 2 ténors, 5 alti et 6 sopranos avec Manon Rochat comme chef de choeur. Dirigée par Corinne Lecomte, "La Chorale de la Condamine" est formée par un groupe de 17 femmes, chorale au répertoire bigarré : chants bulgare, africain, russe, catalan, italien, français, traditionnels ou contemporains. Vous pourrez venir les écouter la prochaine "nuit des chorales" à la MPT l'Escoutaïre le samedi 23 mars. Un autre ensemble de 9 personnes se retrouve autour de chants méditerranéens (berceuses corse, chant de macédoine. . .). Toujours dans le domaine de la voix, un trio appelé "Yole" (Corinne, Nicole et Guillaume) chantent quant à eux leurs compositions (chants divers et d'été). Il se sont produits dernièrement au Point d'Eau à Puéchabon. Habitant aussi à Celleneuve, Charles et Jean-Philippe sont eux musiciens. Le premier joue du cor dans, le second est saxophoniste dans, peut-être parfois les entendez-vous répéter en passant dans la rue de la croix ? Mais il n'y a pas que la musique ! Les arts platiques sont aussi bien représentés sur le quartier. "L'atelier de Celleneuve", créé il y a 11 ans maintenant, regroupe dune dizaine de peintres. Huile, aquarelle, acrylique ou collage, chacun a sa propre technique. Peut-être vous souvenez-vous en 1997, ils avaient exposé chez des commerçants du quartier : boulangerie, boucherie, coiffeur, marchand de cycles, épicerie. . . une expérience très sympathique. Les enfants aussi peuvent exercer leur talent dans l'atelier de peinture de Marc Lambert, rue de la condamine. Entre 30 et 40 d'entre eux participent à cet atelier et organisent deux fois par an un vernissage en ses murs. Marc intervient aussi dans des écoles autour de projets et reçoit des enfants handicapés une fois par semaine pour leur faire découvrir les plaisirs de la peinture. Pour ceux d'entre vous qui souhaiteraient s'initier à la calligraphie, Jean-Frédéric Crevon organise régulièrement des stages sur le Week-end. Mais si vous préférez le travail en volume un atelier de sculpture peut vous accuillir. Artiste plasticien, Jean-François Nourrisson-Moncey a exposé en septembre dernier à l'Arpac à Castelnau-Le-Lez un travail très personnel sur un support original. Je vous invite à aller visiter son site internet : http://www.cellanova.org Celleneuve abrite sûrement en ses murs de nombreuses autres personnes aux talents artistiques ! S'ils souhaitent présenter leurs activités, ils peuvent contacter la commision journal du Comité de Quartier (courrier à la MPT Marie Curie). R. N.
L'historique de la « Pétanque » à Celleneuve (Page 3) Celleneuve, dès le début du siècle dernier, honore « les jeux des boules » et adopte ce « sport loisir ». Lors de ses Fêtes Populaires, on y joue aussi aux « jeux de quilles », quant aux boules,la vogue, c'est encore la « longue » (au cadre), entre les années 30 et 50, c'est au cours de ces années-là, que la Pétanque s'éveille progressivement. Avec leurs grosses boules « les intégrales », les boulistes de Celleneuve, se rendent « au terrain » devant le « Café du Progrès ». Chez Mr Louis Baud, siège de « La boule Lyonnaise » avenue de Lodève, le premier siège social des boules de Celleneuve. Des compétitions gagnent le Midi, à Celleneuve, on y découvre ses premiers champions, d'excellents boulistes, tels que Albert et Maurice Thomas (frères), Robert Gervais, Séraphin Galdéano, Fernand Masclaud, Lucien Dupin, André Cazaban,… etc…. et bien d'autres, qui attirent un public curieux et attentif. Les joueurs sont admirés et ovationnés par un public chaleureux, ambiance exemplaire, pour les jeunes que nous étions, dans ces années 40 et 50. En 1950 « Celleneuve Pétanque » installe son siége social au café « Le Terminus » il y restera près de 43 ans, on y joue « à la longue » en face sur la place ombragée, allées des châtaigniers sur l'esplanade et « à la Pétanque » place le « blanc », à côté des vignes (lieu connu des anciens). En 1993, Celleneuve Pétanque fusionne avec deux clubs dissous, le « Pétanque Club Pergola Petit bard » et le « Club de la boule ovale », il s'installe à la brasserie-bar « Le Déclic » sous la dénomination « Pétanque Club Montpellier-Celleneuve ». Enfin le 14 janvier 2002, la considération et l'intérêt, que la Municipalité de Montpellier porte à Celleneuve et son Club de Pétanque, s'est concrétisés par l'inauguration d'un local associatif à la MPT Marie Curie. Ce local, est à la disposition du Club Pétanque, à compter de ce jour, il sera son nouveau siège social. Grâce aux aides et le soutien de la Municipalité et du Conseil Général, grâce à ses dirigeants, à tous ses « Mordus » atteint de « boulemanie » la « Pétanque Celleneuvoise » a conquis ses lettres de noblesse ; elle leur fait part de sa gratitude avec ses sincères remerciements. Avec « la boule Lyonnaise » du Café du Progrès, le « Celleneuve Pétanque » du Café Le Terminus, le « Pétanque Club Montpellier-Celleneuve » à la Brasserie-Bar Le Déclic, et aujourd'hui le local à la MPT Marie Curie : « un siècle de jeu de boules Celleneuvoises nous contemple et nous interpelle ». - Yves Bargés -
Une équipe de foot défend les couleurs de Celleneuve (Page 3) Il y a quatre ans, à l'initiative des commerçants, une équipe de foot, section UFOLEP a été créée. Elle défend bien Celleneuve puisqu'en fin de saison elle termina dans les premiers de leur poule. Objectif principal : gagner la coupe « VIDALOU », l'équipe ayant été finaliste en 1999 et demi-finaliste en 2000. Le club, sous la responsabilité de messieurs Nadal (du Déclic), Vidal (Tabac-Presse) et Bayard (Samuel chez Serge Sayn coiffure) poursuit son petit bout de chemin grâce à la volonté de ses dirigeants et à la motivation de ses joueurs. Le club des « Commerçants de Celleneuve » est toujours bien présent. Il peut se réunir depuis peu dans les locaux du « Club de pétanque Montpellier-Celleneuve », mais certains problèmes ne sont pas encore réglés : pas de terrain sur Celleneuve, les matchs ont lieu sur le terrain du Mas de Tesse. Des négociations sont en cours avec la Mairie pour utiliser le terrain réaménagé du séminaire. Un appel est lancé auprès des commerçants mais aussi du comité de quartier et des habitants de Celleneuve pour que cette équipe poursuive sa belle aventure sportive, culturelle, sociale et que vive le sport que vive le foot à Celleneuve.
Centre Chauliac Rauzy (Page 4) Fruit d'une histoire de plus quarante années l'aide sociale à l'hébergement et à la réadaptation sociale occupe une place origniale au sein de l'ensemble des dispositifs d'intervention sociale. Les caractéristiques particulières de cette aide aux formes de plus en plus diversifiées en font un élément de la politique sociale de l'Etat directement engagé dans la lutte contre l'exclusion. Avec la loi du 19 novembre 1974 les pouvoirs publics adoptent la dénomination officielle de Centre d'Hébergement et de Réadaptation Sociale (CHRS). Au 22, rue Jules Guesde à Celleneuve se trouve le CHRS Chauliac Rauzy, centre d'hébergement de l'Association d'Entraide et de Reclassement Social (A.E.R.S.). L'A.E.R.S. à Montpellier, est une association conforme à la loi 1901. Créée en 1965, elle est agréée par la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales qui se charge également de son financement, et par le ministère de la justice. L'association se compose de plusieurs services dont l'objectif est de proposer une solution d'hébergement à des personnes qui en sont dépourvues et qui ont eu affaire à la justice afin d'engager des mesures concrètes d'insertion ou de réinsertion sociale et professionnelle. Le centre Jeanne Chauliac Rauzy est l'un des cinq services de l'A.E.R.S. Il a ouvert ses portes en 1975, et a donc pour vocation d'héberger en vue de leur insertion sociale et professionnelle, les hommes relevant d'une ou plusieurs situations visées par l'article 46 du décret n° 54.883 du 02 septembre 1954 à savoir : les hommes hors d'état d'assumer leurs responsabilités sociales ou familiales, les inculpés placés sous contrôle judiciaire, les condamnés soumis au sursis avec mises à l'épreuve, les hommes libérés de prison et, suite à l'évolution des formes d'exclusion, l'ensemble des personnes relevant de l'aide sociale à l'hébergement. La capacité d'accueil en internat est de 18 places dont 2 réservées à l'accueil d'urgence. Ce lieu d'accueil en internant (prise en charge de 6 mois renouvelable une fois), s'avère un lieu relais, un pôle de ressources et une base de départ indispensable à un changement de situation des personnes accueillies en terme de cadre, de rythme et de conditions de vie. La mission des éducateurs spécialisés est de proposer un soutien matériel, psychologique, une aide éducative temporaire en vue de la réinsertion sociale des personnes vulnérables dont les parcours de vie sont majoritairement chaotiques. L'aide sociale, apportée par les collectivités publiques aux personnes "exclues" via les CHRS, relève directement d'une idée d'assistance et exprime un devoir de solidarité à l'égard des plus déhérités.
Montpellier au quotidien avec Celleneuve (Page 5) La réunion de ce secteur d'activité s'est tenue le 7/02/2002 entre la mairie et les Comités de Quartier. Un très long débat sur le problème du ramassage des ordures ménagères à prévalu sur presque tous les autres sujets. De nombreuses plaintes ont été adressées aux services municipaux, plaintes jugées légitimes mais aussi trop viruelentes vis à vis des secrétaires qui ne sont pas responsables. Pour les dysfonctionnements s'adresser à M. Marger, services techniques, Mairie de Montpellier : 04-67-34-71-68 Un contrôle sera effectué. S'ils sont avérés, des pénalités seront appliquées. Si les containers sont trop petits, en demander d'une plus grande contenance. Une réunion Mairie-SMN a eu lieu le 7/02/2002 qui a duré 2 H 30 pour mise au point du dispositif. La Mairie considère que son plan de ramassage est bon et qu'il sera appliqué. Des retouches ont été apportées pour les secteurs en difficulté. Par exemple, pour le quartier Tournezy, le rammassage prévu tous les 3 jours a été rétabli au rythme quotidien. Il est signalé que pour les ramassages fixés tous les 2 jours, ce système entraîne une accumulation d'ordures ménagères de 3 jours en fin de semaine, du samedi au mardi. Il est remarqué qu'à proximité des commerces, s'entassent emballages, cagettes, etc. . . D'une part, des dispositions réglementaires doivent être prises au mois de juillet pour régler ce problème D'autre part, une loi actuelle interdit le ramassage de minuit à 5 h. Il s'en effectue encore vers les 3 h du matin, ce qui ne saurait durer. Pour le cente ville, le passage de la SMN s'effectue tous les jours. Le 15 février se tiendra une réunion concernant la formule des containers enterrés dans l'Ecusson. Il semble que le lavage des trottoirs et des rues donnent satisfaction. Le nettoyage des troittoirs est prioritaire pour privilégier la circulation des piétons. Une réflexion doit être menée pour les artères très étroites. En application de la demande formulée au cours de la réunion du CA de notre comité, il a été sollicité la production du plan de quadrillage du ramassage dans notre ville ainsi que le contrat liant la municipalité à l'entreprise SMN. Malgré quelques réticences, il a été décidé que la demande pouvait être adressée à M. Marget. D'autres problèmes ont pu enfin être abordés. Pour Celleneuve, rappel a été fait de reliquats en instance, à savoir :
Réponses en attente. La remise de 3 nouvelles fiches a été faite ainsi que le rappel des instances : Mme Bertrand : enlèvement 2 épaves voitures Mme Jacquet : 1) remise en fonction de lampadaires, allée de Brosse. 2) fermeture des galeries sous les locaux ZAC la Fontaine. Une réunion est prévue entre la Mairie et notre comité de quartier au sujet de notre proposition de plan d'aménagement de l'Esplanade et du terrain de la CRAM. Espérons que possibilité nous sera accordée pour l'obtention d'échéances quant à la réalisation des travaux réclamés depuis plusieurs mois. D'autres informations paraîtront dans le prochain journal.
Internet et Celleneuve (Page 5) A l'initiative de l'Association INFO NETSERVICES, animée par nos voisins M. et Mme JUGO, membres du Comité de Quartier, un site Internet se met en place sur Celleneuve. Diverses rubriques sont prévues : Flash Infos, les animations, les commerces sur le quartier, Celleneuve pratique, les activités du Comité de Quartier, les associations présentes, un plan du quartier. Les commerçants et les particuliers pourront y coopérer. Une participation à l'association avec des tarifs différents selon le statut est prévue. www.celleneuve.fr.st
A.N.P.E. L'agence de Celleneuve (Page 6) Tout le monde connaît l'Agence Nationale Pour l'Emploi. En effet, qui n'a jamais été concerné, de près ou de loin, (en tant que demandeur d'emploi ou en tant qu'employeur) par les problématiques de l'emploi. L'ANPE est une institution créée en 1967 pour, à l'époque, aider les entreprises à trouver du personnel. Le contexte était alors très favorable puisque proche du plein emploi. Au fil des ans, la tendance s'est inexorablement inversée et la demande d'emploi a pris le pas sur l'offre d'emploi. L'Agence de Celleneuve n'a pas échappé à la règle et compte aujourd'hui quelques 8341 demandeurs d'emploi (au sens du BIT, Bureau International du Travail). Sa zone de compétence s'étend sur le quart nord ouest de Montpellier et couvre toute la zone jusqu'à Aniane. Près de 66% des personnes inscrites habitent Montpellier, 34 relevant des villages alentours. Outre des offres d'emploi et des offres de formation, l'ANPE propose aux personnes inscrites comme demandeurs d'emploi toute une palette de prestations allant d'un appui ponctuel (aide pour réaliser un CV) jusqu'à un accompagnement renforcé et personnalisé (soit dans la recherche d'emploi soit dans la validation d'un projet professionnel). Concernant les entreprises, la répartition entre les différentes agences ANPE de Montpellier n'est pas géographique mais se fait en fonction des secteurs d'activités. Ainsi l'agence de Celleneuve s'occupe des secteurs de la santé, des administrations, de l'éducation, de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la coiffure sur le bassin d'emploi de Montpellier. L'agence de Celleneuve gère ainsi plus de 4700 entreprises (de 1 salarié et plus). En 2001, plus de 10.000 offres d'emploi ont été collectées sur ces secteurs d'activité par nos conseilliers. Enfin, l'ALE de Celleneuve a la spécificité d'être reconnue comme Point Relais Culture & Spectacle pour le Languedoc-Roussilon et prend en charge la totalité des artistes et des entreprises de ce secteur d'activité pour la région. Plus que jamais Celleneuve est sur le devant de la scène. . .
Flash infos Celleneuve(Page 6) Equipements Le collège de Celleneuve Arthur Rimbaud reçoit une halle des sports dont les travaux de terrassements sont en cours, rue du Pilory, derrière le collège et France Télécom. Cet équipement est financé par le Département de l'Hérault. l'immeuble pour le nouveau siège de la Caisse d'Allocation Familiales (CAF) de Montpellier, qui sera construit avenue de Lodève, sur l'ancien terrain de la CRAM (en face des Résidences les Escholiers) sera opérationnel début 2005. Il comprendra :
Pour une surface SHON de 8.500 m² sur une parcelle de terrain de 6.369 m². Le début des travaux devrait se situer vers janvier 2003.
Nuisances Le début du mois de janvier 2002 a été marqué par l'incendie de véhicules. 2 place Henri IV à proximité du bar Atlas 1 rue Fabre Castor, contre le mur du cimetière de Celleneuve (Maison des Organismes) 2 avenue des Moulins Le squat par des gens du voyages sur un terrain privé, entre la route de Lodève et la rue du Pilory, en face de France Télécom et près du Collège de Celleneuve Arthur Rimbaud, a été évocué début février 2002. Animations passées Le Comité de Quartier de Celleneuve a voulu au mois de novembre 2001 que les Puces traditionnelles d'automne soient organisées sur la ZAC de la Fontaine, place François Mansard. Habituellement les 2 puces annuelles organisées par le comité se déroulaient exclusivement sur l'Esplanade, route de Lodève. Si le succès par le nomre des vendeurs et des visiteurs n'était pas totalement atteint en raison notamment d'un froid et d'un vent glacial, ce jour du 10 novembre 2001 un certain volume de transactions pemet néanmoins d'espérer. La population de ce quartier, il est vrai quelque peu délaissée, a au contraire beaucoup apprécié. Le comité de quartier promet de mieux faire la prochaine fois, afin de maintenir une fois par an les Puces sur la place F. Mansard et ainsi donner satisfaction à ses habitants.
Souvenirs, souvenirs (Page 7) Depuis qu'il a fermé son atelier de mécanique en 1986, qui se souvient encore que l'artisan qui officiait au 16 route de Lodève n'était autre que Robert Valez. Evidemment il a changé. Les cheveux sont devenus rares, presque inexistants, et pourtant ! Né le 9 janvier 1922, robert a quitté l'école à l'âge de 14 ans ; après avoir été apprenti puis ouvrier pendant une dizaine d'années chez divers employeurs de Montpellier, il s'est installé à son compte en 1946, dans la remise d'une maison héritée de ses parents. Il était alors le seul mécanicien du quartier ; il y est resté… quarante ans. Devenu par la suite concessionnaire Citroën, l'enseigne de la célèbre marque est restée longtemps accrochée sur le mur de la façade, à côté de sa raison sociale, banale mais suffisamment explicite « Mécanique Générale ». Que de voitures sont ressorties de son garage en parfait état de marche après être passées entre ses mains expertes. Son atelier était également un lieu de rendez-vous pour les Celleneuvois supporters du S.O.M. Que de pronostics, de critiques ou de louanges sur son équipe favorite n'a-t-on pas entendu chez lui. Cela ne l'empêchait pas de continuer son travail. Ses passions : le vélo, la marche et la pétanque. S'il a freiné sur les deux premières, les boules restent son passe temps favori. Il s'y attelle l'après-midi sur l'esplanade dès 13 h 30. Compte tenu de son âge, 80 ans passés, le vélo sur route a laissé place à celui d'appartement. Il vous dira avec une certaine fierté : « Je fais chez moi 40 bornes par jour ». Quelle santé ! Personnage éminemment sympathique et discret, Robert ne manque aucun match à la télé. Pas plus d'ailleurs que les étapes du Tour de France ou de toutes autres courses pour lesquelles il est resté passionné. Sédentaire et remuant à la fois, on le voit souvent traverser la route pour se rendre chez Sibade, le marchand de cycles. Là, les rôles sont renversés, les ouvriers travaillent et c'est lui qui discute. Il reçoit souvent la visite de ses enfants et vit avec Germaine, son épouse, une retraite paisible. Qu'elle dure longtemps Robert, à pied, en vélo ou boules en mains ! N.N.
L'école à Celleneuve sous Louis XIV et Louis XV (Page 7) Des visites pastorales régulières faites par les évêques de Montpellier de 1658 à 1748 donnent quelques précisions intéressantes sur ce sujet. Durant cette période, la population passe de 151 à 504 habitants. En 1681, on demande un maître d'école pour instruire les enfants ; son gage sera de 90 livres. Tout semble aller pour le mieux car son gage est passé à 150 livres en 1688… mais en 1689, on lui enjoint de travailler sérieusement… Car les 30 enfants ne sont pas bien instruits !!! Les choses doivent s'arranger puisqu'en 1740, en plus des 150 livres, un logement lui est fourni. Mais attention, ce maître ne devrait être que pour les garçons !... et les filles ? En 1684, il est mentionné qu'il n'y avait pas de maîtresse et ce n'est qu'en 1703 qu'il est fait mention d'une « régente » pour les filles ; et, elle ne perçoit que 100 livres (et l'égalité ???). De plus, ce poste doit être supprimé, puisqu'en 1740, on demande son rétablissement, vu qu'il y a 60 filles à enseigner. Ce vœu a du être exaucé car la maîtresse est à nouveau mentionnée en 1748 (toujours au gage de 100 livres). Il y a une dernière visite pastorale en 1777, mais rien n'est dit au sujet des écoles ; on peut donc supposer que c'est le statu quo. Ces quelques lignes ont pu être écrites grâce aux notes prises par Alfred Arnaud aux archives départementales.
Extension de l'ex CRAM (Page 8) Aménagement de l'Esplanade Bien avant la construction des immeubles, en cours de finition, le comité de quartier et les commerçants avaient fait part à la Mairie de leurs inquiétudes sur ce que deviendrait l'Esplanade chère à tous les Celleneuvois. Plusieurs réunions du comité, des contacts avec les commerçants nous ont amenés à faire un certain nombre de propositions. Lors d'une réunion qui s'est tenue le 1er mars à la MPT Marie Curie, M. Fleurence, adjoint au maire et un responsable technique de la mairie (Architecte) sont venus nous exposer le projet accepté par l'équipe municipale. Les aménagements pourraient commencer en septembre de cette année. On peut retenir les points suivants :
Rassurez-vous cet espace public sera fermé le soir et protégé. Ce projet, soutenu par le comité de quartier, les commerçants, les boulistes devrait conserver à Celleneuve son aspect village dans un environnement urbain. La réalisation de ces travaux devrait se faire entre septembre 2002 et juin 2003. Le budget prévisionnel est de 900.000 euros. Tout n'est pas encore définitivement acquis mais c'est bien parti. Affaire à suivre. . . |
Le mot du Président (Page 1) Quoi de neuf à Celleneuve depuis le dernier numéro ? Un mois de fête en juin, vous en trouverez les commentaires dans ce journal. Vivement l'été prochain !
Oui, quartier "Mosson", vous avez bien lu, mais rassurez vous Celleneuve restera toujours Celleneuve, La Paillade restera toujours Celleneuve. . . Mosson devient le lien entre La Paillade et Celleneuve et les Hauts de Massane. C'est la nouvelle appellation d'un des 7 quartiers de Montpellier. Patrick Vignal, un Celleneuvois, a été nommé maire adjoint de ce quartier et dispose d'un bureau pour vous accueillir et recueillir vos sollicitations dans les locaux de la MPT. Celleneuve sera tout au long de cette année ce qu'en feront ses habitants, nouveaux et anciens. . . Le Comité de Quartier essaiera d'être le lien qui fédèrera l'ensemble des énergies et des bonnes volontés. Jean Thérain
La vie du Comité de Quartier (Page 2) Ca déménage L'exiguïté des locaux de la Maison Pour Tous étant incompatible avec nos activités, le Comité de Quartier a pris la décision de louer un local mis à disposition par la Mairie. L'opération a pu se concrétiser au mois de mars 2002 dans un immeuble accueillant plusieurs associations. Ce choix nous permet d'une part de maintenir la proximité avec les membres du comité aisni qu'avec la population de Celleneuve et ceci pour une somme modique. Adresse de ce local : Comité de Quartier, Résidence Saint-James 40 rue de Fabre de St Castor - Allée Marie Reynes Montlaur 34080 Montpellier L'activité reprend au sein du comité de quartier. La soirée de rentrée (Paëlla) a réuni plus de 100 personnes mais l'Assemblée Générale beaucoup moins ! Il y avait pourtant le verre de l'amitié. . . Si vous souhaitez participer aux activités, n'attendez pas l'année prochaine. Vous pouvez adhérer à l'Association (2 euros) et participer aux commissions de travail :
Juin 2002 (Page 2) Mois de la musique à Celleneuve Le 14 juin, le Comité de Quartier, a eu le plaisir d'organiser un concert de musique classique dans l'église romane Sainte Croix. Plus de 100 personnes se sont régalées à écouter un ensemble d'instruments à cordes, animé par le plus américain des Celleneuvois (ou le contraire). Cette première tentative fut une réussite que nous revouvellerons. Le 20 juin : concert à la MPT Marie Curie d'un trio de l'Orchestre National de Montpellier. C'était superbe . Les absents peuvent le regretter, ils pourront se rattraper en participant aux concerts organisés dans le cadre des jeudis de Celleneuve dans cette même MPT. Le 21 juin : Fête de la musique sur l'esplanade de Celleneuve. Nous fûmes nombreux et cela dura très tard malgré la concurrence du centre ville et des autres quartiers. Des musiques très différentes : une chorale de femmes (de la Condamine) que nous aurons l'occasion d'écouter à nouveau cette année, un ensemble d'instruments à vent (Vent du Sud bien entendu), un ensemble folklorique portugais qui nous a ravis par ses chants et danses traditionnels, et en le "Cobla de Perpinya" qui a antraîné les catalans de Montpellier et de Celleneuve jusque très tard dans la soirée. Nous remettrons cela en juin prochain, que les artistes se préparent. . .
28 septembre 2002 (Page 2) Soirée de rentrée des Celleneuvois Dans les locaux de la MPT, une centaine de personnes se sont retrouvées ce soir-là, à l'initiative conjointe de la MPT, des commerçants, du club de pétanque et du Comité de Quartier. De 20 heures jusqu'à très tard (nous ne serons pas plus précis), des jeunes et des moins jeunes ont passé une soirée fort agréable. Après un apéritif pris sur la terrasse alors que le chef celleneuvois Yves Nadal préparait la paelle majestueuse et odorante, le repas fut servi à table par des serveuses ou serveurs affables et efficaces. L'attente fut agrémentée de chansons à la commande, du duo Plein Ciel. Après le repas, on l'a retrouvé sur scène pour un spectacle qui combla les personnes présentes qui ne se sont pas faites prier pour danser et chanter ensemble. Les organisateurs, un peu inquiets avant, n'ont pu que se réjouir de la réussite de cette soirée et remercient l'ensemble des participants. Expérience à renouveler en espérant être plus nombreux encore.
La Maison Pour Tous Marie Curie (Page 3) Relance les jeudis de Celleneuve 17 octobre 2002 - 21 h
21 novembre 2002 - 21 h
1er décembre 2002 - 18 h
23 janvier 2003 - 21 h
27 février 2003 - 15 h
13 mars 2003 - 21 h
10 avril 2003 - 21 h
22 mai 2003 -
C'est nouveau (Page 3) On se souvient que durant l'été 2001, le maire a découpé Montpellier en 7 secteurs et mis en place des conseils de quartier. A l'appui de la nouvelle loi sur la démocratie de proximité huit maires adjoints ont été élus ce 27 juin par le conseil municipal, chacun d'eux a des responsabilités dans les 7 quartiers de la ville. Une nouvelle structure appelée "maison de la démocratie de proximité" située 16 rue de la république abrite différents services municipaux dont Montpellier au quotidien. Celleneuve couplé avec la Paillade, s'appelle dorénavant Mosson regroupant les Hauts de Massane, la Mosson, et Celleneuve. Le maire adjoint du quartier est M. Patrick Vignal assité d'une secrétaire. Deux bureaux leur sont attribués dans les locaux de la MPT Marie Curie. A droite en entrant c'est le bureau réservé aux permanences municipales, à gauche ce sont les bureaux du maire adjoint et de la secrétaire. A ce rythme, la maison pour tous ne pourra plus être pour tous ! D'autant qu'il faut compter aussi avec les lieux nécessaires aux activités de la directrice du personnel, et aux animations propres à cette maison. Quel avenir pour Montpellier au quotidien ? La justification officielle de ces transformations est de rapprocher davantage les élus et leurs concitoyens ce qui en soi serait appréciale. Faut-il aussi que suivent budgets et réalisations. Dans les écrits du journal municipal "Montpellier votre ville" sous la signature de M. Fleurence, ces précisions sont apportées : La réunion de la commission municipale de Montpellier au quotidien aura désormais lieu à l'initiative des maires adjoints de quartier au rythme d'une par mois et dans chaque quartier. Elles permettront d'étudier toutes les demandes et d'établir des programmes de travaux qui feront systématiquement l'objet d'une concertation avec des riverains dans les quartiers. M. Fleurence en assurera la coordination. Les travaux devant être exécutés à Celleneuve sont toujours à adresser à la commission Montpellier au quotidien du comité de quartier à l'aide des fiches qui sont mises à la disposition de la population. Vous pouvez vous les procurer auprès des membres de notre Comité de Quartier ou au secrétariat de la MPT Marie Curie.
Léo MALET – 1909-1996 (Page 3) Poète surréaliste et romancier français est originaire de Montpellier où il naît le 7 mars 1909 au 6 rue du Bassin dans le quartier de Celleneuve. Brillant élève de l'école Auguste Comte à Montpellier, il se passionne pour l'écriture et est vite reconnu pour ses talents de romancier et plus particulièrement pour les romans policiers. Il est d'ailleurs le créateur du personnage Nestor Burma, détective privé parisien, passé depuis à la postérité du petit écran. Il collectionne les récompenses et reçoit, entre autres prix, celui du grand prix de littérature policière des mains de Simone Signoret en 1948. Léo Malet donne son nom à l'école du quartier qui l'a vu naître lors du regroupement des écoles Carnot et Molière : une seule école de 15 classes. Quelques chiffres pour bien la situer : • 300 élèves • 15 professeurs des écoles • 1 psychologue scolaire • 2 professeurs d'allemand • 3 maîtres spécialisés • 2 titulaires remplaçants • 1 directeur L'équipe des enseignants, comme celle du personnel municipal, est très stable. Au service d'une pédagogie qui sait à la fois unir le traditionnel et l'innovation dans un climat d'école ouvert, tout entière orientée vers le partenariat : • Parents (réunions institutionnelles et réunions informelles) • Collège Arthur Rimbaud (nombreuses concertations) • Maternelle (conseils de cycle commun) • Conseil Général, DRAC, … Que vive longtemps Léo Malet dans un climat aussi serein.
Souvenirs - Souvenirs (Page 4) Une fois n'est pas coutume, la présente rubrique rend un hommage à titre posthume. En effet, parmi les riverains et les promeneurs qui empruntent le square AZEMA, combien connaissent ou ont connu le personnage ? Tout d'abord, situons le lieu. On y accède par la rue Favre de St Castor ou la rue des communautés. Le square jouxte le cimetière ainsi que le bâtiment ayant abrité la préfecture intérimaire. Né le 8 avril 1914, Pierre AZEMA a exercé dans le quartier la profession de Docteur en Médecine pendant plus de 25 ans. En effet, après un internat à l'institut marin St Pierre à Palavas, il a passé sa thèse en 1940 et s'est aussitôt installé à Celleneuve. Issu d'une famille de condition modeste, il a fait ses premières visites à vélo. Resté célibataire, il logeait rue Icard avec sa sœur, cette dernière lui servant souvent de secrétaire. Par la suite, lorsque ses moyens l'ont permis il se déplaçait en voiture, allant même jusqu'à Lavérune ou Grabels. Le Docteur AZEMA était très apprécié pour son côté social. Combien de fois n'a-t-il pas encaissé le montant de sa visite lorsque les ressources du patient ne le permettaient pas. Quand le cas était sérieux, il repassait plusieurs fois dans la journée s'enquérir de l'état de son malade et ceci sans supplément. Par ailleurs, il s'intéressait beaucoup aux arts et lettres. Très lié avec Joseph Delteil, il était souvent reçu à « La Massane » dernier domicile de l'écrivain. D'ascendance exclusivement Montpelliéraine, il était fier de proclamer qu'il était Baron de Caravette. Un regrettable et banal accident, survenu en rentrant sa voiture dans son garage a mis fin à ses jours en octobre 1966. Encore dans la mémoire des Celleneuvois de cette époque son image reste liée à celle d'un médecin de campagne. Salut toubib. N. N .
Feux de la Saint-Jean (Page 4) A Celleneuve, au cours de la soirée du 23 au 24 juin, nous avons respecté la tradition des feux de la St Jean. Anciens et nouveaux Celleneuvois, citadins aux origines diverses, et par toujours paysannes, nous avons fêté à la fois la St Jean Baptiste du calendrier chétien mais aussi le soleil, le feu, l'été en ce jour de solstice. Cette tradition, très suivie dans les communautés paysannes du Languedoc, se déroulait au 19ème siècle de la façon suivante : La confection du bûcher revenait au groupe des jeunes qui collectait le combustible de maison en maison (refuser d'en donner aurait porté malheur). Le bûcher était ensuite bâti sur une place, à un carrefour ou sur une hauteur. A la nuit noire, des jeunes porteurs de torches allumées au sommet d'une colline venaient les jeter sur le bûcher pour l'enflammer. Tout ceci, sous le contrôle des jeunes, donnait lieu à des compétitions entre quartiers, villages ou hameaux, de même que le saut du brasier, autre compétition d'adresse ou d'audace entre jeunes. Ces feux, qui permettaient de souder les communautés, étaient accompagnés de pratiques magiques, par exemple, sauter le feu en couple garantissait le mariage dans l'année. D'autres rites de protections agraires complétaient la fête : utilisation des braises ou des cendres pour protéger les champs, le bétail, le foyer, cueillette de simples plantes médicinales cette nuit-là, avant le lever du soleil, pour guérir les plaies, etc. . . Si on s'interroge sur l'origine et la signification de ces pratiques pour le 24 juin, on s'aperçoit bien vite que c'est une fête du soleil plus que la fête de St Jean Baptiste. Cette fête a une origine très ancienne dans nos sociétés agricoles méditerranéenne. Elle est antérieure à l'Islam ainsi qu'au Christianisme. La phase du calendrier solaire qui a permis la culture de céréales se termine, c'est la période des moissons. On célèbre donc le soleil à son zénith au plus haut dans le ciel, au jour du solstice d'été ; il est source de lumière, de chaleur et de vie pour les hommes, les animaux, les plantes. Mais il y a une double face : c'est à partir de cette date que la durée du jour commence à diminuer, que la sécheresse de l'été apporte des incertitudes et des changements, d'où des pratiques magiques pour donner vigueur et fécondité aux arbres, aux cultures des jardins, au bétail ainsi que des rites de protection pour les personnes et les maisons qui vont aborder la deuxième phase du cycle de l'année solaire qui s'achèvera au solstice d'hiver, avec Noël et la St Jean d'Apôtre ! En 2002, à Cellenevue, la fête de la St Jean le 23 au soir, a gardé des traces des anciennes croyances et traditions : Tout le quartier a été associé à cette célébration par la peña qui a fait la tournée des rues pour annoncer le rassemblement du soir sur l'Esplanade. Les enfants ont parcouru ces mêmes rues avec des lampions allumés. Les feux : un grand pour les jeunes et les adultes et un petit pour les enfants, ont été allumés à la nuit tombante, vers 22 heures. Les uns et les autres ont rivalisé pour les sauter. Les plus anciens sont restés à regarder et bavarder sur les côtés de la place sans danser malgré la peña qui a joué toute la soirée. Faut-il y voir un reste inconscient de l'idée d'une fête, empreinte de gravité plus que d'insouciance ? M.T.
Résidence St Pierre (Page 5) Bienheureux les copropriétaires du St Pierre, présents, pour certains, depuis 28 ans. Très beau parc, côté ouest, vue imprenable jusqu'au piton d'Arboras les avantages de la campagne et les commodités de la ville. . . Tout pour être heureux, alors ? ? Eh bien, non ! Un malaise existe : les nuisances causées par le voisinage immédiat du centre commercial perdurent depuis trop longtemps. Tout cela est d'autant plus mal vécu que démarches, courriers, interventions des services de la Mairie n'ont jamais été suivis d'effets. - Bruit et livraisons avant 7 heures, local poubelles ouvert, palettes, compacteur, climatiseur très bruyants, parking non fermé propice aux traffics en tous genres, aux voitures épaves, cartons et papiers par grand vent. . . on est très loin du paradis. Pourtant des solutions simples existent, encore faudrait-il que la direction de Norma et de Rouge & Vert nous entendent. La situation actuelle est tendue. A travers ce petit billet, il est souhaité que le nouveau Maire adjoint soit à l'écoute, reçoive les copropriétaires et convie les propriétaires des magasins à une réunion de concertation. Au nom des résidents du St Pierre, Alain Dimeglio
Montpellier au quotidien (Page 5) Réponses de la Mairie aux récentes demandes de notre comité de quartier. Place Mansart Nuisances sonores : réponse de M. Fleurence "j'ai demandé à la police municipale d'effectuer des rondes dans ce secteur. Toutefois compte tenu des horaires de services de celle-ci j'ai fait part des doléances justifiées des habitants du secteur à la police nationale". Fermeture de la galerie : "Il s'agit d'un domaine privé sur lequel nous ne pouvons pas intervenir". Inondations Rue Icar, rue du bassin, rue des écoles, rue des Amouriers et rue Rimbaut : "La ville n'a plus compétence pour traitrer ces questions. La demande concernant le réseau d'assainissement a été transmis à l'agglomération". Nous adressons donc un courrier à M. Moure vice président de l'Agglomération.
Tramway : ligne 3 (Page 6) D'accord, ce n'est pas pour demain, mais le projet prend forme. Cette ligne reliera Juvignac à Lattes en passant par le centre ville. Elle arrive de Juvignac par la route de Lodève jusqu'à la rue Zamenhof. Ensuite il y a deux possibilités :
Par ailleurs, la ligne 1 vient se raccorder à cette ligne 3. Une lettre a été envoyé à l'agglomération pour demander que le Comité de Quartier soit tenu au courant de l'évolution de ce projet. Une réunion a été fixée le 21 novembre.
Loto (Page 6) Dimanche 8 décembre Bien sûr. . . il aura lieu car les Celleneuvois aiment ça ! ! ! A 15 heures nous serons accueillis à la MPT Marie Curie. Paniers garnis, jambons, surprises et lots divers seront au rendez-vous grâce aux commerçants du quartier qui, par leurs dons, participent au succès de cette animation. Au 8 décembre donc. . . Venez nombreux.
Le château de Celleneuve (Page 6 et 7) La rue de Celleneuve qui est représentée ici date du 17 ième siècle. Elle est bien sûr imaginée… Il n'y a pas de collines aussi proches du quartier. Si l'on reconnaît nettement l'église Sainte Croix, par contre on peut être étonné de la présence d'un château. Mai oui ! il y eut un château à Celleneuve ! Des deux façades représentées ici, il en reste une, au 3 rue Jules Guesde ; la seconde s'écroula au début du 20 ième siècle, un habitant de cette rue en fut le témoin et faillit en être la victime. D'autres restes de cet édifice subsistent ça et là : un fronton, des encadrements de fenêtres… Si vous possédez des renseignements sur ce château, ils seront les bienvenus au Comité de Quartier. L'étrange destin du château de Bonnier de la Mosson Le domaine de Bonnier de la Mosson, avec ses quinze hectares non exploités, situé tout près de Celleneuve, suscite notre intérêt car il est rare que subsiste un si vaste espace non utilisé en ville. Nous nous sommes renseignés et sans rentrer dans des considérations d'ordre architectural, voici les données que nous avons glanées auprès des services compétents de la Mairie. Il a fallu 20 ans (1980-2000) pour que Montpellier réussisse à disposer des pleines propriétés et jouissances de l'ensemble de l'ex-enclos castral. Au fur et à mesure de ses acquisitions, parcelle par parcelle, la ville a procédé à des travaux de sauvegarde des quelques restes du château de la Mosson qui fut en son temps remarquable. Des anciennes constructions ne subsistent qu'une partie des communs orientaux, une partie des communs occidentaux avec le pavillon du concierge que l'on trouve de part et d'autre de l'allée qui permet l'accès au domaine. Cette allée conduit aux restes d'une bâtisse qui constituait le corps central du château. Enfin en bordure du domaine on aperçoit le magnifique buffet de rocailles qui depuis peu est entré au patrimoine national. Seuls les communs orientaux ont été consolidés et aménagés en locaux susceptibles d'accueillir de façon provisoire des services municipaux comme c'est actuellement le cas pour les services de la D.A.C. (Direction des Affaires Culturelles). Pour le moment peu de travaux de restitution ont été entrepris, ils concernent essentiellement le corps central du château dont la façade a également été restaurée. Toutefois pour enrayer la ruine avancée de vestiges comportant des éléments de grande valeur architecturale, la ville a procédé à des consolidations, des nettoiements, des reprises de fondations. Plusieurs projets d'aménagement du domaine Bonnier de la Mosson sont actuellement à l'étude. Ils essaient de concilier les besoins en espace verts et ludiques manifestés par les habitants de notre quartier, avec le souci de saisir l'opportunité, que l'on pourrait regretter si elle était négligée, et d'enrichir le patrimoine artistique de cette partie de Montpellier, là, tout près de l'église romane de Celleneuve et du pont médiéval de la Mosson. La question qui est posée : va-t-on ressusciter le château Bonnier de la Mosson ? Mais au fait que sait-on de ce château ? L'histoire du château : En juillet 1723 Joseph Bonnier entreprend la construction d'un vaste château inspiré de ceux de l'île de France, sur le bord de la Mosson dont le cours a été modifié pour cela. Ce bourgeois, initié très tôt à la haute finance, avait accédé en 1710 à la charge très rémunératrice de trésorier général de la Bourse des Etats du Languedoc. Grâce à des investissements fonciers judicieux (à Paris, en Normandie, en Languedoc avec l'achat de la Baronnie de la Mosson et des domaines attenants : Malbosc, Campagne, Paillade, Juvignac, Foncaude, la Valadière, Aussargues, Bionne, Biar, la Tour et le moulin de Frescau) il devint en 1720 l'une des dix plus grosses fortunes de France. A sa mort, en novembre 1725, l'essentiel du château est bâti. Son fils, Joseph, lui succède à la trésorerie de la Bourse et signe Bonnier de la Mosson. Comme son père il aime les sciences, la philosophie et les Arts et poursuit l'embellissement du château de la Mosson qui est constitué d'un corps central encadré de deux ailes que des portiques relient aux communs. Le tout délimite un vaste ensemble clos de cent cinquante par cent cinquante mètres. Les jardins comportent des bassins, un canal, un vaste parterre, des buis et des labyrinthes avec pour fond de perspective une gigantesque cascade de marbre. Une cinquantaine de personnes assurait la maintenance. Des fêtes somptueuses, avec la participation d'artistes venus de Paris, étaient données sur ce domaine, elles avaient même provoquée des remontrances de la part de l'évêque de Montpellier qui écrivit « quand le vice se montre avec si peu de retenue, il n'est pas possible de ne pas le voir ». En 1744, la mort prématurée à 44 ans de Joseph Bonnier de la Mosson sonne le glas pour ce magnifique domaine. Affaires de famille, recouvrement dans la précipitation des créances publiques ont en six ois eu raison de ce riche patrimoine essentiellement basé sur des biens immobiliers. Dès janvier 1745 les meubles de la Mosson sont vendus. Madame de la Mosson doit se résoudre à brader ses biens. Le dépeçage du château et domaines attenants est dirigé par son propre intendant. Tous les éléments réutilisables sont vendus à vil prix. Certains sont encore visibles comme la grande grille d'entrée du château de l'Engaran ainsi que certains ornements sculptés du parc que l'on peut retrouver dans les jardins de La Fontaine à Nîmes. Les acquéreurs des restes du château de la Mosson poursuivent l'œuvre de démembrement jusqu'en 1761 date de la restitution du domaine à Madame de la Mosson remariée entre temps au marquis Louis Gabriel de Batz de Caltelmore dont elle a eu un fils. La seule descendante des Bonnier de la Mosson étant décédée très jeune, les Castelmore prennent le titre de barons de la Mosson. Dans les ruines du château dont seuls demeurent le vestibule, le grand salon et quelques communs, ils installent une teinturerie spécialisée dans la fabrication des indiennes. Ensuite les différentes utilisations (nouvelle teinturerie spécialisée dans le rouge garance, puis transformation en chai et morcellement en parcelles) par les propriétaires successifs ont dégradé les bâtis restants et dénaturé l'agencement primitif du château de la Mosson et de son parc. E. T. |
Le mot du Président (Page 1) Mai 2003, quelques changements sur le quartie, dont nous vous donnons quelques détails dans ce journal.
Ces changements, ces travaux, ces projets ont progressés parce que nous étions nombreux à les porter. Le devenir de Celleneuve ne doit pas rester l'affaire de quelques uns. Les choses avancent. Elles avanceront encore plus vite si nous sommes encore plus nombreux. - Jean Therain -
Ca bouge à Celleneuve (Page 2) Les Celleneuvois de la "ZAC la Fontaine" se sont mobilisés. A leur tour, les Celleneuvois des rues de la Condamine et du Dr La Chapelle se sont rencontrés le 2 avril 2003. Leurs demandes remontent à l'année 1999, une pétition a été adressée à Mr le Maire le 26/04/2001. . . sans suite. Les habitants se sont réunis et ont décidé de repréciser les nécessaires mesures de sécurité routière à prendre. Un plan matérialisant leurs demandes sera soumis aux élus et techniciens municipaux et mis en discussion entre chaque partie, pour entreprendre les travaux de nature à sécuriser ce secteur très sensible.
Montpellier Celleneuve au quotidien (Page 2) Monsieur Frêche, Maire de Montpellier, affirme que "Montpellier au quotidien" continue sa tâche pour le mandat 2001-2007 et reste à la disposition des associations de la ville et des particuliers. Les problèmes réglés par cette commission, qui a maintenant plus de dix ans, se chiffrent ar milliers (voir le n° 250 de "Montpellier votre ville" en juin 2001). En réalité, depuis l'été 2001, date à laquelle le Maire a donné naissance à de nouvelles structures appelées "Conseils de quartiers", "Montpellier au quatidien" parâit amoindri l plus de réunions mensuelles avec la mairie, peu ou pas de taraux exécutés demandés par la population de Celleneuve par l'intermédiaire de cette instance. "Montpellier au quotidien" nous semblait être l'activité de notre Comité de Quartier qui représente le mieux son rôle de défense des intérêts journaliers de la population du quartier dans le domaine de l'amélioration des conditions de vie quotidienne. Certe, différents travaux sont en cours à Celleneuve, dont les travaux dits "d'embellissements" dans le centre du quartier et c'est bien... Mais précisons que ces travaux importants et d'intérêt général ne relèvent pas de "Montpellier au quotidien". Embellissement, voire prestige ne peuvent occulter le manque d'attention accordé aux urgentes nécessités des Celleneuvois. Nous proposons à nos lecteurs ce récapitulatif des travaux proposés à la mairie et non réalisés : En attente depuis 1999 :
Demandes plus récentes, déposées depuis 2002 :
Trop de travaux sont négligés et pourtant représentent une utilité incontestable. La mairie doit attacher à nouveau une attention toute particulière aux demandes des Celleneuvois transmises par "Montpellier au quotidien". Dernière heure : la Mairie juge l'installation des feux tricolores (déboucher de la rue des Moulins sur la route de Lodève) irréalisables vu la proximité des autres feux existants. Egalement aucune solution n'a été trouvée pour l'entrée du collège Saint Roch toujours aussi dangereuse. Affaires à suivre...
Les animations sur le quartier (Page 3) 10 janvier - Galette des Rois Pour respecter la tradition républicaine, à la Maison Pour Tous, 200 enfants et adultes se sont régalés en dégustant Royaumes et Galettes préparés par Jean-Marie, un celleneuvois commerçant à la Paillade. L'accordéoniste Fredo Bosc nous a assuré une agréable ambiance. Tout le monde était ravi. 26 mars - Carnaval de Celleneuve Près de 400 personnes, selon les organisateurs, ont animé Celleneuve avec l'aide de la fanfare Marcelle Coulazou. On n'avait jamais vu autant de monde au carnaval. Musique, goûter, on a brûlé joyeusement Monsieur Carnaval. Ambiance sympathique. 7 mars - Journée de la femme Dans le cadre de la journée internationnale de la femme, une soirée spectacle a été organisée au restaurant le Déclic, par le Conseil Général et le Comité de quartier. Beaucoup de monde, spectacle et buffet sympathiques. Tous les présents étaient ravis, notamment la conseillère générale Monique Pétard, qui était à l'initiative de cette soirée. 29 mars - Une soirée de printemps Repas, musique, danse étaient prévus à la Maison Pour Tous ; il a fallu l'annuler, nous n'étions que 30 inscrits, c'est dommage... Une autr fois sans doute. 4 avril - Concert Concert dans l'église romane. Un franc succès. Il a fallu ajouter bancs et chaises. Plus de 200 personnes, certaines étaient debout. Cela valait la peine, les chorales A TOUT CHOEUR et CONDAMINE (les locaux de la soirée), nous ont ravi en première partie. Un trio de musique baroque : deux chanteuses et une viole de gambe, a séduit et émerveillé le public. On en redemande. Les projets
A Celleneuve il se passe toujours quelque chose. A tous les bénévoles du comité de quartier qui assurent la réussite des animations : Bravo ! Un appel à toutes les bonnes volontés du quartier est quand même nécessaire.
Travaux d'embellissement du vieux Celleneuve (Page 4) D'ici le mois de Juin, l'ensemble de ce qui a été demandé à la Mairie sur une enveloppe mise à disposition du Conseil de quartier Mosson sera réalisé. Vous avez déjà pu constater d'abord la mise en place de superbes vases d'Anduze sur la place Renaudel, la réfection du square Carles devant l'école maternelle, la suppression des blocs roses devant le cinéma Diagonal et leur remplacement par des bornes plus discrètes. Enfin le nouvel éclairage de la rue Marcelin Albert, de la rue de la Croix et du tour de l'église, sera prolongé jusqu'à la Croix que nous souhaitons aussi embellir par un parterre de fleurs. Des hésitations des riverains devant le choix entre places de partking et parterre fleuri, reportent la réalisation. En mai la fontaine de la place Renaudel sera refaite, ce qui redonnera à cette place un aspect plus coquet, encore faudrait-il qu'elle ne soit pas le support d'ordures et d'encombrants divers, ce serait vraiment dommage de faire de ce lieu un emplacement DEMETER.
Fait-il bon vivre dans le quartier de la Fontaine ? (Page 5) Lors d'une réunion publique qui s'est tenue le 20/01/2003 à l'initiative du comité de quartier, à la Brasserie la Fontaine, les doléances et suggestions concernant la vie quotidienne du quartier ont été exprimées. L'assistance d'un public nombreux, témoigne de son attachement et de l'intérêt porté au quartier. Quelques éléments positifs exprimés : les habitants sont attachés à leur environnement, à la proximité des commerces, banques, médecins et pharmaciens, petits artisans, moyen de transport, équipements et parcs publics installés sur place (deux pour enfants, terrain multisport, parc paysager, bibliothèque...). Mais ils dénoncent souvent les incivilités, les dérives et les nuisances de tous ordres qui perturbent tous les jours un peu plus leur vie quotidienne. Ils demandent aux services publics de veiller avec plus de rigueur au respect des règles d'hygiène, de salubrité, de tranquilité auxquelles ils ont droit. Il ont aussi mis en avant :
Le comité de quartier de Celleneuve a entrepris des démarches aurpès des élus (député, maire, conseiller général). Il fait et fera des propositions, tant pour le stationnement, l'environnement que pour l'animation du quartier. Mais nous ne ferons évoluer ce quartie qu'avec la volonté de chacun.
Commission extra municipale d'urbanisme (Page 5) Les grands projets sur Montpellier Cette réunion s'est tenue le vendredi 24 janvier 2003 à la mairie pour faire le point sur les opérations importantes qui seront effectuées à Montpellier dans les années à venir.
Football (Page 6) Après une longue période de sommeil, l'Association Sportive de Celleneuve est heureuse de vous annoncer la reprise des activités pour la saison 2003/2004 qui reprndra début septembre 2003. L'Association Sportive de Cellenevue recrute à cet effet tout joueur de football pour constituer ses équipes dans toutes les catégories (séniors, juniors, cadets, minimes, vétérans). Elle fait également appel à toutes les personnes désireuses d'apporter leur soutien bénévole aux équipes d'encadrement (entraîneurs, éducateurs, secrétaires, accompagnateurs, etc). C'est en s'appuyant sur l'équipe de l'Association Sportive de Celleneuve que cette renaissance a pu s'effectuer. Les résultats en championnat d'UFOLEP sont très encourageants. Les commerçants de Celleneuve sont actuellement troisième du championnat et qualifiés pour les huitièmes de finales de la coupe Joseph Vidalou. Le mérite en revient bien sûr aux joueurs et à leur vice-président et entraîneur, Monsieur Gérard Vidal, et à l'infatigable secrétaire trésorier Monsieur Samuel Bayard. Merci aux commerçants de Celleneuve qui ont encouragé leur équipe par leurs nombreux dons pour le calendrier de fin d'année. Merci également à Monsieur jean Soto qui met gracieusement à disposition du club une partie des locaux du bar PMU Le Terminus. Ce club, l'A.S.C., se veut bien structuré et dynamique ainsi qu'au service de la jeunesse celleneuvoise. L'A.S.C. tient à remercier tout particulièrement la mairie de Montpellier à travers Monsieur Patrick Vidal, adjoint au Maire, dont le soutien bienveillant et amical a été déterminant. A bientôt sur les stades. - Le président A. Kirch-
Les tramways nommés « Désirs » (Page 7) La Communauté d'Agglomération de Montpellier, par l'adoption du Plan de Déplacements Urbains lors de son conseil du 23 décembre 2002, a définitivement validé le projet d'un réseau de 3 lignes de tramway constituant la colonne vertébrale du système de déplacements futurs. LA LIGNE 1 : Mosson-Odysseum, mise en service en juillet 2000, transporte à ce jour près de 95 000 passagers par jour, bien au-delà des prévisions initiales de 75 000 voyageurs par jour au bout de 3 années d'exploitation ; elle fait l'objet dès à présent d'un programme d'aménagement avec l'allongement de l'ensemble des 30 rames de 30 à 40 mètres (portant leur capacité unitaire de 300 à 300 passagers), la réalisation des stations différées de Malbosc et Millénaire (ouverture prévue en 2003), la construction d'un parking en ouvrage de 600 places à Occitanie (ouverture prévue début 2004), et le prolongement à l'Est dans le secteur Odysseum. LA LIGNE 2 : Saint Jean de Védas – Montpellier – Castelnau le Lez – Jacou, a fait l'objet d'une décision de « Prise en considération par l'Etat » signée le 18 avril 2002 par le Ministère de l'Equipement des Transports et du Logement. L'enquête publique préalable à la déclaration d'Utilité Publique doit intervenir au 2 ième trimestre 2003, et les travaux doivent démarrer début 2004. Sa mise en service est prévue fin 2006. LA LIGNE 3 : correspond au corridor Nord-Ouest / Sud-Est de l'agglomération, suivant un tracé desservant Juvignac – Montpellier – Lattes – Pérols – Carnon/Palavas les Flots. Elle est couplée avec un prolongement de la ligne 1 côté Ouest, pour assurer une correspondance entre ligne 1 et ligne 3 au niveau du carrefour P. E. SPAAK, le long de la route de Lodève. Les trois lignes seront en correspondance au cœur de 'agglomération au niveau de la gare de Montpellier. Une première étude de faisabilité a été réalisée sur ce projet de Ligne 3 afin de permettre à la Communauté d'Agglomération d'approcher une première ébauche de tracé, d'examiner sa faisabilité technique et financière et de programmer la réalisation dans le temps de cette opération attendue par la population et sa mise en service en 2010. Cette étude permettra également d'engager une première phase de débat public avec la population concernée dans chaque quartier, dans les mois qui viennent. Le tracé proposé à cette étape comprend une proposition préférentielle et un certain nombre de variantes ; au niveau de Celleneuve, le tracé préférentiel venant de Juvignac par la route de Lodève, bifurque au niveau de la rue Zamenhof vers la rue du Pilory puis emprunte l'avenue des Moulins jusqu'au rond point d'Alco. De là, elle prend la rue d'Alco jusqu'à rejoindre l'avenue de Lodève, qu'elle poursuit jusqu'au centre de Montpellier. En variante, un tracé direct est envisagé en traversée de Celleneuve par l'avenue de Lodève. Les emplacements des stations ne sont pas encore définis, mais on peut envisager qu'un arrêt se situera sur la rue Zamenhof ou à proximité sur la route de Lodève. Sur le secteur, un prolongement de la ligne 1 est prévu depuis le terminus actuel de la Mosson jusqu'à la route de Lodève au niveau du Marché aux Fleurs, pour organiser une correspondance entre la ligne 1 et 3. A ce niveau serait également réalisé un parc relai pour tous les automobilistes en provenance du Nord-Ouest de l'Agglomération. Les caractéristiques générales de la ligne 3 sont les suivantes : • Longueur : 21 Kms de Juvignac à Carnon/Palavas • Environ 30 stations • Fréquentation d'exploitation envisagée : 5 minutes • Correspondance avec la ligne 1 au carrefour Spaak et avec les lignes 1 et 2 à la gare • Objectif de mise en service : 2010.
Ces informations nous ont été transmises par Madame Marie-Christine DUMUR Services « Relations riverains- communication – tramway
Souvenirs - Souvenirs (Page 8) Dans le but de faire connaître les personnages ayant marqué notre quartier, nous nous attarderons, cette fois, sur le nom des deux allées qui bordent l'esplanade, à savoir : • Antonin Chauliac • Pierre Carabasse
Antonin CHAULIAC (1887 – 1975) Etait viticulteur et dirigeait son exploitation agricole. Parallèlement il était négociant en vins, ce qui lui laissait peu de temps pour le travail effectif de la vigne. Il avait donc des salariés. Brancardier pendant la guerre de 14-18, il avait reçu la médaille militaire et la croix de guerre avec deux citations. Né à Celleneuve, il a toujours été attaché à son quartier au point d'y être élu conseiller municipal, mandat qu'il a exercé de 1919 à 1929 sous l'égide de 3 maires successifs : Mrs Chazot, Gibert et Billod. Affable et racé il suscitait le respect. Son fils Georges, décédé en 1978, lui avait succédé à la propriété et ses 2 petits enfants habitent toujours la maison familiale, rue de la Condamine.
Pierre CARABASSE (1896 – 1954) Etait également viticulteur mais à titre exclusif, ce qui l'amenait à être souvent « sur le terrain » avec ou sans son cheval. Egalement attaché au quartier, il avait été comme son illustre prédécesseur, conseiller municipal de 1935 à 1941 sous l'autorité des maires Mrs Boulet et Zucarelli. Domicilié route de Lodève, entre les cycles Peugeot et le petit Casino, il recevait chez lui des jeunes musiciens de Celleneuve à qui il donnait de cours de solfège. Il leur apprenait également à se servir d'un instrument de musique, lui-même jouant du saxophone et de la trompette. L'été, avec sa petite formation, il lui arrivait d'animer des fêtes de village et évidemment il n'oubliait pas Celleneuve. Personnage aimable, courtois, voire même un peu goguenard, il a passé une partie de sa vie à rendre service. C'est grâce au comité de quartier, présidé par M. Louis Combettes, qu'en 1986, la mairie de Montpellier a accepté de donner les noms de Chauliac et Carabasse aux deux allées de l'esplanade. Ils ont à cette occasion exercé leur devoir de mémoire. |
Le mot du Président (Page 1) Celleneuve a eu en deux mois les honneurs de la Presse. Un article dans le MidiLibre du 27 septembre à la suite de la pose de la première pierre de la Caisse d'Allocations Familiales par le Maire, M. Frêche. Un autre dans "Harmonie", le journal de l'Agglo, numéro de novembre. L'un et l'autre mettent en évidence les constrastes de ce quartier et son évolution ainsi que la volonté de notre Comité de fédérer "l'ancien" et le "nouveau". En octobre, nous avons eu la tristesse de perdre le Président d'honneur du Comité, Louis Combettes. Dans la continuité de son action, notre intention est de poursuivre nos activités en veillant au développement harmonieux de ce quartier, plus particulièrement en cette période de mutation (aménagement du jardin "Dioscoride", de l'Esplanade et travaux de construction de la CAF). Les activités depuis la rentrée -assemblée générale, vin primeur- nous incitent à considérer que nous sommes de plus en plus nombreux à aimer ce quartier et à avoir envie de le faire évoluer. Jean Thérain
Projet d'activités (Page 1) Septembre 2003/2004 Toutes les activités menées en 2002-2003 seront reconduites cette année en cherchant à élargir les actions sur l'ensemble du quartier et à ouvrir le Comité aux nouveaux Celleneuvois. Projets les plus urgents : L'amélioration des conditions de vie sur la Zac la Fontaine (locaux, circulation, sécurité) L'aménagement de l'Esplanade de Celleneuve (stationnement, circulation) lié à la création du jardin Dioscoride et à la construction de la CAF. Le maintien et le développement des commerces de proximité. Animations : En développant le partenariat, poursuivre les activités qui marchent (Puces, loto, carnaval, fête de la St Jean...). Mettre en place des activités plus culturelles afin de développer le lien social entre les différents habitants (anciens et nouveaux) notamment au travers des concerts, soirées débats,... Information/communication : Poursuivre la parution des journaux.
Celleneuve bouge (Page 2) Inexorablement, Celleneuve et ses alentours deviennent un faubourg de Montpellier. La continuité est totale. La moindre parcelle de terre ou jardinet est arasée, bétonnée, et au rpintemps c'est un nouvel immeuble qui a poussé. Les ensembles résidentiels construits il y a quelques années, se composaient de bâtiments et d'un environnement paysager. Les voisins pouvaient profiter de lieux ombragés, fleuris, bien entretenus. . . Mais maintenant c'est fini. Les grillages "Bekafor" ont envahi le secteur. Les piétons ne peuvent déambuler qu'entre des murs et des clôtures. Chacun de nous se sent impuissant devant cette évolution, c'est pourquoi la notion de quartier nous paraît prendre tout son sens. Faisons ensemble le bilan de ce que nous voulons sauvegarder et embellir. Nous avons notre espace vital à protéger. Nous avons la chance d'avoir près de chez nous le village de Celleneuve. Nous savons combien il est cher aux natifs du lieu. Il l'est également à bon nombre de personnes venant d'ailleurs et qui ont choisi d'y vivre, pas uniquement dans sa partie ancienne, mais également sur la couronne (qui a été prise en compte pour délimiter la partie celleneuvoise du conseil de quartier). Nos enfants peuvent ainsi voir ce qu'étaiet un village construit à la mesure de l'homme, avec ses maisons typiques, disparates et pleines de charme, adaptées à l'activité de ses habitants, ses ruelles, son église, son esplanade. . . Le Comité de Quartier a à coeur de regrouper tous ceux qui s'intéressent à Celleneuve, à son passé, à son présent et à son avenir. C'est pourquoi le Comité a tenté une expérience, en effectuant une enquête auprès des habitants de deux parties du quartier. L'une se situant au Sud-Ouest : Zac de la Fontaine et l'autre au Nord-Est : zone comprise entre les deux amisons de retraite : de Campériols et de Bélorgeot. Les résultats sont résumés dans ce même journal. E.T.
De Campériols à Belorgeot (Page 2)
Zac de la Fontaine (Page 3)
Le collège Arthur Rimbaud (Page 4) Situé rue Marius Petipa (derrière le magasin Malin Plaisir) le collège Arthur Rimbaud accueille non seulement les enfants de Celleneuve mais aussi des enfants d'une partie du quartier de la Paillade et des villages de Juvignac et de Saint Georges d'Orques. A la rentrée de septembre 2003 le collège compte 850 élèves de la 6 ème à la 3 ème . En plus des classes d'enseignement général traditionnelles le collège abrite deux sections particulières : • La SEGPA accueille dès la 6 ème des jeunes en grandes difficultés scolaires et les prépare à l'enseignement professionnel. • L'UPI (Unité Pédagogique Intégrée) accueille au sein du collège des enfants, à partir de 12 ans, atteints de handicaps.
Les locaux d'origine du collège, où se trouvent les salles de cours, datent d'une trentaine d'années et auraient besoin d'être rénovés. Cependant le collège change grâce aux travaux financés par le Conseil Général. Début 2002 de nouveaux sanitaires ont été construits et un foyer permettant aux élèves de se détendre a été aménagé. En novembre 2002 une grande halle de sports a été inaugurée et offre de nombreuses possibilités d'activités sportives. Actuellement un nouveau bâtiment est en construction. Il hébergera l'administration, la salle des professeurs, des salles d'accueil des parents. La nouvelle entrée du collège est maintenant situe au niveau du gymnase mais les travaux de voirie étant très en retard posent, depuis la rentrée, de réels problèmes de circulation et de sécurit pour les enfants. Une intervention de la police municipale aux principales heures d'entrées et de sorties a été demandée. La fin des travaux est prévue à la Toussaint, espérons qu'elle mettra fin à ces inquiétudes. En cet automne 2003, un autre problème grave se pose au collège : la baisse des effectifs des personnels de surveillance et d'encadrement due au remplacement insuffisant des emplois jeunes. Ce problème est un souci des parents d'élèves et des actions sont en cours. La réglementation des collèges prévoit la participation des parents à la vie de l'établissement. Au collège Arthur Rimbaud ils sont présents à travers la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves). Des parents élus (par l'ensemble des parents) participent au Conseil d'Administration et à différentes commissions dans lesquelles sont prises les décisions de fonctionnement du collège. Dans chaque classe, une fois par trimestre a lieu un conseil de classe où les professeurs dont le bilan du travail de la classe et de chaque enfant. Deux parents délégués, présentés par la FCPE y participent et font le lien entre les familles, les professeurs et l'administration du collège. Il est donc nécessaire que nous soyons nombreux à nous impliquer pour assurer ces différentes tâches. La FCPE permet aux parents de ne pas rester isolés et peut les aider en cas de problème. Le premier jeudi de chaque mois à 20 h 15, au collège, a lieu une réunion ouverte à tous, c'est un lieu d'échange d'informations. Il est possible de joindre les parents de la FCPE du collège par Email, téléphone ou courrier.
Espaces verts (Page 5) Le parc « Dioscoride » ouvre à Celleneuve Implanté sur l'ancienne propriété de la CRAM ce nouveau parc d'une superficie de 6550 m² sera situé entre l'allée Pierre Carabasse et l'allée de Paris à proximité des deux nouvelles résidences le Prado et le Vélasquez et du groupe scolaire Léo-Mallet. Il ouvrira avant la fin de l'année. La mise en vente du terrain de la CRAM était une véritable opportunité pour la CAF de Montpellier qui souhaitait se rapprocher des quartiers populaires tout en restant dans les mures de la ville de Montpellier.
C.A.F. (Page 5) 19405 allocataires de la CAF dont 8647 enfants, sont concentrés sur un pourtour de 5 Kms aux abords du nouveau siège, soit + 5000 allocataires que sur le siège actuel. L'implantation du bâtiment dans le quartier : un service public de proximité. Le montant mensuel versé par la CAF sur ce secteur s'élève à 3.969.140 €, soit 509 € en moyenne versé chaque mois par ménage, contre 300 € mensuels versés à la population allocataire dépendant du siège actuel. Coût global du bâtiment : près de 20 millions d'euros. Surface utile du projet : 6.340m² : la distribution des bureaux par ensemble fonctionnel est homogène ; les plateaux des 5 étages permettent une bonne modularité des locaux. Un parking de 272 places est prévu en sous-sol. L'ensemble des entrées est accessible aux handicapés.
Montpellier - Celleneuve au quotidien (Page 5)
Courrier des lecteurs (Page 6)
Foot (Page 6)
Vin primeur – Vendredi 24 octobre 2003 (Page 7) Deux moments forts pour cette soirée : • Une première partie au Déclic avec un spectacle « L'eau à la bouche » par la compagnie « Bagages d'acteurs », sur des textes de Marie Rouanet où nous avons salivé en vivant certaines recettes méditerranéennes vantant la « vraie cuisine ». Ce spectacle, suivi d'une temps-débat avec des viticulteurs et une œnologue, a captivé les Celleneuvois. • Après 20h, deuxième temps fort : dégustation de vin de Pinet de la Cave « L'Ormarine », buffet de la mer très apprécié, le tout dans une ambiance musicale extraordinaire avec un pianiste chanteur, Hervé TIREFORT. Nous avons chanté, dansé sur un répertoire très varié et riche. On ne voulait plus s'arrêter…. Vivement 2004.
Aligot (Page 7) Ce dîner dansant du 15 novembre fut une belle réussite il faut bien le dire. En effet sous l'impulsion du Comité de quartier de Celleneuve, une soirée a réuni plus de 175 personnes, ce qui correspond à la capacité d'accueil maximale de la Maison Pour Tous Marie Curie. Malheureusement cela n'a pas permis d'accepter tous ceux qui souhaitaient participer à ces agapes. On ne sait si c'est le plaisir de se retrouver ensemble ou le plaisir de déguster un bon Aligot confectionné avec soin par un couple venu spécialement de l'Aubrac, mais l'ambiance fut des plus chaleureuse. Il est vrai que tous les ingrédients étaient réunis pour qu'il en soit ainsi. Le comité de Quartier avait réuni toutes les associations de Celleneuve (les commerçants, les boulistes, le Foot etc….). Jean Therain, le sympathique Président et les membres du Comité de Quartier ont animé cette sorée d'une manière efficace, en collaboration avec la maîtresse des lieux Véronique Meneux, la toujours dévouée directrice de la Maison Pour Tous, qui a dû faire des heures supp une partie de la nuit. Ces quelques heures passées ensemble ont été rythmées par le groupe Zig-Zag qui a su faire danser et maintenir l'ambiance jusqu'au bout de la nuit. Quelques élus étaient parmi nous, Mme Monique Pétard, Conseillère Générale, ainsi que M. Patrick Vignal, adjoint au Maire. Il est à noter qu'il n'y a pas eu de discours, mais cela a permis des rencontres informelles entre les Celleneuvois. Vous qui avez la chance d'habiter Celleneuve, n'hésitez pas à venir à ce genre de soirée, Celleneuve est un des rares quartiers de Montpellier qui a une tradition de convivialité, alors profitez-en !!! Les prochaines rencontres sont prévues à la Maison Pour Tous Maire Curie, pour le Loto le 14 décembre à 14h30 et le 9 janvier pour la galette des Rois.
Souvenirs - Souvenirs (Page 8) Notre rubrique comporte exceptionnellement un souvenir récent et triste à la fois. En effet, nous voulons parler du décès de Mr Louis Combettes survenu le 14 octobre dernier. Né le 5 janvier 1915 à Montpellier, c'était un pur Celleneuvois. Après des études secondaires, il a fréquenté le lycée de Paulhan. Plutôt que poursuivre des études d'ingénieur, il a préféré s'engager dans l'armée. Affecté au 28 ème régiment, dans les matériels de transmission, il y a accompli toute sa carrière. Après Pontoise, l'Indochine, Montargis, Colomb-Béchar, il a terminé à Metz comme commandant. Il a ensuite pris sa retraite de lieutenant-colonel. Se sentant en pleine forme, il a prolongé ses activités dans ne entreprise de matériaux de bâtiment pendant dix ans. Il s'était également consacré aux activités du quartier. Avec son collègue Antoine Villaret, il a créé en 1984, le comité de Quartier de Celleneuve dont il a été président pendant de nombreuses années. Il était pour Celleneuve une référence historique, ses archives étant d'une scrupuleuse véracité. Décédé suite à un stupide accident de voiture, il laisse 4 enfants, 7 petits enfants et 4 arrière petits enfants. Nous ne le verrons plus devant le commerce de son épouse « Nicole Fleurs », s'entretenir avec les passants qu'il connaissait et avec lesquels il aimait faire un brin de causette. Le comité se souviendra de son président fondateur. Salut Louis David et Merci. N. N. |
DIOSCORIDE C'est le nom d'un élégant jardin public, inauguré le 13 mars dernier. Situé entre l'allée de Paris et l'allée Pierre-Carabasse, il ouvre une large perspective sur l'Esplanade et permet une circulation piétonne entre deux quartiers, loin de l'incessante circulation automobile de l'avenue de Lodève. Le portail monumental, composé de pierres anciennes et la grille finement ouvragée lui confèrent, de l'extérieur, un petit cachet XVIIIème siècle. Trois allées serpentent parmi les pelouses en terrasses qui épousent le dénivelé du terrain. Les grands platanes d'origine et les plantations récentes – amandiers, oliviers, pins, cyprès, magnolias, arbres de Judée, lauriers roses, romarins, cornouillers – harmonieusement répartis autour de trois aires de jeux, en font un jardin méditerranéen plein de charme. L'école Léo-Malet s'ouvre directement sur le parc. Pendant les heures de classe, il y règne le calme habituel des squares : personnes âgées devisant sur les bancs, parents surveillant les jeux des touts petits. Dès la sortie de l'école, le jardin s'anime. Comme une volée de moineaux, les écoliers s'égayent dans les allées et sur les aires de jeux. C'est alors un lieu très convivial où parents et enfants aiment à s'attarder pour partager un moment de détente. Un petit jardin potager, situé entre l'école et son terrain de sport, permettra aux élèves de s'initier à la culture des légumes, en association avec quelques habitants du quartier qui voudraient bien y consacrer un peu de temps. Il convient de souligner que la réalisation de ce parc de plus de 6.000 m² est un bel exemple de démocratie participative. La direction des espaces verts de la ville a travaillé en étroite concertation avec le comité de quartier. Il reste quelques imperfections à gommer qui n'ont pas manqué d'être signalées. Les celleneuvois disposent d'un bel espace vert, il leur appartient d'en prendre soin. Dioscoride C'est un médecin et botaniste grec, vivant au 1 er siècle, auteur d'un important traité « Materia Medica Libri Quinque » qui fit autorité jusqu'à la Renaissance. Consacrés à la matière médicale, cinq volumes précieusement illustrés, répertorient et décrivent plusieurs centaines de plantes, spécifiant leurs propriétés médicinales et leurs applications thérapeutiques. Cette œuvre majeure, d'abord traduite en latin, en arabe, en persan et plus tard, en français, en anglais et en allemand, rayonna dans tout le bassin méditerranéen et l'Occident. Le nom de Dioscoride reste, en outre, attaché à une famille d'herbacées à tiges volubiles : les discoréacées. On y trouve environ 600 espèces allant du tamier (l'herbe aux femmes battues) qui pousse dans nos sous-bois, aux dioscorées tropicales comme l'igname alimentaire ou les variétés cultivées pour l'industrie pharmaceutique. Au milieu du XXe siècle, l'étude de dioscorées mexicaines et japonaises mit en évidence la présence de diosgénine, matière première qui sera exploitée pour l'obtention de stéroïdes, utilisés dans l'élaboration de corticoïdes et de contraceptifs. Voilà donc, près de vingt siècles plus tard, le nom de Dioscoride associé, par ricochets, à une découverte révolutionnaire. Gageons que les mânes de notre distingué botaniste, par ailleurs médecin au service des armées de Néron, n'auront pas manqué d'apprécier ce clin d'œil !
L'étourneau sansonnet Qui sont ces gracieux oiseaux, qui à certaines périodes de l'année, au soir venu, envahissent le ciel ? Ce sont des étourneaux, sturnus vulgaris, ou sansonnets, de la famille des sturnidés. Selon les derniers recensements plus de 80 millions de ces volatiles sont présents en hiver en France. Leur taille est de 21 cm et leur poids de 75 à 90 grammes. Les adultes paraissent noirs avec des reflets verts et violines, les plus jeunes gris souris. Leur bec est pointu, légèrement incurvé, jaune orange ou plus sombre chez les jeunes. L'étourneau sansonnet pisote. Très en voix à certaines périodes de l'année, son chant peut varier du sifflet mélodieux à des cris rauques. Il peut imiter les carillons de porte, les klaxons… La femelle pond 4 ou 5 œufs à chacune de ses deux couvées annuelles. L'espérance de vie est de 4 à 5 ans et parfois plus. L'augmentation des taux de survie est due au climat peu rigoureux et à l'abondance de la nourriture (décharges – poubelles), il en résulte que la population double tous les 7 ans. Le jour ils se déplacent en cohortes (d'une dizaine de milliers). Le soir les grégaires étourneaux se rassemblent pour passer la nuit par centaines de milliers en grands dortoirs. En automne et hiver les dortoirs sont urbains, et ils colonisent les arbres des jardins, des parcs. A l'aube dès que pointe le soleil, dans un bruit infernal, ces envahisseurs ailés prennent en troupe leur envol pour s'abattre sur les lieux nourriciers. Ces oiseaux sociables et bruyants peuvent devenir un réel fléau pour l'homme. Les nuisances causées par les étourneaux sont de deux types. L'un environnement (bruit, salissures) l'autre économique (dans les villes, les frais de nettoiement sont importants, et dans les campagnes les sansonnets sont capables d'anéantir une récolte). Comment lutter en respectant l'espèce ? L'intervention sur les oiseaux doit résulter d'une connaissance des causes du développement de l'espèce. Dns le domaine agricole – les étourneaux trouvent un plus grand choix de fruits qu'avant, cultivés sur de plus grandes surfaces. La saison des fruits s'étale sur une plus longue période depuis les fruits primeurs jusqu'aux tardifs. Ces oiseaux voraces n'ont plus besoin de migrer. Les effets de changements climatiques vont également dans ce même sens. Quant aux dortoirs urbains, plusieurs paramètres sont à prendre en compte : • L'effet densitaire provoque la recherche de plus d'habitats (de la campagne vers la ville) pour loger toute cette population. • L'évolution des paysages en campagne avec modification des habitats pour ces oiseaux (augmentation des résineux, diminution des roselières, diminution des friches arbustives) • En ville l'augmentation des plantations de semper virens,le maintien de friches en vue de prochaines constructions, la concentration d'immeubles faisant barrage au vent et maintenant des températures de 1 à 5° supérieures à celle de la campagne, et enfin la présence de nourriture dans les dépotoirs. Beaucoup de moyens sont mis en œuvre pour lutter contre tous les désagréments cités. Mais pour le moment les méthodes utilisées sont onéreuses et bruyantes. En effet les « effaroucheurs » acoustiques, efficaces sur les étourneaux, produisent des sons audibles par les humains, il en est de même des canons au propane. Les épouvantails (ballons jaunes, rubans métalliques scintillants), comme les filets ont une efficacité toute relative. Des répulsifs chimiques ont été proposés mais les conséquences sur le milieu naturel font qu'ils ont été abandonnés. Actuellement on étudie la possibilité de créer des dortoirs d'étourneaux, qui accueilleraient les oiseaux hors des villes sur des sites choisis pour leur faible impact potentiel et qui permettraient d'intervenir lors des pontes. Cette dernière solution paraît la plus raisonnable pour éviter un conflit homme – oiseau, tout en acceptant un certain niveau de dégâts. E. T.
Vivre et travailler à Celleneuve au début du siècle dernier Depuis la création des communes en 1795, Celleneuve a fait partie de Montpellier. Loin du centre, elle constituait un faubourg un peu en marge. Si on excepte quelques riches familles, les habitants de Celleneuve ont longtemps vécu pauvrement de l'agriculture et de l'artisanat. Dans les années qui précèdent et suivent la guerre de 14, la plupart d'entre eux cultivent des jardins et surtout des vignes, soit comme propriétaires - exploitants, soit comme ouvriers agricoles. Celleneuve a connu dans toute son ampleur la crise du vin et la révolte des vignerons de 1907 qui a embrasé tout le midi viticole. L'artisanat y est lié à la vie agricole : le bourrelier fabrique et vend harnais et courroies. Les deux maréchaux-ferrants ferrent les chevaux et réparent les outils et le matériel agricole. Le tonnelier fabrique et entretient tonneaux et comportes en bois. D'autres métiers sont aussi exercés sur place : maçon, menuisier, serrurier. Nécessaires à la vie locale, encore, le cordonnier qui confectionne et répare les chaussures et le coiffeur qui coupe les cheveux et rase les barbes. Beaucoup ne se rasent pas encore à la maison, mais vont chez le coiffeur une ou deux fois la semaine, pour la barbe. Le coiffeur s'est même fait aider pour cela par deux ouvriers agricoles. Les femmes aussi travaillent. Elles apportent un complément de ressources comme « lessiveuse » ou lavandières. Elles lavent le linge à la Mosson et utilisent un âne pour aller à la rivière et chez leurs clients. Pauvres et peu instruites, elles ont du mal à lire et rédiger leurs notes. Autre métier typiquement féminin, les ravaudeuses qui vont à domicile raccommoder les vêtements usagés et le linge de maison, que l'on cherche à faire durer le plus longtemps possible. Les métiers de la couture et de l'habillement sont exercés par la modiste (le port du chapeau pour les femmes étant alors de rigueur) et les ouvrières en confection. Il y a eu à Celleneuve, deux ateliers produisant robes, jupes, jaquettes et manteaux. Pour les besoins des ménages et en particulier l'alimentation, il y a trois boulangeries, quatre boucheries (avec même en 1902 – 1903 l'organisation de l'abattage sur place) et surtout de nombreuses épiceries. Elles sont tenues par des femmes dont le mari est artisan ou ouvrier. Quelques-unes vendent du « jardinage », soit les produits de leur propre jardin, soit des légumes achetés au marché de Montpellier et transportés avec leur âne jusqu'à Celleneuve. A l'épicerie, on achète surtout des légumes secs, des pâtes, du riz, du sel, du sucre et du fromage. On y trouve aussi les produits nécessaires à la vie courante : fil à coudre, aiguilles, boutons et coton à repriser (il y a aussi une mercerie), du papier à lettres, des crayons, des enveloppes, des plumes, des porte-plume et des encriers et enfin du pétrole, des mèches pour la lampe et des bougies. Une ou deux épiceries vendent des friandises achetées le dimanche par les enfants. N'oublions pas les trois cafés dont le Café du Progrès où se retrouve la jeunesse. Pour les autres produits et services, il faut attendre les artisans et commerçants ambulants. L'étameur passe une fois par semaine et après s'être signalé, s'installe sur la place, pour faire ses réparations. Il entretient les seaux, les cruches en fer, les casseroles, les plats de cuisson et les couverts en fer étamé. Le rémouleur passe une fois par quinzaine pour aiguiser les couteaux (surtout ceux des bouchers). Le vitrier, le réparateur de parapluie, de faïence et porcelaine passent plus rarement. Pour l'alimentation, il y a aussi les ambulants : un fourgon tiré par un cheval vient de Juvignac vendre conserves, fromages, salaisons biscuits, une fois par semaine. De même une fois par semaine, le poissonnier qui s'installe sur un banc de bois à l'angle de la rue Marcelin Albert et de la place Henri IV. Vers 1925 en voiture motorisée, vient une marchande de volailles. Au cours du siècle, la petite viticulture a été abandonnée. Les terres ont été vendues et bâties. Certains métiers ont disparu, les modes de vie ont changé. Les échanges et les trajets se sont élargis. Certains artisans et même certains commerçants ont cessé leurs activités, surtout ces dernières années. Cependant il en reste encore et c'est tant mieux pour notre qualité de vie. C'est cette proximité des commerces, où l'on se rencontre et où les clients sont connus, qui fait l'animation de notre quartier et en fait autre chose, qu'un quartier dortoir. M. T.
Eglise STE CROIX Cette église du XIIe siècle, surélevée au XIVe, est la seule église romane de Montpellier qui soit actuellement utilisée pour le culte. Elle est construite sur l'emplacement du prieuré bâti par les bénédictions d'Aniane, lorsque le terrain leur fut cédé par Charlemagne, en 799. Tous les jeudis et les premiers dimanches du mois (sauf juillet et août), elle est ouverte de 15 heures à 17 heures pour que vous puissiez venir l'admirer. Chaque année, des concerts y sont donnés.
Maisons du vieux Celleneuve Notre quartier de Celleneuve est à part. Il a une identité, c'est le village dans la ville. Rares sont encore les Celleneuvois qui exploitent un jardin ou une vigne, mais ce fut une activité essentielle pendant des siècles. On en voit encore le témoignage dans l'architecture des maisons anciennes, qui sont des maisons telles qu'on peut en trouver dans les villages du Languedoc. Les plus anciennes formes sont dans la rue de la Croix : leur singularité est dans l'escalier extérieur qui permet d'accéder au premier étage de l'habitation. La porte sous l'escalier permet d'entrer dans la « grotte », local voûté où logeaient l'âne et sa carriole, avec les provisions de bois et un outillage restreint. Au 2 ème étage, se trouvait le grenier à foin. Les façades sont étroites : le logement est en profondeur et donnait sur un terrain qui était le plus souvent un jardin limité par le chemin de la Condamine (le pavage des rues a été très tardif). Vers la fin du 19 e siècle, quand s'est répandue la culture de la vigne en Languedoc, une nouvelle forme d'habitat s'est développée. Quand on se promène dans les rues de la Condamine, du docteur La Chapelle, Gilodes, Icard, côté est Rue Marcellin Albert… on voit de grands portails avec le haut arrondi. Ils permettaient d'entrer dans la « remise » qui servait pour la charrette, le cheval ou le mulet, les foudres pour loger le vin, le matériel de culture et la nourriture pour le cheval. Directement sur la rue, il fallait un local plus vaste et plus haut de plafond dans lequel deux fois par jour entrait et sortait la charrette. Autre changement, l'escalier est à l'intérieur. Ces maisons vigneronnes, adaptées à leur usage professionnel, subsistent : certaines ont conservé leur aspect original d'autres ont été modifiées et la remise est devenue garage, commerce ou appartement. Le changement s'est fait avec la construction de la cave coopérative en 1938. Aujourd'hui 65 ans après, on se demande ce que va devenir cette cave, financée par les vignerons Celleneuvois… les activités économiques ont évolué… mais elle fait partie, tout comme les maisons anciennes, du patrimoine de Celleneuve. M. T.
Le renouveau de l'Association Sportive de Celleneuve Le club de football de l'Association Sportive de Celleneuve est reparti. Après quelques modifications dans le fonctionnement du bureau de l'association, et en particulier de la présidence, le club s'inscrit pleinement dans le dynamisme du quartier de Celleneuve, et ce en partenariat avec la Maison pour tous Marie Curie, le comité de quartier et le club de boules de Celleneuve. Les orientations du club sont tournées vers la jeunesse de notre quartier. Grâce à un superbe terrain et des locaux, inaugurés à la mémoire de Louis Combette par M. Le Maire et le président du Conseil Général, au mois de janvier dernier, nous pouvons faire fonctionner notre club de football. Nous recensons plus de 120 licenciés pour seulement une vingtaine de bénévoles d'encadrement des différentes équipes, malheureusement cela est trop peu ; et les bonnes volontés seraient les bienvenues. Concrètement les catégories inscrites cette saison au district de football de l'Héraul sont les suivantes : tous les mercredis après-midi hormis durant les vacances scolaires, nous accueillons des pré débutants, des poussines, des poussins, des benjamins, des moins de 13 ans, des moins de 15 ans. Bien entendu cela nécessite un encadrement de qualité pour les accompagner dans leur apprentissage du football et de ses règles. Je remercie tous ceux qui se sont investis dans cette tâche pas toujours facile. Je tien à ajouter que nous espérons d'autres accompagnateurs potentiels et je les invite vivement à passer nous voir le mercredi durant les horaires d'entraînement. Parallèlement trois équipes de seniors portent les couleurs du club, une équipe jouant en deuxième division départementale, une autre évoluant en UFOLEP et enfin une dernière en Loisirs. Ces trois équipes jouent avant tout pour le plaisir de pratiquer le football. Les progrès de toutes nos équipes sont réels depuis le début de saison, et le « vivier » de jeunes joueurs et joueuses que nous accueillons au club laisse présager d'un avenir porteur. Mais plus encore les fondations de l'A.S.C. se construisent dans le respect et la solidarité, valeurs fondamentales de notre club. Enfin comme toute association sportive, nous nécessitons un budget de fonctionnement. Mais n'ayant pas de partenaire financier… (ceci est un appel !) il est juste de souligner les soutiens dont nous avons pu bénéficier, par ailleurs. Ainsi, l'Office départemental des Sports de l'Hérault a fait preuve d'une soutien important dans l'achat du matériel sportif nécessaire au bon fonctionnement de notre association. La Commission Municipale Sport dans la ville nous a accordé une subvention de fonctionnement que nous avions sollicitée auprès de M. Vignal, Adjoint au Maire. Enfin, nous avons pu bénéficier, du Conseil Général, dans le cadre du rapport hors programme cantonal destiné au monde associatif, d'une subvention conséquente. Au nom de l'Association Sportive de Celleneuve, j'adresse mes plus sincères remerciements pour toutes ces aides. Aller l'A.S.C. ! Pour l'Association Sportive de Celleneuve Le Président O. Dissoubray |
N° 22– Automne 2004 |
Le mot du Président (Page 1) Ce nouveau numéro du Journal de Celleneuve coïncide avec la mise en oeuvre de notre site Internet. Que les non initiés se rassurent, notre petit journal continuera au même rythme. Nous souhaitons d’ailleurs l’ouvrir davantage aux habitants du quartier et développer la rubrique « courrier des lecteurs ». Vous avez peut-être lu dans la presse municipale l’arrivée d’un nouvel adjoint de quartier, Serge Fleurence, qui garde aussi la responsabilité de Montpellier au quotidien. Il souhaite aller à la rencontre des habitants et le comité l’accompagnera dans cette démarche. N’hésitez pas à transmettre vos demandes à la commission « Celleneuve au quotidien », soit par courrier, soit par mail. Des projets pour cette fin de printemps : nous attendons impatiemment le début des travaux sur l’Esplanade de Celleneuve ; on les annonce pour bientôt mais cela fait longtemps que l’annonce est parue … ça y est : ils démarrent le 4 juillet. Dans le dernier numéro nous vous informions de la tenue, fin mai, d’un Forum des artistes et des créateurs de Celleneuve. Nous avons gardé l’idée mais nous avons proposé à la Mairie de l’intégrer dans l’opération « Quartiers libres » qui se déroulera les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochains. Le programme n’est pas encore arrêté mais on vous promet trois jours de folie, très utiles dans ce monde un peu triste. En attendant, retenez les dates suivantes : repas de quartier (tiré du sac) :4 juin fête de la musique : 18 juin fête de la St Jean : 24 juin C’est aussi une volonté du comité de quartier de développer les liens sociaux entre anciens et nouveaux Celleneuvois.
CELLENEUVE au Quotidien (Page 2) Cette commission a été créée à la fin de l’année 2003. Ses treize membres se réunissent une fois par mois environ et font le point des travaux à faire et des réalisations. Les réalisations ne vont pas aussi vite que nous aimerions … mais des priorités comme lesélections du printemps 2004 ainsi que le changement de l’adjoint (C. Fourteau a remplacé P. Vignal) ont ralenti les mises en oeuvre des réalisations demandées. Le nouveau changement de l’adjoint chargé du quartier (S. Fleurence remplace C. Fourteau) va nous permettre d’aller de l’avant. Un bon départ a été pris : Serge FLEURENCE sera à Celleneuve un vendredi sur trois et il nous a déjà rencontrés longuement le 25 mars, accompagné de techniciens de la Mairie, pour faire le tour des points noirs de notre quartier. Les problèmes suivants ont pu être évoqués lors de sa visite : Rue de la Condamine : vitesse des véhicules. On envisage, au carrefour Condamine/Marcellin Albert/La Chapelle, une surélévation (style gendarme couché) ; Rue Breton : problème de circulation et de stationnement. On envisage un sens unique, de la Place Henri IV à la rue Marcellin Albert et quelques places de stationnement matérialisées. Aux extrémités, les emplacements poubelles seront délimités ; Sortie St Roch : une fois la place du portail changée (rentrée 2005- 2006) la mairie envisagera des améliorations ; C a r r e f o u r Moulins/Pilory : un panneau est demandé pour indiquer la continuation de l’avenue des Moulins vers Celleneuve. Etude en cours ;
Rue du Pilory : les pierres p o u r empêcher d e s Route de Lodève : au débouché de la rue Zamenhoff un panneau sera apposé indiquant «travaux ». La végétation empêchant de marcher sur le trottoir sera dégagée ; Un plan d’information sur le quartier est demandé : à l’étude ; Quartier de la Fontaine : diverses demandes en cours. On envisage : pose de bornes, effaçage des tags, pose de caméra. Le filet et la porte du terrain de sports seront réparés ; Ecole Pape Carpentier prochainement, pose d’une corbeille et d’une toutounette ; Rue du Bassin : le poteau est dangereux. Etude en cours ; Maison n° 13 place de l’Eglise : (que la mairie n’a pas rachetée) a été vendue à un particulier qui s’engage à la restaurer en respectant les règles imposées par les Monuments Historiques. La Croix : le 4e bac à fleurs va arriver ; Ecole Léo Malet : le passage protégé sera déplacé ; Parc Dioscoride : Fontaine ( écoulement à revoir) : à l’étude. Pour l’instant, les réalisations sont : Un ralentisseur rue de la Condamine (d’autres sont réclamés) Le référendum de la rue Breton pour la mise en sens unique Des panneaux pour indiquer le sens du rond-point au carrefour des rues Zamenhof et Pilory. Nous vous tiendrons informés de la suite des réalisations dans ce journal… Serge Fleurence, Adjoint au Maire délégué au
Aide aux devoirs ( Page 3) En septembre 2001, la Maison Pour Tous “MARIE CURIE” créait une nouvelle activité, un nouveau service : l’Aide aux Devoirs, à destination des enfants de Celleneuve. L’inscription est de 4 € (inscription à la MPT). L’activité perdure de nos jours. Au tout début : moins d’une dizaine d’enfants étaient inscrits, tous de l’Ecole Primaire. Puis l’activité s’étendit aux enfants des collèges, en grande partie à la demande des enfants eux-mêmes. On peut raisonnablement penser que le nombre des bénéficiaires s’est accru grâce au processus du “bouche à oreille” entre élèves. Actuellement ils sont une trentaine à bénéficier de l’aide aux devoirs, pour moitié issus du primaire, pour moitié des collèges. L’activité se déroule les lundis, mardis, ,jeudis de 17 à 19 heures, dans le local qui sert aussi pour le centre de loisirs (salle Vincent SCOTTO). Deux animatrices de la MPT, Anne et Sylvie, sont aidées par cinq bénévoles pour mener à bien cette action. Il ne s’agit pas de soutien scolaire ni de la reconstitution d’une salle de classe. On peut parler d’une atmosphère à la fois studieuse et ludique. L’ambiance est particulière : une main se lève ....”Bernard, tu peux venir m’aider ?” Ce peut être l’accord du participe passé, et me voilà ramené presque cinquante ans en arrière. Ou bien la beauté de la démonstration d’un théorème :Thalès ou Pythagore. Plus banalement il peut s’agir des tables de multiplication ou de la conjugaison au passé simple (temps bien oublié de nos jours) des verbes du 2e groupe. Mais quel plaisir de s’entendre récompenser par une bonne note obtenue pour la leçon et l’exercice expliqués la semaine précédente ! J’en suis aussi heureux que l’élève ! Anne et Sylvie, et nous, les bénévoles, veillons à maintenir le calme, sans difficulté d’ailleurs. Le contact s’établit aussi avec les parents qui viennent chercher leurs enfants. L’année scolaire avance, elle se terminera bientôt avec le début de l’été. Nous nous dirons alors :”A l’année prochaine !” Il faut que l’aide aux devoirs se maintienne. Peut-être pour la rentrée de septembre prochain, ils seront plus de trente enfants souhaitant en bénéficier. Deux animatrices, cinq bénévoles, c’est un peu juste, un peu « limite » comme on dit maintenant. Alors, quelques bénévoles de plus seraient les bienvenus.
Venez nous voir, prenez contact, et peut-être sentirez-vous naître en vous
La médiathèque William Shakespeare (Page 3)
Vient d’ouvrir, 150 avenue Paul Bringuier, près du carrefour du centre commercial Géant, entre la mosquée et le groupe scolaire Joseph Delteil. Bien qu’un peu excentrée, pour les Celleneuvois habitués à fréquenter la bibliothèque Simone de Beauvoir Pour vous y rendre, si vous trouvez que c’est un peu loin, vous pouvez prendre le bus 15 jusqu’à l’arrêt Tonnelles et tourner à gauche.
L’austérité du bâtiment n’est que de façade. L’intérieur est vaste et harmonieusement coloré, de gracieux bambous filtrent la Venez y lire la presse quotidienne ou des revues, consulter des ouvrages, c’est gratuit. Pour un abonnement très modique vous pourrez emprunter livres, revues, BD, CD, partitions, assister à des projections de films, accéder à Internet, etc. N’hésitez plus à pousser la porte de ce lieu de culture et de convivialité. Horaires : mardi 15h-18h30 mercredi 10h-12h30 / 13h30-17h30 jeudi 15h- 18h30 vendredi 13h30-17h30
samedi 10h- 12h30 / 13h30-17h30
Amis des bêtes, bonjour ( Page 3) Celleneuve, quartier que nous habitons avec beaucoup de plaisir, où se mêle une population diversifiée, où les rues du vieux village sont charmantes, avec des monuments historiques comme notre magnifique église datant du 12e siècle… Eh oui mais pas seulement ! Il ne faut pas être un grand observateur pour remarquer, à nos pieds, la présence constante de petits et gros points noirs, les crottes de chiens. Nos pauvres bêtes se trouvent montrées du doigt, presque détestées par certains, à cause de notre incivisme. Alors que par amour pour nos chiens, il suffirait de se munir auprès de la maison pour tous, de ces fameux sacs plastiques appelés toutounet. Comme leurs noms l‘indiquent, ils servent à ramasser les excréments de nos compagnons, si fidèles, afin de laisser nos rues nettes. Amis lecteurs et propriétaires de chiens, réagissez !
Faites de Celleneuve un paradis pour nos pieds et un havre de paix pour nos compagnons à quatre pattes.
Les noms des rues de Celleneuve (Page 4 et 5)
Les rues de Celleneuve (voir dans le n° 22 une première partie sur les noms des rues dans le vieux Celleneuve) A l’est, au delà de l’allée de Paris :
Si l’allée de Paris est ancienne, les constructions actuelles datent de la 2e moitié du XXe siècle. La rue de la Piscine rappelle le passé réel du quartier puisqu’elle conduit au château de la Piscine (entre l’avenue de Lodève et l’avenue de la Liberté). Les noms de Charmilles (place des …), de Tonnelles (rue des…) évoquent la campagne (qui s’est maintenue longtemps entre Montpellier et Celleneuve), de même que les Mûriers. Par contre un ensemble de maisons sont desservies par des rues aux noms de compositeurs français célèbres : H. Berlioz (1803- 1869), C. Saint-Saens (1835- 1921), G. Fauré (1845-19245), De l’autre côté de la rue de la Piscine, dans des rues nouvelles on peut noter un souci de faire revivre le passé moyenâgeux, sous une forme dialectale, à partir des noms de métiers : rue des Escarceliers (fabricants d’escarcelles = bourses), rue des Corrégiers (fabricant de courroies), rue des Balestriers (fabricant d’arbalètes). Au nord : un quartier traversé par l’avenue des Moulins C’est un nom récent donné à deux anciens chemins ruraux dont l’ancien chemin rural n° 3 dit de la Monnaie (déformation de l’occitan mouneda = mouture) qui allait vers le château et le moulin à blé, à côté de la Mosson, face à Juvignac. Ce chemin rejoignait l’ancien grand chemin rural n° 165 dit chemin de Moularès venant des moulins à blé du Lez par le Plan des 4 Seigneurs et le carrefour voisin des domaines d’Alco et de Malbosc. A l’est de l’avenue des Moulins, un quartier de villas à partir des années 60 : les rues y portent des noms qui évoquent la campagne en particulier des noms d’arbres : rues des Cerisiers, des Pruneliers, des Piboules (peupliers), des Amouriers (mûriers). La rue de la Grenade Entrouverte rend hommage au félibre Théodore Aubanel auteur du Miougrano Entreduberto. Volonté de rappeler un lieudit local dans la nouvelle rue du Truc de Leuze : l’Euze c’est le chêne vert, Truc signifie butte/colline, entre avenue des Moulins et rue (ex chemin) du Pilory. Les rues Charles Borromée et du Petit Séminaire renvoientà l’ex petit Séminaire devenu Collège Saint-Roch. Charles Borromée, archevêque de Milan (1538-1584) contribua à la Réforme catholique, organisant des séminaires et l’enseignement du catéchisme. La rue du Petit Séminaire est un nom récent pour l’allée des Marronniers où, autrefois, les Celleneuvois jouaient aux boules. La plupart des terres dans ce secteur de la ville, aussi bien vers l’allée de Paris que vers Campériols, viennent de l’ancien domaine Bonne Nouvelle, légué aux Dominicains en 1630, comprenant une église (Notre Dame de Bonne Nouvelle) et un logis resté possession des Dominicains jusqu’en 1790. Ce fut un grand centre de dévotion, faisant ombrage au curé de l’église Ste Croix. Ce domaine aété entretenu, agrandi, des terres avoisinantes ont été léguées par de pieuses personnes et l’autres achetées. Cette propriété (vigne, jardins, olivettes) fut vendue aux enchères comme Bien National, les vignes appartenant à Bonne Nouvelle furent vendues à part et constituèrent un domaine de valeur entre les mains de la famille Parlier. C’est en 1922 qu’elle vendità la ville la parcelle de vigne qui permit d’aménager, l’année suivante, un terrain de sport devenu l’Esplanade. Sur des terres restées propriété de l’évêché, la construction plus récente d’immeubles et de maisons desservies par des rues des Communautés, des Congrégations, des Missions, et autres noms à consonance religieuse, forme la ZAC du Petit Séminaire.
Cette ZAC est bordée par : La rue Fabre de Saint Castor : nom donné depuis 1970 à une voie Celleneuve-La Paillade. Il s’agit de Jean Baptiste Favre (il s’appelait lui-même « de St Castor »), né à Sommières en 1737, mort en 1783, curé prieur de Celleneuve. Il a été écrivain et curé dans différentes paroisses de Montpellier. Au sein de cet ensemble immobilier, une partie de l’ex séminaire a été mise par la ville à la disposition du quartier sous forme de square et a reçu le nom de Pierre Azéma, né et mort à Montpellier, médecin à Celleneuve et dans les villages environnants : Grabels, Saint-Georges d’Orques, Murviel. A l’ouest : la ZAC de la Fontaine Sur des friches, au-delà de la rue de la Fontaine, une autre opération d’urbanisme a fait naître un quartier piéton, à deux pas du Vieux Celleneuve. Cette ambition a conduit à donner aux rues les noms des architectes et sculpteurs français les plus fameux des XVIe et XVIIe siècles, sans doute pour évoquer le siècle de Louis XIV qui a donné à Montpellier le Peyrou et l’Arc de Triomphe. Notons :
Dans cette idée, un espace promenade, agrémenté de quais et de jets d’eau, a été aménagé au coeur de cet ensemble (quai L. Le Vau) ainsi qu’une place (Mansart). Celleneuve, noyau villageois isolé au milieu de son vignoble dans lequel on trouvait des mas isolés (Bel Juel, Malbosc, le Petit Bard ou le Mas de Tesse) ou des « folies » d’ancien régime (châteaux de la Piscine, Bonnier de la Mosson) a assisté, comme tout Montpellier et son aire urbaine, au développement de l’immobilier, lié à une croissance record de la population : environ 90 000 habitants à Montpellier en 1954, 400 000 sans son aire urbaine aujourd’hui. C’est ainsi que sur les terres agricoles devenues non rentables, on a vu se construire des grands immeubles (les Marronniers), des maisons individuelles, des lotissements, des résidences (les Tonnelles, Chantebrise, Cité de Paris, le Concorde, le St Pierre, …). L’arrivée de la Gauche en 1977 à la Mairie, avec le géographe Raymond Dugrand à l’urbanisme, a entraîné le développement d’un urbanisme de concertation (ZAC = Zone d’Aménagement Concerté) : quartiers neufs mêlant l’habitat social et privé, bureaux, équipements publics dans un ensemble tels que la Zac du Petit Séminaire et la Zac de la Fontaine.
Le tout a nécessité l’aménagement d’une nouvelle voirie, des chemins vicinaux sont devenus des avenues, des rues ont été ouvertes, certaines sont encore privées. Il a fallu trouver des noms, d’où le recours à des séries systématiques, censées donner une identité propre à l’espace nouvellement habité et parfois, en évoquant le passé.
LA LIGUE Contre la violence routière (Page 6) La Ligue contre la violence routière se bat pour limiter le nombre de tués et de blessés sur la route L’association départementale de l’Hérault de la Ligue contre la violence routière est domiciliée depuis quatre ans à Celleneuve, rue Favre de Saint Castor. A sa tête, le docteur Odile Arnaud, médecin généraliste, pompier volontaire, et présidente depuis 1992. « L’objectif de notre association, explique le docteur Odile Arnaud est zéro tués, zéro blessés. Il s’agit de limiter par tous les moyens légaux le nombre de tués et de blessés ». La Ligue contre la violence routière mène différentes actions et en direction de tous les publics : interpellation des décideurs, actions de prévention auprès des enfants, des adolescents, des personnes âgées mais aussi orientation et soutien des familles des victimes. « De nombreux étudiants viennent également à la Ligue pour faire des stages ou des mémoires sur le thème de la sécurité routière » ajoute Odile Arnaud.
Une quinzaine de bénévoles de l’association interviennent dans les établissements scolaires (de la maternelle à la Faculté) pour sensibiliser aux dangers de la conduite automobile et à ses conséquences souvent dramatiques. Au niveau du secondaire, des interventions ont eu lieu cette année principalement dans les colléges des Garrigues, Arthur Rimbaud et Las Cazes. Les intervenants
Frederique Planet
Hommage (Page 6) A la fin de l'année 2004, une figure celleneuvoise nous a quitté – le « CHEIK », patron du gril du Moulin, bien connu pour la qualité de ses grillades et ses bananes flambées. Il venait d’arrêter de travailler, on ne l'oubliera pas.
L’INSTITUT DE PROMOTION SOCIALE (Page 6)
L'Institut de Promotion Sociale s'est installé à Celleneuve, rue des Escarceliers. C’est une association loi 1901, au service de l’accompagnement social depuis plus de vingt-cinq ans. Son expérience, développée depuis 1980 auprès des personnes handicapées, lui a permis d’élargir son champ d’action vers un public en situation de précarité ou d’exclusion du système économique. Il met en place : Des actions qualifiantes financées par la Région dans les domaines suivants :
Des actions de préparation à l’emploi dans les mêmes secteurs Que l’équipe éducative et les stagiaires se sentent accueillis sur le quartier.
Bon vent à l’IPS…
L’école de MUSIQUE CADENCE (Page 7) Vous l’avez certainement remarquée, si votre chemin vous a mené jusqu’au carrefour de «Norma» et si vous avez un peu levé les yeux : la nouvelle enseigne de l’Ecole de Musique «Cadence». Voici donc tout juste un an, en avril dernier, que cette association de type loi 1901 a choisi Celleneuve pour y installer ses locaux. C’est l’occasion pour nous de faire découvrir cette école b i e n particulière à ceux qui n’ont pas encore franchi le seuil de sa porte. Nous avons donc rencontré son Directeur, Frédéric Sabatier. Journal de Celleneuve : Depuis quand l’Ecole Cadence existe-t-elle ?
Frédéric Sabatier : J’ai créé cette association il y 14 ans déjà, en 1991. Elle a grandi régulièrement mais l’installation à Celleneuve J.D.C. : Quelles sont les activités proposées ?
F.S. : Des cours individuels ou collectifs d’instruments à vent et à cordes : f l û t e traversière, piccolo, flûte à bec, clarinette, saxophone, violon, violoncelle, guitare (acoustique, électrique), piano, claviers, technique vocale, des cours de Formation Musicale solfège, culture musicale…), une chorale d’enfants (8 à 12 ans) et de nombreux ensembles instrumentaux. D’autres disciplines devraient être créées à la rentrée prochaine. Nous organisons également des concerts de styles variés avec des artistes de la J.D.C. : Avec près de 150 adhérents venant de toute la r é g i o n , que l le s sont les particularités q u i font le succès de cette école ? F.S. : Cadence fonctionne selon un concept qui regroupe plusieurs principes : une pédagogie moderne et personnalisée, adaptée à la demande de chacun, tant pour les enfants que les adultes; des cours individuels sur rendez-vous qui peuvent être modifiés en fonction de l’emploi du temps des élèves; pas d’engagement sur une durée (trimestre ou année); de nombreux ateliers de musique d’ensemble ; des professeurs passionnés qui sont compétents dans tous les styles de musiques (classique et jazz principalement); la possibilité de démarrer ou de suspendre les cours à tout moment de l’année; des forfaits qui permettent de pratiquer des tarifs très attractifs (de 4 euros à 21 euros de l’heure). Sans oublier la convivialité ! J.D.C. : Quels sont les projets à venir ? F.S. : Un de nos objectifs est d’être un acteur actif dans la vie musicale de Celleneuve, de préférence en partenariat avec d’autres associations culturelles. Par exemple, dans le cadre de «Quartiers Libres» les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochains, en collaboration avec l’association «Prélude», nous présentons, dans les locaux de l’école Cadence, une exposition et un concert sur l’histoire du piano. Nous intervenons également pendant les vacances de printemps au sein du Centre de Loisirs de Celleneuve pour créer, interpréter et enregistrer une chanson avec un groupe de trente enfants. D’autre part, afin de réaliser nos autres projets de musique d’ensemble et de concerts, nous sommes à la recherche d’une salle supplémentaire à la location. L’appel est lancé ! J.D.C. : En conclusion ?
F.S. : Nous vous attendons avec plaisir pour une visite de l’ école, de préférence sur rendez-vous (tél. : 06 86 07 21 09 ou 04 67
Le comité de quartier vous propose (Page 8)
Samedi 4 Juin : repas de quartier « tiré du sac » qui nous permettra de mieux nous connaître. Il se tiendra comme l’an
Samedi 18 Juin : sur l’Esplanade de Celleneuve, fête de la musique ; 2 groupes musicaux au programme ; repas et buvette Vendredi 24 Juin : fête de la Saint-Jean ; Fanfare et Feux pour Petits et grands sur l’Esplanade de Celleneuve (juste avant les travaux)
Et aussi dans le cadre de « Montpellier Quartiers Libres » les 30 septembre, 1 et 2 Octobre, nous vous proposons dans différents lieux du quartier : Des visites organisées dans les différents ateliers d’artistes et créateurs du quartier, des expositions de peinture, photos et diverses oeuvres d’art, des spectacles de danse, de théatre, des concerts.
|
Le mot du Président (Page 1) Sans doute au moment de la parution de ce Journal, l'esplanade chère aux Celleneuvois sera-t-elle réhabilitée : une place, une fontaine, un terrain de pétanque protégé, un aménagement piétonnier qui permettra l'accès au jardin Dioscoride. Quelques places de parking supplémentaires auraient été les bienvenues. Une réflexion plus globale sur le stationnement sera menée avec les services de la Mairie. Nous espérons que vous avez pu profiter de "Quartiers Libres" à Celleneuve les 30 septembre et 1er octobre derniers. Nous avons reçu des échos positifs tant sur les spectacles que sur les visites d'Ateliers d'artistes pas assez connus. La Mairie semble décidée à poursuivre l'an prochain. Avec votre accord et votre participation, le Comité de Quartier essaiera de faire mieux. Des commerçants de Celleneuve s'organisent pour relancer l'Association des commerçants et artisans. C'est indispensable pour que ce quartier garde son identité. Les visites de M. Fleurence, adjoint au maire chargé de notre quartier, sont régulières. Nous lui faisons part de vos et nos remarques, certaines ont été suivies d'effet et de concrétisation. Des moments de rencontre et de convivialité sont prévus d'ici la fin de l'année à la Maison Pour Tous Marie Curie : Loto le 4 décemre, Repas dansant le 10 décembre. Début 2006, les travaux de la CAF seront finis ; Celleneuve aura encore évolué. Pour nous aider à l'animer, faciliter les échanges, rendre notre "hameau" plus agréable, rejoignez notre Comité de Quartier. Jean Thérain
Celleneuve au quotidien (Page 2) Depuis le dernier journal, les visites de Serge Fleurence sur le quartier continuent régulièrement. Elles permettent de faire le point et de faire avancer certaines demandes... même si cela ne va pas toujours aussi vite que nous le voudrions ! Ce qui a été fait :
Ce qui est en cours :
Ce qui est à l'étude :
Nous continuerons à accompagner ces visites et à vous tenir au courant. Si par ailleurs, vous avez des demandes à formuler, vous pouvez les préciser sur des fiches disponibles à la MPT Marie Curie, que vous mettrez dans notre boîte aux lettres au même lieu. Marie Anrée Roquefort
DIOSCORIDE (Page 2) Inauguré le 13 mars, le Parc Dioscoride, situé tout près de l'Ecole Léo Malet, fait maintenant la joie des enfants et le plaisir de tous. Un court article dans le journal "Montpellier, votre quartier" rappelait alors les mérites du botaniste et médecin Pelanius Dioscoride. J'ai voulu apporter quelques compléments à cet article car Dioscoride aujourd'hui appartient aussi à Celleneuve. Ce médecin grec est né en 40 à ANAZARTE, dans l'actuelle TURQUIE. Il meurt en 90. Après des études à ALEXANDRIE puis à ATHENES, on le retrouve à Rome. Il va suivre Néron et les armées romaines (médecin militaire ?) et parcourir l'Europe et le Proche Orient de 54 à 68. Il rédige alors son célèbre ouvrage "DE MATERIA MEDICA" qui fut, jusqu'au 16ème siècle, l'ouvrage le plus influent en botanique, traduit et copié à maintes reprises, et qui ne cessa de circuler en Europe et dans le monde musulman. C'est un traité en six livres qui décrit plus de 600 plantes médicinales, la manière de les utiliser, la liste des maladies qu'elles guérissent. Les matières minérales sont aussi étudiées par l'auteur eau de chaux, sulfate de zinc, antimoine, arsenic ainsi que leurs utilisations thérapeutiques. On peut donc dire que DIOSCORIDE établit le premier les bases scientifiques de la pharmacie. A titre d'exemple, DIOSCORIDE considère le gingembre comme un antipoison, vante les vertus du clou de girofle (qui entrera dans la composition de l'Hypocras, apéritif du Moyen-Age qui connaît un regain de renonmmée de nos jours). Plus anecdotique, le célèbre entomologiste provençal Jacques Henri FABRE cite Dioscoride dans un de ses ouvrages, mais à propos de la cigale et des propriétés diurétiques attribuées à cet insecte : Dioscoride préconise de manger les cigales rôties, J. H. Fabre rapporte que les paysans provençaux les préfèrent bouillies (nous sommes en 1907 !!!) La renommée de DIOSCORIDE en tant que botaniste est consacrée par ses successeurs : on a dénommé "Dioscoréacées" une famille de plantes monocotylédones des régions tropicales (par exemle l'igname). Pendant des siècles l'ouvrage de DIOSCORIDE sera le tratié de référence en matière médicale, les plantes médicinales étant une des principales sources des remèdes. Plus que la vie de DIOSCORIDE, c'est donc l'histoire de son traité qui est remarquable puisqu'on l'étudie encore de nos jours. Bernard Quaglino
OUI, Celleneuve a failli être une commune... mais ne l'a jamais été ! (Page 3) Celleneuve est née deux siècles avant Montpellier ! Par le « Cartulaire d'Aniane », Charlemagne, reconnaît que Benoît (le futur St Benoît d'Aniane) et ses moines ont édifié un nouveau sanctuaire NOVA CELLA et leur en fait don pour toujours. C'était en 799. Montpellier est née en 985 ! L'abbaye est devenue la paroisse d'un bourg rural qui s'est développé autour de cet établissement, resté dans la dépendance d'Aniane. L'église, reconstruite au XIIème siècle, a servi de refuge aux habitants, menacés par les pillages des Grandes Compagnies pendant la guerre de 100 ans (XIVème siècle). De ce fait, ses murs ont été rehaussés, fortifiés ; elle a été entourée de remparts. Elle a aussi « survécu » aux guerres de religions, opposant Catholiques et Protestants. Ce qui en fait la seule église romane de Montpellier et on peut y voir des restes de fortifications ! Au fil des temps, des liens se sont tissés avec Montpellier. Pour les Montpelliérains, c'était la campagne ! Dès le XVIème siècle, « les gens du bel air » venaient y faire des collations, danser sur l'herbe, se baigner dans la Mosson. Au XVIIIème siècle, les notables de l'administration de l'ancien régime, s'y sont fait construire des « Folies », petits châteaux à la campagne, châteaux de la Piscine, de la Mosson,… Au moment de la réorganisation administrative de la France par la révolution Française, créant départements… et communes, Celleneuve a été englobée dans le périmètre de Montpellier. *** C'est vers 1834 – 1836 , donc au XIXème siècle, que Celleneuve dont la population avait beaucoup augmenté, a souhaité se séparer et devenir indépendante . Pourquoi ? Celleneuve souffrait de son éloignement, au-delà de l'Octroi de la route de Lodève : à 2 Kms 300, à parcourir, en longeant quelques propriétés comme le Petit Bard, quelques villas, et le château de la Piscine. On perdait une journée de travail pour aller en ville faire les démarches, comme les déclarations d' Etat Civil, payer ses impôts… Isolée, Celleneuve se sentait délaissée par la municipalité. Il y a eu des pétitions – tout le monde ne souhaitait pas la séparation – des commissions ont été formées, le préfet consulté. Plusieurs délibérations ont eu lieu au Conseil Municipal de Montpellier (voir compte-rendu février - mars 1836). Quels ont été les thèmes abordés ? • La question des limites territoriales de Celleneuve, en fonction des chemins vicinaux, en tenant compte de l'avis des principaux propriétaires terriens. Il en est sorti deux projets de délimitation. • L'un aurait été préférable à l'autre, au cas ou il y aurait eu fusion avec Juvignac, commune voisine où il y avait la mairie mais 75 habitant seulement, alors que Celleneuve avait environ 450 habitants et pas de mairie ! Cette fusion aurait été rationnelle mais Juvignac n'en voulait pas ! • S'est posé aussi la question des ressources. La majorité des habitants de Celleneuve était pauvre : quelques gros propriétaires mais surtout beaucoup de journaliers (ouvriers agricoles employés à la journée) qui travaillaient sur les grands domaines de Celleneuve et des environs, ceux de Juvignac en particulier ! Lors du Conseil Municipal du 17 février 1836, on estime que les dépenses affectées à Celleneuve (y compris entretien des chemins vicinaux, des pavés, des fontaines…) s'élèvent à 3000 francs. au moins tandis que le revenu des impositions n'y serait que de 558 francs 15 centimes ! Comment faire vivre une commune avec si peu de moyens ! La question de la séparation a été reposée en 1848 mais elle ne s'est pas faite. *** Par la force des choses, à cause de son histoire et de son isolement, Celleneuve a été dotée de ses propres équipements : Eglise et cimetière mais aussi écoles, poste etc… A partir de 1869 la construction de la ligne de chemin de fer d'intérêt local (départ gare Chaptal, 1 er arrêt à la gare de Celleneuve) puis le tramway, arrivé pour la 1 ère fois en 1900 (0,10 f Comédie – Octroi de Lodève, 0,10 f octroi de Lodève – Celleneuve) l'ont sortie de son éloignement. Le progrès des transports avec la voiture individuelle au 20 ème siècle et l'explosion démographique de Montpellier après 1960, ont fini par intégrer « physiquement » dans la croissance urbaine, Celleneuve à Montpellier. Michèle Thérain
Deux journées de libre expression à Celleneuve (Page 6) Depuis quelque temps déjà, le Comité de Quartier souhaitait que les différents artistes qui vivent ou travaillent à Celleneuve puissent se faire connaître. Un projet très important avait été déposé à la Mairie, un peu trop ambitieux sans doute et trop cher, dont une partie seulement fut retenue. Le rôle du Comité fut de coordonner les différentes activités qui se sont déroulées dans le quartier et ... elle furent nombreuses. Dès le vendredi matin, la place Renaudel a été investie par un curieux personnage, en haut d'un arbre, contant des histoires, animant cette place avec les enfants des écoles, les nombreux passants intrigués par cette présence. Ce "garçon perché" passa deux jours et deux nuits dans l'arbre. Il garde, nous a-t-il dit, un souvenir merveilleux de notre quartier et de l'acceuil reçu. Nous aussi. Et je revois encore le regard émerveillé et envieux des enfants. Le vendredi après-midi et le samedi, plusieurs ateliers d'artistes avaient ouvert leur porte :
Un grand merci aux artistes qui nous ont fait découvrir leur passion et leur talent. On pouvait visiter au club de l'Age d'Or Vincent Scotto, qui avait ouvert ses portes, une exposition de peinture de M. Doumayron et une partie de l'exposition photo sur le "Celleneuve ancien". Le vendredi soir, la place de l'Eglise (sans voiture !) nous a permis d'apprécier les talents des deux chorales chères au quartier, la Condamine et Atout choeur, toutes deux dirigées par Corinne Leconte. Un moment convivial autour de la crêperie installée pour l'occasion, avant d'apprécier les deux chanteuses et les deux musiciens du groupe Best Yole. Ce fut superbe et très apprécié par plus d'une centaine de personnes. Un grand merci à la paroisse pour les chaises et les bancs. Samedi, toujours le "garçon perché" et, en fin de matinée, du théâtre de rue : Les Enfants du désordre, pur animer la place Renaudel. Dès 16 h 30, deux spectacles musicaux à la Maison Pour Tous Marie Curie : le groupe vocal Quart de Ton nous a offert joie et plaisir pendant près d'une heure. Puis ce fut deux chanteuses et un guitariste du groupe vocal Anda Léo qui nous ont emmenés dans le monde et la culture hispaniques. Après les chants, la danse ! Un groupe de danseurs, Rascalou-Nam, nous attendait dans le jardin Dioscoride et, partant de là nous conduisait pour une balade à travers Celleneuve. Sur des musiques et avec des chorégraphies différentes, ils ont animé tout à tour le jardin dioscoride, la place Renaudel, le square Louis Carles (devant l'école marternelle). Par la place Mansart et pour une dernière chorégraphie, ils sont arrivés sur le quai Louis Le Vau et dans la Fontaine pour danser dans l'eau. La soirée du samedi s'est terminée sur la place Mansart avec un orchestre de musique Raï, Noujoum Afrah, qui a permis à la population du quartier d'écouter et de danser jusque tard dans la soirée. Sur l'ensemble de ces prestations, seules deux d'entre elles provenaient d'artistes montpelliérains extérieurs à Celleneuve et pris en charge financièrement par la ville ("garçon perché" et "Rascalou-Nam"). Un grand merci à tous les artistes et aux bénévoles qui ont permis le succès de ces deux jours. A l'année prochaine... En effet, ces deux jours vécus ensemble à Celleneuve ont permis de mieux en connaître les rues et les places, avec leurs noms. Le plan joint au programme a été utile et apprécié : voilà pourquoi ce journal en contient un, à conserver. Ils ont permis aussi de se rencontrer et de se connaître miuex, de découvrir des talents que l'on ignorait. Ils ont permis de passer ensemble de bons moments, sans problème de voitures, de déplacements, de stationnement, sur place, tranquilles. Pour tout cela on ne peut exprimer que de la satisfaction, pas seulement de la part des organisateurs, mais aussi des enfants et des habitants adultes de tous âges et de toutes les parties du quartier qui en ont témoigné. C'est par les rendez-vous rituels, les puces, le loto, le repas, la St Jean, la fête de la musique, . . . que se renforce l'identité celleneuvoise comme lieu où il fait bon vivre. Jean Thérain
Le petit train d'André (Page 7) Dans la cabane au fond de son jardin, André chouchoute son train miniature à longueur d'année et, ce, depuis 35 ans. . . En effet, dans son local de 8m sur 4, toute la place est occupée : des rails, des gares, des locomotives avec leurs wgons, des relais, des feux verts et rouges. Toute la gamme d'un vrai train. Comme s'il se sentait étouffé, le petit train fait un détour à l'extérieur pour revenir ensuite à l'intérieur par le biais d'un petit tunnel. Une merveille ! Possédant deux locomotives, un tracteur et quinze wagons, deux trains peuvent donc se croiser grâce aux aiguillages et, bien sûr, avec l'aval du feu vert, sinon c'est le carambolage. . . ce qui n'est jamais arrivé. Quelques détails techniques : Construit à l'échelle 1/43, c'est un système à 3 rails dont le central concerne l'alimentation électrique en fil de cuivre. La longueur du réseau est d'environ 35 m avec 8 aiguillages fabriqués "maison", André y tient. Chaque train comprend, en plus de la locomotive, 3 voitures voyageurs, le reste étant constitué par des wagons de marchandises. La gare se compose de 6 voies, plus que certaines gares en grandeur nature. Fabuleux ! Il y a également des projets en cours de réalisation. Il faut bien moderniser ! En dehors du vélo et, depuis peu, de la clarinette, c'est la grande passion d'André. Que d'heures passées à souder, ajuster, scier, régler, brancher, mais aussi construire le paysage. Hé oui ! ce dernier a beaucoup d'importance. Le petit train traverse des prairies (gazon), des montagnes (carton pâte), des routes, etc. . . Une variété de lieux sans égale. Il faut voir le visage d'André lorsqu'il met le contact pour faire démarrer son train et le voit s'ébranler dans la "nature". En regardant sa "loco" entraîner les wagons et prendre de la vitesse, on a l'impression que le petit train d'André Escande emporte aussi ses rêves d'enfant. N. N.
Une nouvelle association sur le quartier (Page 8) L'association CHAMARE s'est créée récemment. Son but est :
Les membres, une douzaine pour le moment, se réunissent à la MPT Marie Curie tous les vendredis de 17 h à 18 h 30 (hors congés scolaires). Une participation aux frais de 20 € est demandée pour la location de la salle et l'assurance. Pour de plus amples informations et pour s'inscrire, contactez Yolande HAGE, 21 rue du Dr Lachapelle, 34080 Montpellier.
Eglise Sainte-Croix (Page 8) Cette église est la seule église romane ouverte au culte sur Montpellier. Pour que vous puissiez venir la visiter, elle est ouverte tous les jeudis de 15 h à 17 h ainsi que le premier et troisième dimanche du mois, aux mêmes heures.
Dates à retenir (Page 8) 4 décembre : loto, MPT Marie Curie 10 décembre : repas dansant, MPT Marie Curie 13 janvier 2006 : galette des rois, MPT Marie Curie 10 mars 2006 : soirée théâtrale à la Brasserie Le Déclic. |
Le mot du Président (Page 1) Mai 2006. En ce printemps de contestation contre le développement de la précarité, Celleneuve poursuit son évolution et le Comité de Quartier s'y associe de façon critique et constructive. Des changements significatifs qui devraient modifier notre quartier : • L'installation de la Caisse d'Allocations Familiales , qu'aucun Celleneuvois ne peut maintenant ignorer. Ouverte depuis le 10 avril, il sera trop tôt, à la parution du Journal, pour faire le bilan des retombées sur le commerce local et sur les problèmes posés en termes de stationnement et de circulation. En tout cas, nous nous félicitons de l'initiative prise par la direction de la CAF d'aller à la rencontre des Celleneuvois (commerçants et résidents). Une réunion est prévue bientôt entre sa direction et les Celleneuvois à la MPT (ce sera probablement à 19 h). • L'aménagement de l'esplanade : la partie centrale est maintenant finie (place, fontaine, terrain de pétanque) et a été inaugurée officiellement le 14 avril. D'autres aménagements sont en cours (agrandissement de la Maison pour Tous) ou prévus (aménagement du jardin jouxtant la MPT et du « Blanc » cher aux Anciens en bordure de l'avenue de Lodève) pour fin 2006. Le Comité de quartier suit cela avec la plus grande attention. Ces aménagements nouveaux vont un peu plus poser les problèmes de stationnement et de circulation sur le quartier ; nous envisageons une réunion publique fin mai / début juin pour vous consulter. Lors de cette réunion, sera également traité le projet de la 3 e ligne de tramway qui devrait passer à proximité de ou traverser Celleneuve. Nos objectifs restent les mêmes : apporter notre contribution au développement harmonieux « concerté » du quartier et faciliter de façon conviviale le rapprochement entre les différentes composantes d'un « faubourg » en pleine évolution.
Jean Thérain
Celleneuve au quotidien (Page 2) Où en sommes-nous depuis la parution du dernier Journal ? Il y a eu une réunion de la Commission le 28 février et Serge Fleurence a fait 2 visites dans le quartier les 25 janvier et 3 mars. Parmi ce qui était en « cours » ou « à l'étude », des travaux ont été effectués : • Pose d'un 3 e ralentisseur rue de la Condamine , d'une 10 e « bordure » rue Breton et d'une flèche indiquant la direction de l'église romane sur la place Henri IV, • Mise au point d'une fermeture par cadenas et de certains éclairages au quartier de la Fontaine (mais tout n'est pas fini), • Aménagement d'un parking rue Jules Guesde (là aussi, il faudrait continuer… et régler le problème d'une certaine poubelle !), • Un aménagement pour l'écoulement des eaux de pluie rue de la Croix (le prochain orage montrera si cela est suffisant !). Enfin, comme cela avait été demandé il y a longtemps, des poubelles vertes sont mises en place au cœur du village. C'est à nous maintenant de prendre l'habitude du tri sélectif. Bien sûr, des travaux restent en attente : • Aménagement du carrefour Allée de Paris/rue Jules Guesde/rue de la Piscine , • Pose d'un plan de quartier au niveau de la Caisse d'Epargne, • Réglementation des dépôts sauvages autour des poubelles sur le parking de Norma et Malin Plaisir, • Divers travaux demandés ça et là par les uns et les autres et que nous transmettons… Nous vous rappelons que, si vous avez des demandes à formuler, des fiches sont à votre disposition à la MPT Marie Curie. Marie-Andrée Roquefort
La commission Cadre de vie s'efforce, en partenariat avec la Mairie (dans de cadre de Montpellier au quotidien) et dans le cadre des budgets Equipement, de faire avancer un certain nombre de dossiers. Les Grands travaux (Page 2)
• Pour la rentrée de septembre, nous espérons que seront réglés le problème de la sortie du collège St Roch et de la vitesse excessive sur l'avenue des Moulins. Des négociations sont en cours. Une rencontre a eu lieu le 14 avril. • Nous avons aussi demandé de sécuriser l'accès au collège Rimbaud en bordure du parking de Malin Plaisir. • Le réaménagement des trottoirs sur l'Allée de Paris est fini. • Enfin, la Direction de la Poste nous a confirmé que la poste de Celleneuve sera reconstruite sous 2 ans à son emplacement actuel.
Une après-midi à Berlorgeot ( Page 3)Au cours d'un contact avec Mme Fourteau, adjointe au Maire, présidente du CCAS, celle-ci a souligné la forte implication de la ville dans al politique menée en faveur des personnes âgées. Sept centres d'accueil existent à Montpellier dont deux à Celleneuve : Campériols et Belorgeot. Le Comité de Quartier a rencontré Jean Marie Chamaillou qui a pris, le 4 avril dernier, la direction de " l'Etablissement pour personnes âgées Michel Belorgeot ", bien connu dans le quartier de Celleneuve. Il nous a reçues, il y a quelques jours, avec la directrice adjointe, Mme Marie-Christine Cunin ainsi que quatre très sympathiques résidents, Mmes Collichon, Gourdin, Morini et M. Brunel. Ils se sont prêtés avec beaucoup d'amabilité au jeu de l'interview. Tout d'abord, une évidence : le sexe féminin est majoritaire dans cet établissement composé en grande partie de petits appartements individuels (environ 25 m² dotés d'une petite cuisine), résidence où il fait bon vivre, entourés de ses souvenirs ou de la présence affectueuse d'animaux autorisés, petit chien, chat ou oiseaux faisant ici bon ménage ! Il comporte deux unités d'accueil spécialisé pour malades Alzheimer et personnes à mobilité réduite, en sus de 59 lits d'hébergement classique. L'établissement est médicalisé. Outre l'équipe de direction (qui comprend aussi 2 secrétaires), le personnel est composé de quatre cuisiniers et quatorze agents d'entretien. La continuité des soins et la surveillance du bien-être des résidents sont assurés de jour comme de nuit. L'équipe médicale se compose d'un médecin coordonnateur, six infirmières, quatorze aides-soignantes, un kinésithérapeute, un psychologue, un musicothérapeute, sans oublier Delphine, dont le rôle d'animatrice, exigeant mais indispensable, est très apprécié par toutes et tous. L'Etablissement Michel Belorgeot dispose également d'un parc (classé) à usage privé et très fleuri, mis à disposition des résidents qui en profitent pleinement dès le premier rayon de soleil. Ce qui ne les empêche pas d'être également très impliqués dans la vie de leur quartier ! Hélène, Adelaïde, Nelly ou Camille (nos quatre "victimes" journalistiques) nous ont dit combien ils appréciaient l'esprit de "petit village" qui y régnait et combien la proximité et le nombre de commerçants et autres services facilitaient leur vie au quotidien : • Point Presse, traiteur, couturière, fleuriste, coiffeur, cinéma Diagonal, Norma ou Géant Casino, • des services publics comme la Poste ou la Caisse d'Epargne, • des cabinets médicaux (généralistes, dentistes, laboratoires d'analyses, pharmacies), sans oublier la proximité des hôpitaux ou de la Clinique Beau Soleil, • ou encore les nombreux moyens de transport en commun (Lignes de bus 6, 7 et 15) mis à disposition de la population celleneuvoise permettant ainsi de se rendre dans Montpellier, au Polygône ou au spectacle, à moins que l'on ne préfère rester sur place, partager quelques parties de bridge entre amis ou fréquenter le populaire Club Vincent Scotto ! Question " Vie au quotidien ", les portes de l'Etablissement Michel Belorgeot sont ouvertes dès 7h le matin jusqu'à 21h le soir, et chaque résident dispose d'une clé personnelle qui lui permet d'entrer et de sortir comme il le souhaite. Il peut également organiser, avec l'équipe de la résidence, l'accueil de proches et d'amis, à l'occasion de petites fêtes ou d'événements familiaux. La journée d'Hélène, Adelaïde, Nelly et Camille commence à 8h pour le petit-déjeuner et les repas peuvent être pris en commun à midi puis à 19h pour le dîner. Un cours de gymnastique est proposé chaque vendredi matin, un loto le jeudi après-midi, et bien d'autres animations telles que celles assurées par "VMEH" dont les bénévoles entretiennent un dialogue amical et permanent avec les résidents ou encore l'association "VS ART" qui assure un après-midi par mois la projection d'un film suivi d'un débat. Sans oublier les liens et les échanges inter-générationnels très intéressants qui se nouent régulièrement entre les "anciennes" et les jeunes générations, comme avec les écoliers de Saint Roch par exemple. Les cultes catholique et protestant sont assurés régulièrement. Un véhicule est à la disposition des résidents, ainsi qu'un mini bus prêté par le CCAS de la ville ; Delphine organise ainsi des escapades ou des visites en groupe.
Quelques petits renseignements pratiques sur l'Etablissement pour personnes âgées Michel Belorgeot :
La Résidence , qui dispose de 83 lits , accueille toute personne dès 60 ans , mais une admission est possible avant cet âge là s'il y a une dérogation de la Cotorep. Le coût moyen mensuel à régler par le résident avoisine 1.500 € ; différentes aides publiques sont possibles : l' APL (sous conditions de ressources), l' APA (allouée par le Conseil général) et enfin l' Aide sociale (après étude individuelle du dossier et si la personne âgée ne peut compter sur aucune participation financière de sa famille). Le standard de l'Etablissement Michel Belorgeot est à votre disposition au 04.67.40.04.44 pour tous renseignements. Pour clore cet article et le moment très agréable passé en compagnie de la Direction et des quatre résidents, que nous remercions une nouvelle fois chaleureusement, laissons le dernier mot à M. Jean Marie Chamaillou : "Nous exerçons un métier très difficile que l'on peut comparer à une vocation, car notre devoir est avant tout de donner et d'assurer à tous les résidents, à leurs familles et à toutes les personnes qui nous font confiance, une qualité de services, un bien-être de vie, une présence constante et une écoute amicale afin que chacun trouve - ou retrouve - ici, jour après jour, la joie de vivre et le bonheur".
Marie-Pierre et Marie-Adèle
A propos de Rimbaud… (Pages 4 et 5)
Quand le collège de Celleneuve a perdu son nom géographique, il a reçu celui d'un personnage qu'on a voulu honorer : Arthur Rimbaud . Qui a-t-on honoré ? Que peut-il représenter pour les jeunes qui, chaque jour, franchissent les portes de cet établissement ? Ni le fils, ni l'homme, qui n'ont pas répondu aux attentes d'une mère conventionnelle mais aimante. C'est la jeunesse et la poésie qui ont été honorées. Le 10 mars dernier, dans le cadre de la Journée des Femmes , au Déclic de Celleneuve, le Comité de Quartier , avec le concours du Conseil Général, a proposé un spectacle théâtral "Moi, Vitalie Cuif Rimbaud" . Qui est cette femme ? Pourquoi elle ? Elle a été la mère d' Arthur Rimbaud , le poète. Un grand bravo à Irène Fabry , actrice et auteur du texte (et à ses compagnons de travail). Elle a fait revivre la vie de cette femme à partir de sa correspondance. Née Vitalie Cuif , fille d'un gros agriculteur, elle a rencontré, à 27 ans, un bel officier en garnison à Mézières et l'a épousé. Elle vivait à Charleville, au bord de la Meuse. Une petite ville tranquille, repliée sur elle-même, au voisinage de la Belgique. Son capitaine de mari, originaire du Jura, avait gagné ses galons en Algérie. Peu après son mariage, il fut envoyé de garnison en garnison, fit la guerre en Crimée. Elle a fait le choix de ne pas le suivre. S'ensuivit une vie conjugale faite de brèves rencontres lors de permissions ou lorsqu'elle allait le rejoindre pour de courts séjours. Elle eut plusieurs enfants : l'aîné, le cancre de la famille, puis Arthur le 20 octobre 1854, une fille morte à 4 mois, une autre à 17 ans et Isabelle née en 1860 qui restera toujours auprès d'elle. Son mari prit sa retraite à Dijon en 1864, abandonnant femme et enfants, après un essai raté de vie commune. Epouse délaissée, maternités subies, proximité de la mort et, pour faire face, la force de caractère, l'esprit de devoir, imposés par la société et la religion aux femmes du XIX e siècle. Cependant, femme qui nous touche, obligée d'élever seule ses enfants, comme beaucoup d'entre nous aujourd'hui et mère de Rimbaud. En femme autoritaire et en femme de devoir, elle lui a donné une éducation religieuse : baptême, communion, pratique régulière. C'était une catholique fervente. Elle lui a donné aussi l'instruction : le primaire dans une institution privée très prisée de l'élite de Charleville. Puis, en 1865, le collège municipal où les élèves laïques côtoyaient les élèves séminaristes. Dès le primaire, Arthur a pris la tête de sa classe, raflé tous les premiers prix. Il écrit des vers. En 1866, dans une composition en vers latins publiés par le bulletin officiel de l'Académie de Douai, à 12 ans, il écrit que Phoebus – Dieu du Soleil – lui aurait prédit " tu vates eris " (tu seras poète). Il lit tout, en particulier les nouveautés de Paris (Coppée, Verlaine…), les Misérables de Victor Hugo, ce qui n'est pas du goût de sa mère. Fin août 1870, première fugue : il part à Paris en train, sans l'argent du voyage. Il a 16 ans et se retrouve en prison. Il écrit à son professeur " Ce que vous me conseilliez de ne pas faire, je l'ai fait ". Sa mère l'oblige à revenir. Nouvelle fugue : Paris, la Belgique. Sa mère veut qu'il termine ses études, mais la guerre perturbe tout. Elle veut le mettre en pension, alors que sa vie c'est la "bohème" et la poésie. " Je suis rentré à Charleville. Je meurs, je me décompose dans la platitude, dans la mauvaiseté, dans la grisaille. Que voulez-vous, je m'entête affreusement à adorer la liberté libre ! ". De nouveau Paris pendant la Commune. Là , sa vocation de poète s'affirme de façon nouvelle. " Le poète se fait voyant par un long et immense et désordonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrances, de folie… Il devient, entre tous, le grand malade, le grand criminel, le grand maudit et le suprême savant, car il arrive à l'inconnu " (Lettre – Mai 1871, il a 17 ans !). A 18 ans, il vient d'écrire le Bateau Ivre quand il arrive chez Verlaine (26 ans, une jeune femme enceinte). Alcool, absinthe, hachisch, disputes avec la famille de Verlaine. Fugue des deux poètes à Londres. Le scandale est là. Sa mère le rappelle à la campagne " Quelle horreur que cette campagne française ". Retour chez Verlaine. Cette liaison s'achève à Bruxelles. Verlaine, qui a tiré sur lui au revolver, est condamné à deux ans de prison. Retour à Charleville : " Une saison en Enfer ". Nouveau séjour à Londres où sa mère et sa sœur viennent le voir. Et il reprend toute une vie d'errance à travers l'Europe, vit d'expédients, entre dans l'armée coloniale néerlandaise et déserte. Entre deux aventures, il revient chez sa mère. En 1880, commence la dernière étape de sa vie, en Afrique : Aden (sud de l'Arabie), Haras (Ethiopie). Il fait toutes sortes de métiers, du commerce (cuir, café, cartouches). Il n'écrit plus. Son état de santé ne fait que s'aggraver. Il doit rentrer à Marseille. Une fois encore sa mère et sa sœur s'occupent de lui. Il meurt le 10 novembre 1891 à 37 ans. Sa mère fait faire une grande et belle cérémonie à l'Eglise de Charleville. Hormis Mme Rimbaud et sa fille Isabelle, il n'y avait personne dans l'église. Il a été enterré au cimetière, entouré des tombes de sa famille maternelle. En 1891, son œuvre poétique est encore inconnue du public. C'est la publication de ses œuvres complètes, avec une préface de Verlaine, en 1895, qui fut le point de départ de sa notoriété et d'une gloire qui n'a cessé de grandir. En sortant de cette soirée, nous nous sommes retrouvés avec l'envie d'en savoir plus, lire ou relire Rimbaud. Et puis on s'est posé des questions sur l'Education. Comment fait-on quand on est la mère d'un enfant si différent ? Et qui peut dire le poids d'un père absent ?
Michèle Thérain
Des changements sur le quartier (Page 6) Encore de nouvelles résidences : • Rue Jules Guesde : une résidence locative d'Hérault Habitat • Une autre, parallèle à la cave coopérative, rue Le Nôtre, des arbres en moins, des logements en plus …. Bienvenue à ces nouveaux Celleneuvois ! Des mouvements et des départs dans les commerces et les services : • Fermeture de la poissonnerie, que les Celleneuvois appréciaient, non remplacée à ce jour. De jeunes Sétois sont intéressés. • Départ de la bijouterie, route de Lodève : on les regrette déjà… • Départ à la retraite de M. COULOMB, le photographe bien connu mais remplacé par sa fille à la tête de la SALAD 'RIT, un projet de terrasse sur la place Renaudel • Le « café du progrès », le plus ancien de Celleneuve, est remplacé par une banque, le CIC : ouverture en septembre • Nous avons appris le changement d'adresse du cabinet de kinésithérapie et d'ostéopathie TORT-BONAFOS qui déménage à partir du 1 er juin au 141 av. de Lodève (au dessus du Père Boulange et du Huit à huit) ; tél : 04 67 45 32 42. Le faubourg de Celleneuve s'inquiète du départ de ses commerces. Ce sont eux qui le font vivre… Jean Thérain
Les festivités de Celleneuve (Page 6) Que Celleneuve soir chargé d'histoire (voir notre vieille église du XIe siècle, notre fontaine…) cela ne l'empêche pas de faire la fête ! Depuis cinq ans, aux traditionnelles manifestations comme le loto, la galette des rois, le Carnaval, la fête de la St Jean , le repas de quartier sorti du sac, le vin primeur, se sont ajoutées d'autres festivités auxquelles les Celleneuvois participent avec beaucoup de plaisir : fête de la Musique , repas de quartier dansant, Quartiers libres, concerts à l'église Ste Croix, Journée de la femme. Nous envisageons même de mettre en place un apéritif-accueil des nouveaux Celleneuvois afin qu'ils soient mieux intégrés à notre « village ». Tout cela demande d'avoir une bonne dose d'optimisme, une non moins bonne dose de volonté, une bonne louche de disponibilité, le sens de l'organisation et de la coordination. Et, ma foi, jusqu'ici, tout s'est bien passé et la fréquentation ne s'est jamais ralentie ! Alors, comme disait cette chère Laetitia Ramolino [dite Mme Mère] vers 1800 : « Pouvou che ça douro ! » Et merci à tous d'être aux rendez-vous. Prochaines festivités : • 8 mai : célèbre vide-grenier, place Mansart • 12 mai : à partir de 19 h 30 : buvette, crêpes et concert de chorales sur la place de l'église et dans l'église • 10 juin : repas de quartier tiré du sac, à partir de 19 h (arrière de la MPT ) • 21 juin : fête de la musique, Esplanade de Celleneuve • Nous n'avons pas encore arrêté le lieu et la date de la fête de la St Jean mais il n'y a plus d'endroit pour faire le feu … nous sommes à la recherche d'idées… • 23 & 24 juin : fête des ateliers de la MPT (en soirée) • Retenez aussi les 29 & 30 septembre pour Quartiers libres. Le programme est en cours d'élaboration. Annie Pizzanelli
Transfert du siège de la Caf de Montpellier de Chaptal à Celleneuve (Page 7)
La construction du nouveau siège de la Caf de Montpellier s'inscrit dans une démarche globale d'amélioration de la qualité du service rendu et de satisfaction de l'allocataire. La Caf de Montpellier tient à s'adapter à l'évolution qualitative et quantitative de son fichier allocataire par des actions qui la rapprochent de la situation réelle de ses usagers. En effet, le fort dynamisme démographique de la circonscription et l'augmentation continue du nombre de personnes en situation de précarité concourent à une croissance progressive de l'activité de la Caf. En dix ans, la population allocataire de la Caf de Montpellier a cru de près de 33%. Un nouvel accueil, plus spacieux, plus fonctionnel et plus agréable proposant une offre de services plus large : Organisée sur un espace de 700 m² , l'offre d'accueil sera répartie en quatre niveaux : un premier niveau d'accueil sera assuré par un conseiller qui orientera le visiteur en fonction de sa demande, vers un accueil dit « rapide » ou « personnalisé ». Pour les allocataires, le numéro d'allocataire et le code confidentiel seront indispensables pour effectuer toutes les démarches. Pourquoi perdre du temps pour les opérations courantes ? Des guichets automatiques en libre service dans le hall d'accueil pour : • consulter les derniers paiements et remboursements, • retirer une attestation de paiement, • retirer des imprimés de demande de prestations, • saisir en ligne les demandes d'aide au logement pour les étudiants, • télé déclarer les ressources annuelles….. La navigation s'effectue en toute sécurité sur caf.fr en saisissant le numéro d'allocataire et le code confidentiel. Infos pratiques Ce qui change : • L'adresse postale : pour leurs correspondances écrites, les allocataires devront utiliser l'adresse suivante : Caisse d'allocations familiales de Montpellier 139, avenue de Lodève 34943 Montpellier cedex 9
Ce qui ne change pas : • Le numéro de téléphone unique : 0 820 25 34 20 (0,112 €/mn)
• Les horaires et jours d'ouverture de l'accueil du siège : du lundi au vendredi,
COURRIER DES LECTEURS (Page 8) Que je t'aime, Celleneuve, que je t'aime ma rue…Jules Guesde, que les anciens appelaient rue de la Gare puisqu'elle menait à la gare de l'intérêt local. Ma rue, le soir, lorsque le flot de voitures s'est écoulé, tu retrouves ton visage d'autrefois, rue si calme, où Rose, Marie et les autres se tenaient l'été devant la porte pour « prendre le frais » tout en tricotant, tout en bavardant : « le petit d'untel se marie avec la petite d'une telle, celui-ci épousait une « étrangère »… qui était quelquefois du village voisin, ceux-ci attendaient un bébé… la vendange serait en retard… » et les aiguilles cliquetaient. On parlait de l'un, de l'autre, sans médisance, Celleneuve n'était pas un « nid de vipères ». De ma fenêtre, le soir, je contemple ma rue, je regarde le soleil se coucher. Celleneuve, ma rue, je vous aime ! Françoise
Les « Anciens de Celleneuve » (Page 8) Le repas dansant annuel de l'association a eu lieu le dimanche 6 novembre 2005 à la MPT Marie Curie. Au nombre d'une centaine environ, le rendez-vous était fixé entre 12 h et 12 h 30. L'apéritif était servi en présence de notre adjoint délégué au quartier, M. Serge Fleurence ainsi que de la directrice de la MPT , Mme Véronique Meneux. Après les remerciements d'usage formulés pour la dernière fois par M. NOVOLI, le responsable municipal du quartier a souhaité la bienvenue aux participants et s'est réjoui de constater le dynamisme de personnes d'un … certain âge. Tout le monde est ensuite passé à table. Le repas et l'après-midi se sont déroulés dans une chaude ambiance musicale propice à la danse. Quelques chants et histoires drôles ont également ponctué les moments de calme. Il faut bien reposer les organismes ! Vers 18 h 30 environ les derniers danseurs ont quitté la salle et tout le monde s'est donné rendez-vous l'année prochaine. A noter le changement effectué au niveau des responsables : après dix ans consacrés au lancement des « Anciens de Celleneuve », M. NOVOLI a cédé les « manettes » à deux anciens Celleneuvois : Mme GAGNE-AVEILLA Malou et M. VALEZ Bernard. Ils assureront désormais la pérennité de l'association. Elle est donc dans de bonnes mains et nous leur souhaitons « bon vent ». Le Bureau
|
Le mot du Président (Page 1) Depuis le printemps dernier, Celleneuve a encore connu des modifications et des inaugurations : • La Caisse d'Allocations Familiales, inaugurée en grande pompe en présence de nombreux élus, le 8 Septembre, a sans doute apporté aux restaurateurs du quartier un développement de leur activité mais elle a aussi apporté des perturbations importantes aux Celleneuvois (stationnement incohérent sur l'allée de Paris, sur les trottoirs de l'avenue de Lodève, sur le parking du Huit à Huit). Ils nous faut ensemble trouver des solutions : les parkings internes sont-ils tous utilisés par le personnel ? Ne peut-on prévoir des places pour les usagers ? Cela a été dit lors de la pose de la première pierre. Au cours d'une prochaine réunion, nous traiterons des problèmes de stationnement et de circulation dans le quartier. • La maison pour tous Marie Curie s'est agrandie, ce qui permet d'améliorer encore plus l'accueil. L'inauguration a eu lieu le 9 septembre aux sons de la musique colombienne. Un superbe parvis permettra aux habitants du quartier de se retrouver, mais où va-t-on faire le feu de la Saint Jean ? • Des travaux sont en cours derrière la maison pour tous, d'autres sont en projet, qui devraient permettre d'embellir un peu plus notre Esplanade. • Les 29 et 30 septembre, le comité a relayé l'initiative de la Mairie en organisant « Quartiers Libres» : deux journées de spectacles, de rencontres qui ont permis de mieux se connaître et d'apprécier les talents du quartier. L'évolution du quartier, les différentes animations devraient inciter les Celleneuvois à être davantage impliqués dans le développement ‘harmonieux' de Celleneuve. Le Comité s'y engage mais souhaite une participation encore plus active.
Jean Thérain
Léo Mallet revient au bercail (page 2 - 3) Ce titre d'un roman de Léo Malet prête son nom à une exposition qui se tient, du 10 octobre au 29 décembre 2006, à la médiathèque centrale Emile Zola. Pour les Celleneuvois, Léo Malet est vraiment revenu au bercail le 23 mai 1987 , pour dévoiler la plaque apposée sur sa maison natale, 6 rue du Bassin, puis il est retourné à Châtillon-sous-Bagneux. En 1996, la municipalité voulant, une fois encore, honorer l'enfant du pays, donnera son nom au groupe scolaire (anciennement Carnot Molière). L'écrivain, mort peu avant l'inauguration, ne pourra assister à cet hommage. C'est son fils qui le représentera et qui, par la suite, fera une donation importante à la médiathèque centrale : manuscrits, documents, objets personnels... Etonnante personnalité que cet autodidacte imaginatif, audacieux, libertaire, provocateur, tendre et lucide. Sa vie ressemble à un roman. D'origines modestes, il naît à Celleneuve le 7 mars 1909. Orphelin à trois ans, il grandit chez ses grands-parents maternels, dans une propriété viticole, route de Toulouse (sa grand-mère en est la gardienne, son grand-père est tonnelier). A neuf ans, il écrit déjà (un manuscrit illustré, le Trésor des Mormont), sans doute les prémisses d'une production littéraire multiforme et foisonnante. Pourtant il ne fréquente pas longtemps l'école, juste un peu après le certificat d'études. Tout jeune, il est apprenti vendeur chez Boka puis copiste à la banque Castelnau. Il se lie avec un groupe libertaire montpelliérain et vend l'Insurgé sur l'Esplanade, journal de l'anarchiste André Colomer. Le jeune Léo s'enflamme pour ses discours et ses écrits. Un autre horizon s'ouvre à lui. Il a seize ans, il monte à Paris. Colomer y guidera ses premiers pas. D'abord chansonnier à Montmartre, manœuvre dans diverses usines, il collabore à la presse anarchiste et séjourne, tour à tour, dans un foyer végétalien (refuge de jeunes anarchistes fauchés) dans des hôtels miteux, parfois sous les ponts. Il sera arrêté pour vagabondage et passera deux mois à la prison de la Petite Roquette. A sa sortie, songeant à revenir à Montpellier, il prend le train. Sans billet et contrôlé, il doit descendre à Mâcon, où il séjournera quelques mois, puis à Lyon, à Valence, occupant toujours de modestes et fugaces emplois. En 1928, il revient à Paris, il fonde un cabaret avec sa compagne Paulette Doucet, l'entreprise est éphémère. Six mois plus tard, le voilà manœuvre chauffagiste puis téléphoniste. Par hasard, il découvre la littérature et le cinéma surréalistes. Enthousiasmé, il envoie ses poèmes à André Breton qui l'invite à le rejoindre et qui deviendra son ami. « Je dois dire que j'étais un être un peu fruste, un peu truand, c'est André Breton qui m'a appris les bonnes manières ». Nous sommes en 1931. Il participe activement à la vie du turbulent Groupe Surréaliste et se consacre vraiment à l'écriture : poèmes, manifestes. Il côtoie Eluard, Aragon, Bataille, Char, Dali, Masson, Magritte, Giacometti et bien d'autres. Cependant, pour gagner sa vie, il devient crieur de journaux (patenté) durant plusieurs années. En 1935, le peintre Yves Tanguy l'introduit dans le cercle des copains du Café de Flore : les frères Prévert, Louis Chavance, Mouloudji et quelques célébrités du monde de l'édition, du cinéma. Il fera de la figuration dans des films de Carné, de Becker. Un temps, il héberge le secrétariat de la IVe Internationale trotskiste. En 1938, un des secrétaires, Rudolf Klément, lui laissera, à la veille de sa disparition, une machine à écrire dont il fera grand usage. 1939, c'est la guerre. Léo Malet, réformé, ne sera pas mobilisé. Recommandé par l'épouse de Saint Exupéry, il travaille dans une usine d'aviation. En 1940, il épouse sa fidèle compagne Paulette Doucet. Ils auront un fils unique Jacques. L'un des témoins du mariage est Jacques Prévert. Quelques mois plus tard, cosignataire d'un tract pacifiste, il est arrêté pour atteinte à la sûreté de l'Etat et mis au secret à la prison de Rennes mais, à l'arrivée de l'armée allemande, les gardiens libèrent les détenus. Rentrant à pied à Paris, il est raflé par l'occupant et envoyé au stalag. Il y restera huit mois puis sera libéré pour raisons de santé. « J'ai été prisonnier de guerre sans avoir été soldat ». De retour à Châtillon-sous-Bagneux, où il réside, il se remet à l'écriture : romans de cape et d'épée, faux polars américains - genre à la mode car la production anglo-saxonne est interdite de séjour dans la France occupée. Son fils naît en février 1942 et, dans l'année qui suit, paraîtra 120 rue de la gare, premier volume des riches enquêtes de Nestor Burma (environ 40 volumes). Le réalisateur J. Daniel Norman en fait une adaptation. Le film sortira en 1946, interprété par René Dary et la toute jeune Sophie Desmarets. Dans les années 50, nouvelle période difficile, il est emballeur chez Hachette. Pourtant, pendant une dizaine d'années, il ne cesse de produire, de connaître le succès. Il reçoit notamment le Grand prix de l'Humour noir. Survient une cassure : en 1959 le pavillon qu'il occupe avec sa famille est démoli pour cause de « mue bétonnière » . Relogé dans une tour HLM, il est profondément déprimé. Dans ce lieu exigu, il ne trouve plus l'inspiration. Il tombe dans l'oubli. Il s'essaiera, brièvement, au métier de bouquiniste sur un quai de Paris. Il remanie des textes précédents et ne retrouve vraiment sa verve créatrice qu'avec Nestor Burma revient au bercail qui a pour cadre Montpellier. Mai 68 : on le redécouvre. Ses romans sont remis au goût du jour. Des auteurs de BD et des cinéastes s'en inspirent. S'enchaînent conférences, célébrations, entretiens avec la presse, la radio, une série télévisée dans laquelle Guy Marchand prête ses traits et sa gouaille à Nestor Burma …Nestor Burma, qui ressemble si fort à son créateur, au point que dans toutes ses aventures on lit, en filigrane, celles de Léo Malet, au travers des prénoms, des patronymes, des lieux, des clins d'oeil aux amis, des grands événements ou faits divers, une sorte d'autobiographie surréaliste, souvent poétique et, bien sûr, corsée pour les besoins du genre. A la fin de sa vie, sa santé s'étant dégradée, il vit confiné et mélancolique dans son petit logement, au milieu d'un entassement de livres, d'affiches de cinéma, de photos, de coupures de presse, de ses chères pipes et d'objets offerts par les amis d'autrefois : un masque mexicain rapporté par André Breton, une table venant de Salvador Dali et la précieuse Underwood du secrétaire de Trotski. Tout à l'image de sa vie, en somme ! Il meurt le 3 mars 1996. Ainsi vécut Léo Malet qui signait aussi Jean de Selneuves, Louis Refreger, Omer Refreger (nom de son grand-père), Frank Harding, Léo Latimer, Lionel Doucet ou Noêl Létam. Ainsi alternèrent les heures fastes des publications et prix littéraires, les périodes d'oubli dans la dèche et les petits boulots, les heures noires lorsque son fils part pour l'Algérie et à la mort de sa femme, en mai 1981. Son livre de souvenirs, paru en 1988, s'intitule, tout naturellement La Vache Enragée, nom prémonitoire du cabaret montmartrois où il débuta à seize ans. « De toute ma vie, j'ai tellement navigué par gros temps que je suis blindé ». Pour en savoir plus sur la vie et l'oeuvre de Léo Malet, précipitez-vous à l'exposition. L. Pot
Celleneuve en Fête. Quartiers libres 29 et 30 Septembre (Page 4)
Pendant deux jours, Celleneuve a vécu des temps forts de rencontres, de concerts, de spectacles, d'expositions. Le comité avait en effet répondu à l'appel à projets proposé par la Mairie pour animer le quartier. Ces journées ont été précédées les mercredi et jeudi, « d'apéritifs chorégraphiques » proposés par la compagnie de danse contemporaine « Comme ça » pour présenter son spectacle « Cet heureux temps n'est plus ». Dès Vendredi, de nombreux Celleneuvois sont venus au vernissage de l'exposition photos « Portraits de Celleneuvois » réalisée par Luc Jennepin, un artiste du quartier. Il y a eu du beau monde au vernissage : Madame le Maire, le président du Conseil général, de nombreux élus. Les commentaires sur le livre d'or sont élogieux. L'objectif était de montrer la diversité de ce quartier. Ce fut une réussite. Il y a eu quelques oublis, ce sera rattrapé un jour ou l'autre. Pendant le vernissage, l'association Tang Hérault a offert une démonstration de tango, le tout fut arrosé par un petit Chardonnay de Saint Georges d'Orques. Samedi : grosses inquiétudes liées au temps, les organisateurs n'ont pas bien dormi, inquiets de l'orage de la nuit qui s'est prolongé jusqu'à 10 heures le matin. Légère amélioration du temps qui a permis aux techniciens de la ville et de SCAENICA de monter la scène et le matériel scénique (merci). Vers 11 h 30 la compagnie Lily et Ken a étonné un certain nombre d'habitants en déambulant rue Marcellin Albert et terminé en apothéose place Renaudel. Merci aux danseuses. Ce fut superbe. Sur la place, Bruno Granier et son guitariste nous ont fait revivre les années Brassens. Quel régal ! Et toujours le petit Chardonnay et les olives de Claude … Le concours de pétanque prévu n'a réuni que les spécialistes, par contre les différents ateliers de peinture (rue de la Condamine) de danse orientale (Danse et Bonheur) ont accueilli de nombreuses personnes. 17 heures, grandes hésitations : dedans,dehors, ce fut dans la Maison pour tous, merci Véronique,Installation du matériel scénique,des chaises , des tables à l'intérieur et sur la terrasse pour les grillades et la buvette. Du boulot mais cela valait la peine. Avec un léger décalage, on s'est régalé avec la démonstration de rumba afro cubaine,par le groupe « Sola Rumba » les enfants ont occupé un peu l'espace mais pas d'accident à déplorer. Et puis SWING GUM, un spectacle extraordinaire qui a ravi les présents, tant pis pour les absents ! Ce fut génial et puis la fête est retombée et nous n'étions plus très nombreux (ses) pour nettoyer la salle mais, après avoir récupéré, décidés à remettre cela l'an prochain, si vous le voulez bien… Jean Thérain.
EGLISES de CELLENEUVE (Page 4)
A Celleneuve, il y a :
L'église Sainte Croix Son origine remonte à un prieuré carolingien Cella Nova. Reconstruite à l'époque romane, fortifiée au 14 e siècle, avec ses murs épais, elle a traversé les siècles, résisté aux grandes compagnies et aux guerres de religion. Au début du 20 e siècle, elle est trop petite par rapport au nombre d'habitants du faubourg. En 1922, elle est délaissée sauf pour quelques cérémonies. Classée monument historique, elle a été restaurée dans l'état du 12e siècle, puis rendue au culte en 1976. Une église démolie, Sainte Jeanne d'Arc Construite en 1896, elle est devenue église paroissiale en 1922. De construction médiocre, nécessitant des travaux trop onéreux, elle a été démolie en 1976, son terrain vendu. Sur son emplacement on a construit la résidence des Capucins. Une église en voie d'abandon, Sainte Croix Nouvelle Construite dans les années 60, avec la multiplication des nouvelles constructions, autour du Vieux Celleneuve (liées en particulier aux arrivées d'Algérie). Elle a été inaugurée en 1971 et se trouve sur l'avenue Paul Rimbaud. Utilisée comme paroisse, elle vient d'être abandonnée cette année devant le coût des travaux qu'elle nécessiterait. Une nouvelle église paroissiale, depuis 2006, Saint Roch A cet emplacement au 17 e siècle, il y avait déjà un sanctuaire, Notre Dame de Bonne Nouvelle. Les Dominicains y restèrent de 1630 jusqu'à la Révolution Française. L'ensemble (couvent et vastes terrains agricoles) fut vendu comme Bien National, puis morcelé : une partie donna naissance à l'esplanade de Celleneuve. Sur une autre partie fut construit le Petit Séminaire Saint Roch qui fonctionna jusqu'en1973. La chapelle actuelle fut construite dans les années 60. Les bâtiments du Petit Séminaire furent utilisés comme Collège privé, les terrains vendus pour construire diverses résidences (Michel-Ange, Saint James…), le parc ouvert au public sous le nom de Square Azema. C'est la chapelle qui a donc été choisie pour remplacer Sainte Croix Nouvelle.
Notons que si la population continue d'augmenter, la pratique religieuse et les vocations diminuent .De ce fait depuis 1999, Sainte Croix de Celleneuve est regroupée avec Saint Paul de la Paillade pour ne former qu'une seule paroisse, desservie par une équipe de prêtres résidants à la Paillade.
Infos en bref (Page 5)
Celleneuve au quotidien (Page 5)
En ce début d'année, diverses rencontres ont eu lieu :
Elles ont permis de faire le point.
Ce qui a été fait : • Fin de l'aménagement d'un parking rue Jules Guesde et pose de plots rue Breton (enfin !) • Poursuite de travaux pour l'écoulement des eaux de pluie rue de la Croix (grâce à l'insistance d'un riverain !) • Plantations place Mansart et au pied de la Croix (souhaitons que désormais cela se fasse régulièrement !) • Réfection d'éclairage défectueux au quartier de la Fontaine (cela se fait… à peu près …)
Ce qui est en cours : • Continuation de l'aménagement de l'Esplanade : jardin du centre de loisirs derrière la MPT, aménagement de l'accès au collège St Roch ainsi qu'à la nouvelle église paroissiale, ce qui réglerait en partie les problèmes de sécurité sur l'avenue des Moulins • Le revêtement de la rue de la Piscine va être fait • L'aménagement du carrefour Piscine/allée de Paris/rue Jules Guesde/rue Pierre Causse est prévu pour 2007 • En haut de la rue du Pilory, le trottoir devrait être prolongé pour sécuriser l'accès au collège A Rimbaud
Ce qui est demandé :
Pour terminer : une étude globale des problèmes de stationnement et de circulation dans le quartier est toujours prévue. Après avoir fait le relevé des points noirs, nous attendons une rencontre avec des techniciens de la Mairie pour examiner les solutions possibles qui vous seront proposées lors d'une AG. A suivre … M-A. R.
Marie Curie (Page 6 - 7)
Douaa et Rania ne partiront pas (Page 8) Celleneuvois tous ensemble ! Mme El Kanouni, maman de Douaa Allaki, élève en CM2 à Léo Mallet et de Rania Allaki, élève en Grande Section à Marie Pape-Carpentier a reçu une "invitation" à quitter le territoire avant le 3 décembre 2006. Elles font partie de notre quartier et de nos écoles. Les équipes d'enseignants des deux écoles, les parents d'élèves FCPE et beaucoup d'habitants du quartier se sont mobilisés pour obtenir une régularisation. Un comité de Soutien s'est formé et se réunit touts les jeudis à 18 h 30 à l'école Léo Mallet. Une pétition est disponible à l'école Léo Mallet (8 h 30 - 17 h 30). Merci d'apporter votre soutien à cette famille en signant la pétition. Contact : soutien-allaki.celleneuve@no-log.org
Ca bouge place Renaudel (Page 8) Après trente-deux années de présence dans le quartier, Monsieur Sayn, "Serge" pour les nombreux amis, donne son dernier coup de ciseau à la fin de l'année. C'est une retraite bien méritée. Serge transmet son entreprise à Samuel, entouré d'une équipe de professionnelles, Karine, Bérengère, Naïs. Ils seront heureux de vous accueillir dans un nouveau décor, sous l'enseigne "Xaos Coiffure", dès le 12 janvier 2007. Contact : 04-67-75-23-16. Merci Serge, pour toutes ces années passées ensemble et maintenant, profitez-en bien. Karine et Samuel
Le Comité de Quartier remercie Serge pour son implication dans l'élaboration du journal et dans la vie de quartier. Sa présence et son ouverture vont nous manquer. Mais il nous a promis de ne pas nous abandonner. Merci d'avance ! . . .
La méthode Feldenkrais, vous connaissez ? (Page 8) Voulez-vous retrouver le plaisir de vous mouvoir avec aisance ? Participez aux ateliers animés par Sonia Onckelinx, danseuse contemporaine et pédagogue du mouvement, à la MPT Marie Curie, les jeudis, de 10 h 30 à 12 h. Renseignements : association Aspal, 04-67-27-23-49. La méthode Feldenkrais, c'est quoi ? Par des combinaisons inédites de gestes doux, lents, le plus souvent dans la position allongée au sol, la pratique de cette méthode (qui porte le nom de son fondateur) permet de déployer une qualité de présence à soi, de redécouvrir le plaisir de se mouvoir, la capacité à se laisser surprendre. A travers la diversité des propositions, et guidé par le mouvement même, chacun est invité à en clarifier la source, en ressentir la diffusion et la répartition dans l'ensemble du corps, en réduisant l'effort. Il s'agit de restimuler nos facultés d'apprentissage, de revisiter les réseaux tissés par nos habitudes, en nous laissant suivre ce que nous indique et nous révèle notre façon d'aborder le mouvement. Au delà, c'est une meilleure capacité d'ajustement aux différentes situations de la vie que chacun peut trouver ; et ce, quels que soient son âge et ses particularités. |